Pleurs et refus, ça va mieux ?

Publié le par isa

 

Qu'avez vous appris de cette rentrée ?

 

Comment vous sentez-vous ?

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Publié dans la salle des maîtres

Commenter cet article

G
Rentrée épuisante. .. 26 élèves dont une petite trisomique toute mimi et câline mais qu'il est impossible de lâcher 30s sans qu'elle ne mete ses mains dans la peinture ou ressorte trampée, un petit dont on soupçon me de l'autisme qui n'est pas propre et qui a des troubles moteurs et deux enfants très colériques qui refusent l'école et qui criaient très fort le matin...<br /> Une otite qui ne passe pas depuis la rentrée et mes oreilles qui ne cessent de siffler. <br /> A présent ça va un peu mieux. Mon doudou contrat a aidé. On colle une gommette quand on arrive à ne pas pleurer. Avec papa ou maman on choisi la gommer te on la colle... et ça aide. Mais il reste des pleurs qui passent assez vite et son moins violents.<br /> Le départ à la cantine reste difficile malgré une bonne collaboration avec le personnel périscolaire...<br /> Curieusement cette rentrée est difficile mais grâce au blog je la vil beaucoup mieux mêle si je me sens petite face à toutes ces belles choses que vous proposez. <br /> Vivement les matins calmes !
Répondre
I
Il faut dire que tu cumules les difficultés Géraldine, tant mieux si le blog t'aide à surmonter celles-ci, les matins calmes viendront si tu réussis à rester dans cette disposition d'esprit.
P
Je prends un peu de temps pour répondre avec cette rentrée chargée ! Pour ma part une classe de PS-GS alors finalement est-ce la présence des grands mais les pleurs ont duré juste la première semaine et depuis ça va. Ce qui est difficile maintenant c'est le petit qui ne reste pas 3 secondes en place et qui part de la classe tout le temps, à surveiller constamment ! Et surtout la gestion des deux niveaux si différents, un peu difficile dans la gestion du temps entre les élèves, la motricité où il faut adapter. Mais la satisfaction de la semaine dernière : l'inscription aux ateliers où presque tous ont bien adhéré et ont presque réussi à rester à leur ateliers ! Je pense mettre les ateliers de manipulation en route d'ici peu mais avec mon petit qui touche à tout je m'inquiète un peu pour les transvasement de graines !! En tout cas merci au blog et à Isa, de lire même sans avoir le temps de répondre, ça fait du bien !
Répondre
B
Pour être passée de 22, 16, 10 puis 11 enfants cette année (avec les 3 sections), je me pose toujours la question mais comment font les maîtresses qui en ont 30...<br /> C'est clair qu'avec 11 élèves, nous faisons des choses que je ne pourrais pas faire avec 30. Etant dans une petite école rurale, je n'ai pas de grands moyens ou de grands espaces mais pour les PS, nous sommes plus dispos puisque les anciens connaissent bien le fonctionnement. <br /> Quant aux enfants en difficulté, on peut vraiment mettre en place une pédagogie adaptée !<br /> Il n'y a pas de secret !!!
S
Très chères collègues, vous avez toutes, mon admiration et mon respect. Je suis comme vous mais cette année, j'ai de la chance: 1TPS et 21 PS, avec une brochette de petits qui a beaucoup à apprendre dans le domaine du &quot;vivre ensemble et devenir élève&quot;. Mais avec 22 élèves et une ATSEM à plein temps, j'y arrive. N'est-ce pas le sésame de notre métier: diminuer les effectifs et avoir une ATSEM à plein temps? Bonne semaine à vous tous et toutes.
L
Bonsoir à toutes et à tous, je vous lis, je vois que j'ai beaucoup de chance, car ma rentrée s'est faite lundi dernier :-) donc pas de pleurs ou si peu, je m'explique je viens juste de prendre un poste d'institutrice auprès des petites sections, au Congo à Pointe Noire, et je ne suis pas institutrice du tout !!! en revanche c'est une révélation pour moi, je m'éclate, j'y suis bien, et les enfants me le rendent bien, ce sont pour la plupart des enfants d'expatriés, qui ne connaissent pas l'Afrique, ils parlent Anglais, Français ou Arabe une double difficulté, mais qui finalement n'en ai pas une, nous nous comprenons plutôt bien. Il règne un calme impressionnant lorsque je prend la parole pour expliquer un exercice, je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas de réponse. Un enfant a tenté un jour une grosse colère, je l'ai laissé faire, je ne l'ai pas du tout empêché de s'exprimer, ça a duré environ 5 minutes, il se roulait par terre, criait, il dérangeait les autres, mais je lui ai juste dit, que je n'étais pas d'accord avec lui sur sa façon de s'exprimer, il s est calmé tout simplement. Mais il était le seul donc pour moi c'était simple à gérer. En revanche il a besoin d'un doudou le matin, et je lui demande de le ranger systématiquement dans son cartable avant de commencer les exercices, il le fait mais chouine un peu. Bref c'est une rentrée réussie, en tous les cas, pour moi, une élève m'a demandé si je revenais demain, je lui ai demandé si elle le désirait, elle m'a répondu OH OUI, alors je pense que la rentrée s'est bien passée pour elle :-)...j'adore ce site, j'adore vous lire, j'adore Isa. Merci
Répondre
C
Bien sûr, au bout de 3 semaines, ça va un peu mieux !!!!<br /> Mais cela fait des années que je n'ai pas eu une rentrée aussi difficile.<br /> Certains enfants pas du tout prêts qui ont hurlé et qui refusaient tout aide (câlins, bisous, mots de compréhension).<br /> Mais surtout dans ma classe 2 enfants ingérables : surtout une petite qui sera suivi par le CAMSP, mais avec un déni total de la maman sur ce qu'est sa fille. Pour l'instant, il faut avec l'aide de la pédopsychiatre avancer sur l'acceptation du handicap par les parents. Elle reste environ 2 à 4 secondes à la même place, déballe tout, mélange tout, porte tout à la bouche,crie... et j'en passe.<br /> Et un autre enfant, très agité aussi avec un autre trouble que je n'arrive pas bien à comprendre, de type psychotique, qui ne peut s'empêcher de bouger, de répéter tout ce qu'il fait avec une accroche un peu difficile du regard, qui ne s'arrête pas, même au dortoir, il ne peut pas se reposer. La mère avec qui j'ai essayé de discuter ne veut pas entendre ou plutôt je pense qu'elle ne peut pas pour l'instant.<br /> Je suis épuisée après ma matinée passée avec eux, je dois avoir un œil constant sur la petite et mon ATSEM aussi.<br /> Ils sont à plein temps à l'école, je vais aller , ou plutôt je vais essayer d'aller vers une diminution du temps scolaire pour le bien être de tous.<br /> Alors, pour l'instant, je regarde le blog et ses idées généreuses avec un peu plus de recul, j'essaie surtout de ne pas culpabiliser d'en faire 10 fois moins que les années précédentes, comme il fait beau en ce moment, je profite de l'extérieur qui apaise mes grands agités.<br /> J'ai été très contente la semaine dernière de pouvoir proposer un atelier peinture et commencer à coller sur la boîte cabinet de curiosité.
Répondre
S
Ma pire rentrée...<br /> 29 élèves... bon ça j'ai l'habitude...<br /> 15 sont de la toute fin de l'année... Youpi! Ils déménagent tout, transvasent, vident, s'emparent des jeux, ne parlent pas mais savent taper...<br /> Heureusement j'avais prévu le coup au niveau de l'aménagement de la classe mais pour les apprentissages je marche au feeling, j'improvise. Il faut contenter les plus âgés tandis que les plus jeunes apprennent peu à peu les règles de base. <br /> Comme dit je sors de là épuisée en fin de matinée... 5 jours par semaine... <br /> Après trois semaines y'a de gros progrès, je songe même à enfin introduire les ateliers autonomes, c'est dire! ^_^<br /> Par contre, le gros point noir reste les pleurs lors des transitions de référent à référent.<br /> Le vendredi 12 on a fait la réunion de parents.<br /> Les lundi et mardi suivants j'ai pensé que c'était gagné, pas de pleurs à l'accueil (sauf pour celui-dont-les-parents-ne-sont-pas-venus-à-la-réunion!), des transitions paisibles (sauf pour ma petite non francophone qui fait des journées à rallonge...7h30-18h30... impossible de communiquer avec les parents)... ça roulait presque en somme!<br /> Et puis il y a eu le mercredi... nombre d'enfants inscrits au centre de loisirs pour l'après-midi en augmentation, une transition dans de très mauvaises conditions, des adultes différents... des pleurs, des cris &quot;maîtresse!&quot; non!&quot;. Bref, un crève-cœur et une cata côté confiance des enfants.<br /> Du coup le jeudi c'était reparti comme en début d'année et depuis, rien à faire... une bonne dizaine d'enfants sont in-sécurisés par les transitions (pleurs et cris à l'accueil, la cantine, la sortie, le goûter)<br /> C'est simple, quand la porte s'ouvre à 16h15, y'en a 3, 4, 5 qui démarrent... Du coup les parents sont inquiets.<br /> Pas simple, surtout que les situations induites par la réforme des rythmes ne nous permettent guère d'améliorer ce qui pourrait l'être.<br /> Avec ma collègue de PS qui est aussi directrice on frise la démotivation et on est honteuses de ce que les enfants subissent... la cata!<br /> Des idées? Je suis preneuse!
Répondre
I
Oui je comprends bien tout est déjà organisé mais voyant le désarroi des petits élèves ,n'aurait-il pas fallu envisager une forme de tuilage entre les passations pour faire du lien et non pas de la rupture ?
S
Oups...j'oubliais!<br /> Le mercredi c'est le pompon!<br /> Ouverture des portes à 12h00: arrivée de l'animateur (-trice en l'occurence) 12h00! Les parents ont 5mn pour venir chercher leur enfant. Ensuite,jusqu'à 12h30 garderie non payante par les animateurs, à partir de 12h30 cantine et centre de loisirs. Je ne suis plus censée intervenir après 12h05... &quot;ce n'est plus de votre ressort&quot; à écrit l'inspecteur...
S
Hélas...<br /> Sortie du soir: ouverture des portes aux parents 16h15 et arrivée des animateurs... 16h15!<br /> Cantine: arrivée des animateurs 11h50, moi pendant ce temps je dois emmener ceux qui ne déjeunent pas à l'école prendre leurs affaires puis parcourir les couloirs, monter un grand escalier pour être au point d'accueil des parents à 12h00. Tous les temps de transition sont raccourcis et donc anxiogènes malgré tout ce que je peux mettre en place pour rassurer.
I
C'est une idée complètement hors contexte mais je te la livre spontanément parce que j'essaie de me mettre à ta place et je me dis comment ferais-tu ? Alors je me dis qu'il y a donc la peur de perdre la maîtresse qui est la seule référente stable dans cette organisation, serait-il possible que les intervenants centre de loisirs viennent un peu passer quelques temps en classe pour faire un lien avec toi et avec les élèves. C'est une histoire de confiance et de continuité. Le petit enfant est extrêmement sensible à la continuité, tout ce qui est rupture le rend vulnérable et on le voit bien dans tout ce que vous dites. Ce n'est pas étonnant qu'ils pleurent puisqu'ils ne savent pas ce qui les attend; et je me dis que s'il y avait un temps qui permettait de faire le lien entre chaque transition, ce serait beaucoup mieux pour eux. Les animateurs qui les prennent en charge arriveraient 20 mn ou moins avant dans la classe et participeraient aux activités, la rupture serait moins abrupte. Je sais que tout cela est peut être utopiste mais c'est tout de même aux adultes de s'adapter aux difficultés.
J
Je veux vous dire que je compatis avec chacun et chacune d'entre vous, et me rend compte de la chance qu'est la mienne à cette rentrée scolaire : 24 inscrits en TPS/PS pour l'année mais seulement 18 fréquentent pour le moment, et 12 sont présents l'après-midi (+8 d'une autre classe de PS mais qui étaient scolarisés dans ma classe l'an passé et ne posent donc aucun problème). Avec un effectif tel que celui-ci, (c'est la première fois, les années précédentes l'effectif a varié de 28 à 32) je peux enfin donner du temps et m'attarder avec chacun. Les pleurs ont donc cessé rapidement, et l'ambiance dans la classe est très calme ! Cela me semble quelquefois irréel alors que cela devrait être notre réalité quotidienne !
Répondre
I
ça donne de l'espoir et ça montre également que ce n'est pas une histoire de personne incompétente mais plutôt de conditions d'accueil.
E
Pour moi, quelques pleurs depuis la rentrée (normal, il ne peut pas ne pas y en avoir en PS), mais ça se calme beaucoup ces derniers jours. J'ai même ma plus grande pleureuse qui n'a pas du tout pleuré depuis jeudi. Un petit fait une crise énorme tous les matins au moment du départ de sa maman : il se roule par terre en hurlant, on ne peut pas le toucher ou lui parler, il refuse tout contact. Je le laisse décharger sa colère, puis au bout de 5 minutes, il se calme et le reste de la journée se passe très bien. Pour ceux qui pleurent encore un peu le matin au départ des parents, je leur tiens la main quelques minutes, puis je leur demande si je peux la lâcher car je dois allumer l'ordinateur, ou bien aller consoler &quot;un autre enfant qui est très triste&quot;, en général ça marche!
Répondre
M
Au bout de 3 semaines les choses se sont améliorées, heureusement ! Plus de pleurs lors des séparations mais parfois des colères lorsque l'on fait une remarque ou que l'on refuse une attitude. J'ai mis en place des règles de vie mais pour certains cela est bien difficile à accepter et aussi étrange que cela puisse paraître ce sont les enfants qui ont fréquenté la crèche qui sont les plus &quot;difficile&quot; ! Heureusement que nous travaillons sur le partage car c'est la première année que je vois des enfants qui sont prêts à se &quot;taper&quot; pour obtenir ce qu'ils veulent ou qui hurlent lorsqu'ils n'ont pas l'objet convoité. Je trouve que les élèves acceptent de moins en moins la frustration... Comme le souligne une collègue, les enfants tiennent tête et nous regardent droit dans les yeux en disant &quot;non, j'ai pas envie&quot; ou &quot;tu sais quand je suis pas content je peux te mettre des coups de pieds&quot; ; c'est nouveau pour moi et pourtant je ne suis pas novice.... Mais on va y arriver même si 28 ptits bouts dans une même salle ce n'est pas toujours facile.
Répondre
I
En règle générale, l'observation montre que les garçons pleurent plus, j'attribue cela à l'attachement à la mère qui est différent, plus dépendant. Et puis notre société attribue aux filles la nécessité de se débrouiller plus tôt, il y a des exigences différentes. Oui Mickey, le midi être vidée est malheureusement logique, je pense que personne ne peut s'imaginer la dépense en énergie d'une rentrée en PS tant qu'il ne l'a pas vécue en responsabilité. J'aimerais parfois que tous ces gens qui décident pour les classes, pour les enfants viennent vivre cette réalité. Nous l'écrivons, c'est déjà ça , plutôt que ce soit tû!
M
A bien y réfléchir aussi c'est vrai que ce sont surtout les garçons de de la crèche... Hasard ? Je ne trouve pas d'explication... Mais oui on va y arriver mais à quel prix !!! En fin de matinée j'ai l'impression d'être &quot;vidée&quot; ils m'ont tout pris, et je suis d'une petite morphologie, il ne faudrait pas que cela dur trop longtemps car comme le dit mon atsem &quot;on ne va plus te retrouver...&quot;
C
Même expérience que vous tous : cris, pleurs, hurlements qui se calment de plus en plus vite! Même remarque pour les enfants qui viennent de la crèche, j'ajouterai une petit observation : c'est beaucoup les garçons... à réfléchir<br /> Il y a aussi une petite fille que je n'arrive pas à sortir de son chagrin malgré mes 30 d'expérience. Pour l'instant je n'arrive pas à avoir un doudou ou autre chose, je n'arrive pas à savoir pourquoi la maman refuse... et puis évidemment au moment des multiples séparations mais la pire c'est au moment des maudits ARE (c'est comme ça qu'on dit à Paris) et moi aussi avec ma collègue nous partons comme des voleuses avec le cœur serré. Mais il ne faut pas oublier QU'ON VA Y ARRIVER !!!!! COURAGE À TOUS
L
Rentrée avec un petit effectif ( la classe est divisée en 2 ) : 15 enfants dont la plupart étaient déjà dans ma classe l'an dernier. Donc quelques pleurs mais pas trop les 1ers jours . . . Encore quelques gémissements le matin lors du départ de papa maman mais qui stoppent aussitôt que la porte est refermée. De plus, la mise en place du travail en ateliers (autonomes et permanents) s'est faite très rapidement puisque pratiquement tous les loulous connaissent les règles d'organisation de la classe.<br /> Une belle année en perspective !
Répondre
V
A part quelques uns qui pleurent et qui me demandent tous les 3O minutes &quot;elle va venir maman&quot; la rentrée se passe bien. Le rangement est difficile mais de plus en plus d'élèves s'essayent à l'autonomie pour le tablier, les chaussures, la mise en place des ateliers et le nettoyage.<br /> J'ai en quand même un qui me pose problème car il crie souvent et surtout il me décolle toutes les étiquettes (sur le garage, sur mes tables...) mais c'est déjà mieux que la semaine dernière
Répondre
S
C'est drôle je trouve.Il a une idée fixe on dirait...futur maniaque ou un peu angoissé??? Lol
V
c'est ce que je pensais faire. Je lui ai proposé les gommettes mais il n'a pas voulu. Par contre, je vais lui mettre des étiquettes sur du carton. Le seul moment où il est plus calme c'est en salle de motricité avec les cartons et leurs étiquettes et scotch!!!
I
Pourquoi ne lui donnes-tu pas un petit atelier décollage d'étiquettes en lui précisant que celles-ci sont pour lui contrairement aux autres ?
I
Que du bonheur ! A part une petit qui commence à pleurer à la récréation,( elle n'aime pas la foule, et n'est pas allée en creche à cause de ça !) et demande maman en pleurant très fort par intermittence jusqu'à son arrivée. Elle n'accepte pas les câlins, refuse de rentrer avec mon atsem c'est grosse colère ! Mais ça viendra ! Quand il n'y en a qu'une c'est facilement gérable car on est dispo, on se relaie pour lui parler.
Répondre
I
Je te fais la même proposition que pour Natacha (1er commentaire): odeur de Maman avec quelque chose qui lui appartient.
M
arf..... Bof<br /> je n'ai jamais eu une rentrée aussi difficile... entre caprices pour certains, zéro écoute pour d'autres et même insolence (je confirme et je signe, enfants qui te regarde droit dans les yeux te dit non et même rajoute moi je veux... ou moi je ne veux pas...) pour une partie de ceux qui n'écoutent rien <br /> j'ai hélas une bonne 10aine de 'chtits bouts qui pleurent ou chouinent non-stop et alors le pire c'est à chaque moment de transition... J'ai même demandé la présence dun remplaçant si dispo pour m'aider...FIN DE NON RECEVOIR... <br /> allez je vais y arriver, je vais y arriver !!! :(
Répondre
F
Cette année j'ai la chance d'avoir eu peu de pleurs, mais pour les quelques uns une &quot;astuce&quot; d'Isa m'a sauvé. J'ai repris la boite à bisous de l'année dernière, où d'il y a 2 ans (??). Une petite enveloppe syle origami, décorée et pliée (avec notre aide) par les enfants, et en fin de première semaine j'ai demandé aux parents d'y mettre des bisous. Ils ont TOUS joué le jeu (!!!!!!) et alors qu'est ce que ça marche!! J'ai un petit tous les jours il va prendre sa boîte à bisous, et il perd ses bisous car quand il n'en a plus besoin il les oublie, mais la maman en a remis dedans le week-end dernier. Bref, j'ai eu une petite qui a pleuré non stop toute la première semaine (en PS2 et troisième chgt d'école, d'ailleurs elle change d'école fin de semaine pro encore...), dès la deuxième semaine en pleurant elle m'a demandé si elle avait le droit à sa boîte à bisous, et depuis, plus de pleurs. Merci ISA !!!!!
E
Maud, pourquoi ne pas sortir ta marionnette pour les moments de transition? En général, ça intéresse et apaise pas mal d'élèves, donc la marionnettes pourrait leur dire où vous allez aller, et venir avec vous pour les rassurer?
I
Tu n'es pas coupable de cette rentrée Maud, de nombreux facteurs entrent en jeu et sûrement le ressenti par rapport à cette réforme qui insécurise tout le monde.<br /> La réalité de ce qui les attend est meilleure que l'incertitude, c'est pourquoi avant chaque transition, il serait préférable de les prévenir, et même de leur demander &quot; Alors d'après vous qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? Où va-t-on aller ?&quot; Tu peux avoir des photos des différentes activités et faire un petit jeu pour trouver, ce qui fait que celui qui trouve est félicité et c'est lui qui va ouvrir la porte ou qui se met devant les autres .... Et puis le soir, ne pars pas comme une voleuse avec tes deux petits, mais plutôt ritualise ton départ, en leur expliquant que l'école est finie et qu'ils vont en TAP, tu peux leur apprendre une petite chanson d'au revoir, mais plus tu fuis la réalité, plus ils pensent que c'est terrible ce qui leur arrive, si tu normalises leur situation, tu les soulages.
M
Honnêtement? Je n'en ai pas la moindre idée...je suis en mode &quot;survivre&quot; en essayant de garder mon calme et de rester douce et patiente... Mais je ne suis qu'un être humain et je suis épuisée :( je m'accroche à : Je vais y arriver et apprivoiser mes petits loulous qui souffrent tout autant que moi... Le moment que je déteste le plus c le moment des TAP, je dois quitter la classe avec mes 2 ou 3 chanceux qui ne restent pas... Je trouve ça nul comme sortie, je pars comme une voleuse et une petite dizaine se remet a pleurer ca me creve le Coeur...
I
Alors comment proposer une transition qui soit à la fois surprenante et sécurisante puisque c'est clairement ton point noir ?
N
Si je met à part ma petite louloutte qui HURLE dès le départ de sa maman et à chaque moment de transition (évidemment), HURLE à la cantine, HURLE au dortoir, épuise tout le monde, y compris ses petits camarades qui se bouchent les oreilles (un petit m'a dit un jour où elle n'était pas là &quot;elle est pas là celle qui crie?&quot;). Quand elle est épuisée, elle recharge les batteries 10 min et puis repart ... Mais bon, les circonstances familiales sont très très compliquées et nous avons décidé, nous adultes, de mettre notre patience au niveau top du top mais pas sûr que les autres enfants puissent faire pareil ...<br /> Dons, je disais, mis à part ce petit bout, je vis très bien cette rentrée, il faut selon moi accepter les pleurs, surtout ne pas dire &quot;arrête de pleurer&quot; mais dire à l'enfant qu'on le comprend, que c'est difficile, on le sait mais qu'il va grandir, que maman reviendra toujours le chercher etc.<br /> Moi, je me sens bien parce que la majorité de mes petits arrivent souriants à l'école ... et leurs parents aussi!
Répondre
N
Oui, elle a même 2 doudous et une sucette mais je crois qu'elle pleure parce qu'elle vit l'école comme une séparation car à la maison, tout n'est que séparation en ce moment (papa incarcéré depuis août, frères et soeurs (issus d'une 1ère union) repartis chez leur papa ... Elle sent le mal-être de sa maman c'est sûr et peut-être ne s'autorise-t- elle pas à l'&quot;abandonner&quot; en vivant bien ses journées de classe (psycho de comptoir peut-être mais on réfléchi et on essaye de trouver). J'ai contacté les services de la PMI pour une aide à la maman ...<br /> Par contre, dès lundi je vais demander à la maman d'emmener un foulard ou autre avec son odeur, cela pourra peut-être l'apaiser ... il faut essayer. Merci pour l'idée Isa!
I
Est ce qu'elle possède un doudou ? Est-ce que sa maman accepterait de lui laisser quelque chose qui lui appartient type foulard, ti-shirt ?