école petite section

Je poursuis notre projet annuel autour de l’aménagement de la classe.

En période 1, nous nous sommes intéressés au besoin de bouger des élèves et à la manière de répondre à celui-ci dans une adaptation de son espace-classe.

Une étude a été menée, sur la base du volontariat, certains d’entre vous ont choisi d’observer des élèves-témoins pour valider ou non une organisation nouvelle et dynamique.

L’exercice d’observation a révélé toute la difficulté à ajuster son aménagement. Les élèves choisis étaient souvent des élèves-problèmes qui ont invalidé la notion de bouger comme nous l’entendions dans notre protocole : mouvement = détente = concentration. Cela révèle combien mener une étude s’inscrit dans le temps et plus encore quand les sujets d’observation ne se situent pas dans la moyenne mais plutôt dans la zone critique.

Il est normal de ne pas voir de résultats immédiats avec des profils qui questionnent bien au-delà du simple fait de bouger.

Cependant, j’ai remarqué pour celles qui ont participé que l’observation a été bénéfique et que cette attitude de « chercheur » a apporté une motivation à comprendre et à poursuivre. Ce qui démontre ce que je ne cesse de prôner, c'est-à-dire prendre le temps de s’extraire pour regarder différemment ses élèves afin d’être au plus près d’eux. C’est à la fois paradoxal (recul = proximité) et pourtant c’est ce qui renforce l’intérêt pour ses élèves et pour son enseignement. Et nous savons combien cet élément « motivation » est essentiel dans la pratique pédagogique.

Pour la période 2, j’ai choisi d’explorer l’opposé du bouger en terme de besoin et de nous pencher sur le besoin de repli, de repos, de calme chez l’enfant.

Et comme souvent quand je pense à une chose, une personne vient m’apporter ce que je cherchais, comment expliquer ce phénomène ?

Hier , dans un commentaire, Sébastien est venu décrire son coin repos :