Le regard des collègues , toute une histoire ....

Publié le par isa

"Je n'ai pas essayé plus car mon initiative du coin motricité est plutôt mal vue des collègues" Angéline

Voici un de vos nombreux commentaires pointant l’importance du regard des collègues dans votre volonté de vous lancer dans des expériences innovantes.

Je me dis que nous avons à nous y pencher.

Je comprends très bien, chacun a le besoin d’appartenance et le besoin d’estime, c’est pourquoi risquer de les mettre à mal en se désolidarisant des collègues par des choix différents peut sembler pour certains insurmontable.

Il arrive parfois qu’un groupe agisse sur les individus dans un sens contraire à ce que certains auraient fait individuellement.

La difficulté du métier renforce ce besoin d’appartenance et de soutien.

Comment ménager les relations et faire ses propres choix , comment refuser également le choix des autres quand celui ci n'est pas conforme à notre idée de la pédagogie ?

Toute une histoire ......pour ne pas faire d'histoire

Le regard des collègues , toute une histoire ....
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P
L'école idéale serait des collègues qui avanceraient ensemble dans la réflexion de leur manière de travailler et qui évolueraient ensemble. Une vraie collaboration, une vraie concertation, un vrai partage et du temps gagné dans la réalisation du matériel.<br /> J'ai connu cela en début de carrière avec deux collègues. Il n'en reste qu'une de ces deux et le temps passant, nos manières de travailler sont de plus en plus divergentes (même si nous faisons attention à ce que les apprentissages cognitifs soient équivalents car nos gs vont se retrouver en cp dans la même classe). La communication se fait, j'explique ce que je mets en place, ce que je teste, ce qu'il en ressort, ... mais je vois que ça ne suffit pas. Alors la question reste posée, âge? envie? peur? pas envie de s'investir davantage en temps? se contenter de ce qu'on fait ?....?<br /> Tout ce que je peux dire c'est que ce n'est pas facile (ni pour elle je pense) d'être &quot;différente&quot;...Car les regards des autres (parents, collègues) n'est pas toujours facile à &quot;vivre&quot;. Je pense que cette différence est vécue par ma collègue aussi même si les regards extérieurs ne sont pas identiques. <br /> Et malgré tout : regards entre nous même si nous nous respectons et que nous faisons chacune tout ce qu'il faut pour que la cohabitation se passe bien.<br /> Ce blog continue à me faire réfléchir, à tenter de nouvelles choses, à me remettre en question et j'aime ça. Alors j'avance, je fais, j'installe, ... même si cela me prend beaucoup de temps,c'est de cette façon que je me &quot;réalise&quot;. Et si je suis bien dans ma classe et que mes élèves sont heureux, tout est gagné en ce qui me concerne.
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I
Je me permets de transférer le commentaire de Lisa qui avait entamé une discussion avec moi sur ce sujet dans un autre fil: voici ce qu'elle écrit : <br /> Chère Isa, j'accueille ta réponse avec beaucoup de réconfort car a dire vrai, je me sens perdue. En premier lieu, je te remercie pour ta réponse rapide. Pour répondre a ta question, je n'ose pas pour l'instant me positionner car évidemment mon manque d'expérience et mon idéalisme de débutante me contraignent à l'observation. Cependant, par mes questions, j'ai l'impression d'être l'œil du juge avec mon regard de jeune première. De plus, ma position de stagiaire me limite car l'an prochain je ne serai plus dans cette école. Alors j'essaie de prendre mon mal en patience en me disant que dans un an, avec un peu de chance j'aurais une classe à plein temps avec un projet rien qu'à moi et au service des apprentissages des enfants. <br /> Je fais le mi-temps d'une titulaire qui arrive sur la fin de sa carrière et qui, d'après ce que je comprends est très preoccupee par des problemes personnels. Ce que je peux complètement comprendre. Cependant, elle a entretenu ses dernières annees une relation très &quot;fusionnelle&quot; avec l'ATSEM si bien que chaque proposition que j'avance, initiative qui sort un peu des habitudes de l'école sont critiquées : pas de gateau, trop compliqué, pas de peinture avec les doigts, les gommettes, ça coutent chère, non, il ne faut pas colorier avec les feutres, et le transvasement, même pas la peine d'en parler... Bref, pas évident et pourtant il va bien falloir que j'affirme mes choix pédagogiques. Que cela plaise ou non. En essayant d'y mettre toute la forme et le tact possible pour que cela se passe en douceur. <br /> Je t'avoue que je pars la boule au ventre alors que j'étais si heureuse d'avoir réussi le concours et de pouvoir exercer ce si beau métier.
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B
Merci pour cet approfondissement encore plus éclairant avec l'évocation de la formation initiale de qualité dont tu as pu bénéficier. Ou en est-on à présent, à l'heure de la refondation et des nouveaux programmes...?? A suivre...!
I
A et non à
I
Bobinette, ce que je veux souligner c'est qu'on se croit toujours fragile, chacun de nous à des doutes, doit se faire violence quand il s'agit de s'opposer, craint les réactions mais la question est de savoir ce qu'on met en priorité avant tout . Est-ce notre soi-disant tranquilité qui n'en est pas une parce qu'on est poursuivi par notre manque de courage, ou est-ce notre pédagogie au service des élèves qui correspond à ce qu'on pense être la meilleure ? Bien sûr qu'on peut se tromper et à nous de nous en rendre compte, d'être assez honnête avec nous mêmes pour le reconnaître mais tant qu'on n'a pas tenté ce qui nous tient à cœur on passe à côté de notre cheminement professionnel. Petite précision, je n'ai pas du tout un tempérament de radicalité mais lors de ma formation à l'école normale nous avons beaucoup, beaucoup pratiqué l'oral, l'argumentation, les débats et je remercie vraiment les profs, le directeur qui avaient demandé un statut expérimental pour leur formation. Je pense que c'est un grand manque dans les études que cette pratique de l'art oratoire.
B
Oui, c'est bien ça la question, être sûr de soi, se sentir légitime et assumer ses choix... Ce qui n'est pas si simple quand on est un être toujours tenaillé par le doute et les interrogations!<br /> Heureusement, ici, on trouve chaque jour un précieux gisement pour étayer sa confiance...
I
j'ai longtemps hésité en écrivant cet article ,est-ce que j'allais m'appuyer sur ma première expérience dans la première école où j'ai enseigné, j'avais 20 ans car entrée à 18 ans à l'école normale, j'en suis sortie à 20. j'ai choisi de ne pas le faire parce que je ne voulais pas mettre en avant une attitude qui était peut être radicale et rigide. Mais ce que je peux dire , c'est que j'ai refusé dés le second jour de surveiller la récréation avec les règles instaurées dans cette école ( interdiction de jouer au bac à sable alors qu'il trônait en plein milieu de la cour: raison ne pas salir l'école, interdiction d'aller sur la pelouse: raison ne pas salir l'école), j'étais la toute jeune qui sortait de l'école et je m'opposais à un groupe de collègues et d'atsem qui fonctionnaient depuis des années et des années avec ces interdictions. J'ai entamé des discussions avec tout le monde, et surtout avec une des atsem trés récalcitrante, les règles ont finalement été changées et lorsque je suis partie 4 mois plus tard ( tu vois j'étais nommée seulement quelques mois) j'étais en très bons termes avec tout le monde y compris cette fameuse atsem.
I
Lisa, je peux comprendre que tu aies envie de fuir une situation qui t'indispose et te fait réaliser que ce métier ne se joue pas qu'avec les élèves, que d'autres facteurs viennent interférer sur ta pédagogie mais comme je l'explique dans le commentaire plus haut, les failles qui laissent s'exprimer les critiques sont certes plus fréquentes quand on débute mais pour autant ne se justifient pas. Tu n'as pas volé ton concours, tu as surmonté toutes tes années d'étude et réussi , c'est donc toute ta légitimité. Tu as une manière de faire qui est la tienne, pour le moment tu l'as choisie, tu la testes, tu la feras évoluer avec ton expérience, tes échanges avec d'autres collègues, tes observations en classe et surtout avec tes élèves qui vont vite te dire si tu es dans le faux, car ce sont eux qui donnent les alertes les meilleures.Bref, ce que je veux te dire, c'est que tu ne peux pas t'oublier sous prétexte d'avoir la &quot;paix&quot; avec l'enseignante mi-temps et l'atsem, car s'oublier c'est se renier et c'est insupportable surtout quand on débute et qu'on devrait être plein d'entrain et de désir de faire. Les critiques sont là mais elles ne sont pas des interdictions, tu as ta liberté pédagogique et tu dois t'affirmer, y compris en tant que débutante qui ne sera plus là l'année prochaine, tes élèves, ils n'ont pas à subir ces tensions et le résultat qui en découle ( ton manque d'envie), c'est donc pour eux que tu dois t'affirmer et dire, voilà comment je travaille , j'ai appris ainsi et je veux faire ainsi, je comprends que cela change de vos habitudes et je vais essayer de vous aider dans ce changement. Il faut à la fois avoir le ton ferme tout en étant attentive à l'interlocuteur. Mais tu te sentiras mieux avec toi-même si tu fais à ta manière et non à la manière de quelqu'un en qui tu n'as pas suffisamment confiance.
I
Je pense que les collègues réagissent négativement quand une fragilité semble perceptible, c'est toujours plus facile de critiquer et d'affirmer des manières de faire différentes quand l'enseignant qui veut innover laisse la place à ces critiques. Je ne sais pas si je suis claire, j'aimerais tellement l'être pour qu'il n'y ait pas méprise, ce n'est pas une accusation, c'est une constatation. Celui ou celle qui subit des critiques négatives a sûrement lui-même des reproches envers lui, c'est un peu comme si les collègues servaient de miroir. Alors, cela ne veut absolument pas dire que ses idées ne sont pas bonnes mais cela veut dire qu'il ne les défend pas assez , cela émane de lui , c'est comme une faille et les collègues qui ne souhaitent aucun changement dans le fonctionnement de l'école s'y engouffrent parce qu'ils savent qu'ils peuvent.
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M
je pense que l'important est de communiquer ce que l'on a envie de mettre en place avec toute l'énergie positive dont ion dispose. Je pense que plus notre motivation est perçue mieux ça passe. On peut tenter d'entraîner les collègues avec nous en les mobilisant et en s'entraînant ou seulement évoquer le fait que nous nous sommes prêtes à s'investir à fond dans le projet mais que personne ne se sente obligé de rien. <br /> Personnellement , je vis ma vie dans l'école et personne ne s'en préoccupe... bien ou mal parfois j'aimerai des retours ou l'investissement de mes collègues mais bon... On ne peut forcer personne à travailler de la façon dont on choisit. L'important c'est que l'enseignant soit à l'aise avec ses idées et sa pratique pour le faire comprendre le mieux aux élèves, qu'ils soient portés aussi par sa motivation en ce qu'il propose.
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M
Oh que oui la pédagogie est un art qui se renouvelle et c'est tant mieux car je pense que sinon on s'ennuierait ! Pour ma part, je ne suis plus nouvelle dans le métier et pourtant j'ai toujours envie d'innover. Lorsque je souhaite modifier ma façon de faire, je réfléchis avant, je fais des petites tentatives et parallèlement j'en parle avec mes collègues (une en particulier) afin d'avoir leur avis et de les faire partager ma réflexion. Comme Elaine, j'ai une relation privilégiée avec les parents mais ma classe n'est pas une forteresse et ils sont les bienvenus et peuvent rester une partie de la matinée s'ils le souhaitent. Mes autres collègues ont eu du mal à comprendre au début mais au fil du temps elles se sont aperçues que cette relation privilégiée a une incidence sur mon travail avec les enfants car les parents me font confiance et cela se ressent. Je pense que le plus important est de faire ce qui nous semble le plus approprié pour nos élèves et il ne faut pas le faire &quot;en cachette&quot; ; partager ses expériences, ses ressentis peut donner des idées et éviter les incompréhensions. Faire comme la collègue lorsque l'on ne le sent pas pourrait être dangereux...
I
Est-ce que tu crois que c'est une question d'âge, le fait d'être plus jeune n'autorise-t-il pas à apporter de nouvelles manières de faire et quand on est plus âgée ne doit pas remettre en question sa pratique, la pédagogie n'est-elle pas un art qui se renouvelle ?
A
les groupes de couleur. J'ai le même problème dans mon école, je ne voulais pas fonctionner par groupe de couleur mais mes collègues m'ont fortement recommandés de faire pareil parce qu'aux yeux des parents il serait essentiel d'avoir un fonctionnement école cohérent. Je veux bien. Mais alors pourquoi lors de la présentation de l'école ne pas avoir évoqué ce point soit disant primordial? J'ai essayé de me mettre aux groupes couleur mais cela ne correspond pas à ma manière de faire et je trouve que cela ne correspond pas au mode de fonctionnement des 3 ans. Comment expliquer aux petits en début d'année : non pas toi, c'est pas au tour de ton groupe et toi au contraire tas envie de construire mais c'est pas ce que je te demande. <br /> En fait le problème de Bobinette est peut-être le même que le mien. Je suis nouvelle arrivée dans une école où les enseignantes ont plus d'années d'ancienneté, elles ont suivi la même formation, ont été si on veut &quot;moulées&quot; dans le même moule et travaillent ensemble depuis plusieurs années. Le problème je suis plus jeune, avec un parcours atypique et j'apporte une nouveauté qui remet en cause le train train quotidien. Du coup, j'ai mis &quot;de l'eau dans mon vin&quot;, je continue de faire à ma façon mais de manière moins visible et au fil des jours je sens que je dérange moins ; mes collègues et les parents prennent conscience que ma manière de faire est différente mais construite, réfléchie. <br /> Peut-être que tout simplement à l'école comme dans la société la différence entraine dans un premier temps la méfiance avant d'être envisagée comme pouvant être enrichissante. Pour afficher sa différence il faut avoir un certain aplomb ou si on n'en a pas assez il faut peut-être savoir distiller ses idées en douceur.
I
oui voilà, la conviction se construit en amont, tu es encore dans la démarche de réflexion, mais à un moment ta conviction sera telle que tu te diras, il faut que je me lance. Sinon, quand sait-on qu'on est prêt ? Et avec tes collègues,tu n'oses même pas en parler , c'est ça ? C'est quoi ta réticence ?
B
Des personnes &quot;pas suffisamment convaincues&quot; suggère-tu Isa, ou pas suffisamment sûres d'elles, je pense aussi... Par exemple, je n'arrive pas encore à bien promouvoir l'intérêt du libre choix des ateliers par les élèves (plutôt que par groupes de couleur constitués d'un bout de l'année à l'autre) car je ne maitrise pas encore vraiment le procédé et qu'il génère pas mal de flottement dans mon organisation et du coup, de l'agitation... Et pourtant, je suis consciente de la valeur de cette démarche mais je n'ose pas la partager.
E
Même si on est convaincu, il y a peut être aussi le besoin ressenti de &quot;faire bloc&quot; au sein d'une école, qu'il y ait une image de cohésion &quot;face aux parents&quot; (et donc tout dépend de ce qu'on est prêt à assumer quant au regard des collègues mais aussi des parents et si on pense travailler avec / pour / face / voire contre les parents (ce que j'ai déjà pu entendre hélas)...). Il y a ce manque d'habitude de regard sur ce qui est fait en classe. Nous sommes assez seuls et le seul regard que nous avons (et ce n'est pas si souvent) c'est celui de l'inspecteur. A-t-on peur d'un jugement ? Mais le regard de l'autre amène-t-il forcément un jugement ? Ne peut-il pas être source de discussion pour progresser ? Si nous avions de l'analyse de pratique obligatoire dans nos heures de travail, nous serions plus habitués à nous exposer au regard et aux discussions. On a beau travailler dans une équipe, j'ai l'impression que les habitudes enseignantes sont encore trop souvent individuelles et solitaires... <br /> POurtant, qu'est-ce que ça fait du bien d'échanger sur ce qu'on fait, essaie, réussi, râte !!! Alors j'en profite un petit coup, Merci Isa pour ton site !!!
I
oui je suis d'accord avec ce que tu écris Miss. Il y a pourtant des personnes qui ne vont pas faire de peur du regard, donc du jugement. A vous lire, je comprends que la force d'oser est dans la conviction qu'on a, ce qui signifie que ces personnes ne sont donc pas suffisamment convaincues, qu'est-ce que vous en pensez ?
I
À quoi l'attribuez-vous ? Je ne crois pas à l'idée que vous êtes tombées sur des collègues sympas, parce que pour moi chacun a ses parts de lumière et d'ombre. Quelle est votre responsabilité ?
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I
Je pense que les collègues voient que ce n'est pas une lubie mais que c'est quelque chose de réfléchi qui fait suite à un cheminement que j'explique. Ma démarche est exprimée : j'essaie, je peux me tromper mais ça va dans le sens que je souhaite, le changement n'est pas facile mais petit à petit je vais vers ce que je pense être meilleur pour les enfants. J'exprime mes doutes, mes essais, mes échecs, mes remises en question ... Bref je communique et je ne détiens pas LA vérité. Je pense que cela aide, mais il faut aussi face à soi des personnes ouvertes.
E
Moi j'ai la chance de ne jamais avoir été dans cette logique avec aucune de mes collègues des maternelles par lesquelles je suis passées jusqu'à présent (sauf une collègue il y a longtemps, mais c'était un cas à part).
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E
C'est vrai que ce n'est pas toujours facile... Mais des fois, il faut un peu de temps pour que cela fasse des petits... Par exemple les cahiers de réussite (ou brevets de réussite) : je me suis lancée il y a 2 ans et j'en ai parlé à mes collègues qui n'ont pas du tout accroché au départ. Et puis finalement, au bout de 2 ans (alors que je partais de l'école) 2 collègues m'ont dit qu'elles allaient peut-être se lancer...<br /> Par contre, tous les petits liens que j'ai pu créés avec les parents par l'ouverture de ma classe sur le temps d'accueil, les temps d'échanges de savoir-faire (bon, c'est un grand mot mais en tous cas de temps où les parents venaient proposer une activité) et mon pic nic de fin d'année parents / enfants ont suscité des commentaires, parfois un intérêt mais n'ont pas fait de petits... J'ai même eu des petits pics de la part de collègues car des parents d'enfants passés dans ma classe demandaient l'année suivante aux collègues si elles faisaient aussi un pic nic et celles-ci n'en avaient pas du tout envie mais se sentaient pressées par les parents... Pas toujours simple de se dire &quot;je suis convaincue que ce que je fais est intéressant pour les enfants et tant pis si toute l'équipe ne le partage pas...&quot;
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I
J'ai toujours essayé de faire ce que j'avais envie de mettre en place en discutant avec les collègues et argumentant des recherches que j'avais pu faire, je n'ai jamais été mise à l'écart pour ça. Des écoutes sceptiques se sont parfois muées en convaincues avec le temps, ou pas, mais on ne m'en a jamais porté rigueur. Peut être ai je eu la chance d'avoir toujours des collègues ouverts, je ne porte pas de jugement sur ce qu'ils font, je dis simplement que moi je ne peux pas faire de telle manière, je pense sincèrement que toute pédagogie a son sens quand l'enseignant est cohérent et respecte l'enfant. Tout dépend des sensibilités et caractères de chacun. Par contre faire à l'encontre de ma propre sensibilité je n'y arriverais pas à long terme.
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