Bouleversement

Publié le par isa

Longuement hésité avant d’écrire sur le drame qui vient d'arriver à Albi, je n’ai pas l’habitude de commenter l’actualité,mais une de nos collègues est morte en travaillant et c’est un bouleversement, un drame, une injustice, une horreur.

Je pense à sa famille et à ses enfants qui vont devoir vivre sans elle victime d’une haine qui pousse à de tels actes. Je pense à ses élèves et à ses collègues qui vont devoir vivre avec des images d’une scène épouvantable à laquelle ils ont assisté. Comment est-ce possible ? Comment l’être humain peut-il se déshumaniser à ce point ?

Vous savez que je défends l’ouverture de l’école aux familles, la tentation est grande après une telle émotion de se refermer et de se protéger, c’est juste mais je crois pourtant que nous n’avons rien à gagner dans des réactions de méfiance. Sachons ne pas faire de cet événement atroce une généralisation qui briserait les liens lentement tissés.

Aujourd’hui, dernier jour de classe, je suis terriblement triste et je voulais témoigner à cette jeune collègue mes pensées pour elle.

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Publié dans la salle des maîtres

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M
Attristée également comme vous tous par ce drame, mes pensées vont pour la famille, les élèves, les collègues et l'ensemble de ces proches. <br /> <br /> Merci pour cet article Isa : ne pas généraliser mais soutenir et avancer.
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B
&quot;Drame de la folie&quot; dit très justement Annaig, c'est aussi comme cela que je perçois cet acte abominable et tragique et non comme un fait sociétal représentatif du monde qui nous entoure (j'ai lu à ce sujet qu'on dénombrait 3 assassinats d'enseignants en 30 ans en France... bien sûr c'est déjà trop mais cela permet de relativiser un peu...) Annaig à raison d'inclure la fillette de la meurtrière parmi les victimes auxquels on ne peux s'empêcher de penser sans émotions...
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B
Oups... &quot;On ne peut s'empêcher&quot;...
A
Je suis restée sans mot, consternée en apprenant le drame, alors que j'étais rentrée tard de l'école, les bras chargés de fleurs et de cadeaux de maicresse, la joie au coeur, les kénavo des enfants et leurs sourires plein la tête.<br /> J'ai une profonde pensée pour sa famille, ses deux petites filles , pour les enfants et les adultes de son école, témoins de ce drame horrible . <br /> Je ne peux m'empêcher de penser également à cette petite de Grande section, qui a vu sa mère commettre le pire et qui devra grandir avec ce poids énorme.<br /> Drame de la folie, imprévisible mais qui montre que certains enseignants sont exposés.<br /> Rester ouvert à l'autre, oui bien sûr, la méfiance serait pire.<br /> Ce qui m'interpelle, c'est que ces passages à l'acte arrivent alors qu'on a affaire à des personnes ayant déjà fait l'objet de soins psy. Récemment, un policier de ma ville est mort dans les mêmes conditions, dans une intervention banale , sous le coup imparrable d'un schizophrène qui ne prenait pas son traitement.<br /> .
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A
Attristée également par cette affreuse nouvelle... un jour comme aujourd'hui, juste avant les vacances...<br /> Dans quel monde vivons-nous ???<br /> Il ne faut pas baisser les bras, mais continuer de vivre et se battre, en mémoire de cette jeune femme.
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C
Je n'ai moi non plus pas de mot pour qualifier un tel acte que je trouve pire que de la barbarie, surtout commis devant de jeunes enfants, et je n'arrive pas non plus à me réjouir d'être en vacances quand j'ai appris dès ce midi ce qu'il s'était passé pour une collègue qui a mon âge et 2 jeunes enfants comme moi. Cela pourrait arriver à n'importe qui. C'est dingue ! Je pense à sa famille, ses enfants mais aussi ses élèves et collègues témoins de la scène :( Toute mon affection pour eux même si cela doit être bien peu de chose face à la douleur ressentie :'(
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C
C'est l'incompréhension. Je suis rentrée chez moi heureuse et gâtée en cette fin d'année. Difficile de se réjouir encore en apprenant cette affreuse nouvelle ce soir. Quels mots peuvent définir ce crime horrible ?
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C
Oui, bouleversée... c'est un nœud dans la gorge et des larmes dans les yeux qui me viennent chaque fois que j'y pense. Je me joins à vous et vos pensées pour sa famille, ses collègues, ses amis, ses élèves. Ce devait être un jour de fête, c'est un jour de deuil... Mais comme toi Isa, je refuse de céder à la paranoïa et fermer ma porte aux parents. Et aujourd'hui plus encore cela me semble fondamental de rester ouvert, attentif et bienveillant.
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N
Comme vous, je suis bouleversée par cette terrible nouvelle. Nous sommes toutes et tous venu(e)s ce matin pour dire aurevoir à nos élèves, recevoir des bisous et en donner, nous savions que nous allions recevoir des cadeaux, des fleurs, des dessins...des petits mots pour dire souvent merci. Je n'arrive pas à croire que cette collègue, qui comme nous, est venue ce matin travailler pour cela.....et que cela se soit terminé en drame, en tragédie pour sa famille, en cauchemar pour ses élèves, ses collègues. Nous sommes tous en deuil en ce début de vacances d'été. Les mots manquent face à une telle horreur...comment dire l'indicible? Je pense à ses enfants, les siens, ainsi que ses élèves... Je suis bouleversée...
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S
Que dire!!!! Je suis consternée!!!! Choquée!!!!<br /> Vendredi j 'ai été victime d'une agression physique et verbale avec menaces de mort et inaction de mon IEN. Et là ce soir, j'apprends cette triste nouvelle. Je suis vraiment découragée de la nature humaine.
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M
la nouvelle était tellement choquante que je ne l'ai pas intégré à midi quand j'ai lu la Une... J'en ai pris conscience après le départ des enfants... autour d'un verre avec mes collègues :(<br /> Quel drame bouleversant, quelle horreur pour les élèves, les collègues, les familles mais surtout, surtout pour ses enfants, son mari et sa famille...
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A
Pensées attristées pour la famille, les élèves, les collègues, les proches de notre collègue décédée ce matin.
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E
J'ai vu aussi cette information horrifiante... J'ai été moi aussi bouleversée, je reste sans mot devant une situation si terrible pour les enfants témoins de la scène, pour la famille de cette collègue, pour ses collègues...
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J
Ne pourrions-nous pas nous pas unir pour manifester notre soutien aux enfants qui ont vécu ce drame.
X
Voilà je suis rentrée après une journée riche en échange, derniers câlins, merci et cadeaux .... Et surtout avec cette profonde tristesse après le décès de cette jeune collègue ...mes pensées vont vers sa famille et pour ses jeunes élèves témoins de cet acte sauvage
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T
Ma collègue est venue m'annoncer la nouvelle cet après-midi: je suis restée sans réaction car je n'en reviens pas qu'on en arrive à une telle violence. Je te rejoins Isa: gardons ce lien avec les familles qui est parfois dur à tisser et qui semble si fragile parfois. Nous avons besoin des familles pour vivre pleinement ce métier. Je suis maman de trois p'tits loups donc ça me touche et je pense à son mari et à ses enfants qui on tout perdu ce matin.....
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J
Bouleversée. Grande tristesse d'assister à la régression de notre rôle d'éducation à la connaissance. Choquée par la violence sociétale.Une fin d'année marquée par une prise de conscience d'une réêlle nécessité de réflexion sur notre métier. Je n'arrive pas à être gaie en cette fin d'année. Mais je suis pleine d'espoir, tout est dans l'échange et la transmission( la communication)
M
Quel drame abominable !!! Comment peut-on en arriver là ??? Je suis bouleversée depuis ce matin !!!<br /> GROS BISOUS et bonnes vacances tout de même...
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S
C'est épouvantable, je suis consternée...
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L
Je suis profondément bouleversée et choquée.<br /> Comment l'équipe, les parents, les enfants vont-ils pouvoir se remettre de ce drame épouvantable ?<br /> Pauvres petites filles qui ce soir, ne verront pas leur maman rentrer de l'école...Quel soutien leur sera apporté ? Quel monde de dingues ! C'est vraiment très injuste.
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M
Bouleversement : le mot est juste Isa. Comment comprendre cet acte ? Quelles que soient les raisons, la situation préalable, rien ne peut justifier d'en arriver à cette extrémité ! Effectivement où se trouve l'humain ici ? Malheureusement nous assistons de plus en plus à des réactions de violence, que ce soit à l'école ou dans les autres lieux de vie collective, expression d'un véritable mal-être...Je suis triste également pour elle et sa famille, ses enfants qui vont devoir continuer leur vie avec ce souvenir horrible. Oui, il faut communiquer sur ces sujets car c'est un moyen de faire en sorte que ce genre d'acte barbare ne soit pas banalisé!
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C
Bonjour,<br /> Je suis rarement intervenue mais comme toi Isa, je suis chamboulée par ce drame. J'ai une pensée très émue pour cette jeune collègue qui ce matin a rejoint son école sûrement le coeur léger et le sourire aux lèvres à quelques heures des vacances et qui ce soir ne rentrera pas chez elle...<br /> Comme toi, je m'interroge une fois de plus sur la nature humaine... <br /> Ce drame va faire l'objet de nombreux commentaires dans les médias, des horreurs seront dites! Pour moi, à l'heure qu'il est, il suscite avant tout beaucoup, beaucoup d'émotions...<br /> Chrystel
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M
je suis consternée par cette violence. malgré cela nous devons poursuivre le dialogue avec les familles (qui sont parfois excessivement difficiles). Sans elles, nous ne pouvons avancer comme nous l'aimerions. Certaines sont en souffrance. Notre métier a un rôle de transmettre des savoirs mais il doit être aussi d'éduquer les parents. Ce n'est plus une ligne droite.