Super courage, super forme
Les vacances passent, le souffle ralentit, les yeux se reposent, l’esprit se calme et se ressource, l’ailleurs invite à l’oubli du quotidien, et puis le retour se profile inévitablement ; sans retour pas de vacances, la rupture permet de se retirer pour mieux avancer, d’éclairer le chemin dans une mise à distance souvent difficile à faire en dehors de ce temps .
Revenu de cette parenthèse, le présent reprend son rythme, l’esprit et le corps sont disponibles et renforcés. La vie a été oxygénée. Chacun a une super forme, mais a-t-il un super courage ?
Souvent le retour s’accompagne d’une certaine angoisse, mille détails viennent perturber le sentiment de paix acquis. Le désir de s’accrocher à ces derniers jours de vacances semble indiquer que le travail n’aurait rien d’agréable qui puisse contrebalancer les regrets de fin de congés et serait même source d’ennuis pour celui qui ressent cette angoisse.
Comment considérer son métier comme une chance pour soi, comment se dire « J’ai un bon travail » et envisager son retour avec courage ?
Une seule question pour ce premier jour de blog, une question à prendre pour soi en son for intérieur, à interroger à un moment ou à un autre : en se couchant ou bien en repassant ou e en regardant le plafond ou en courant.. peu importe !
Une seule question pour continuer la mise à distance et ne pas se laisser envahir trop vite et éviter les mille détails qui nuisent au bon retour.
« Quel sens cela a-t-il d’être enseignant à l’heure actuelle ? »
Ça commence fort diront certain(e)s…
Oui parce que j’ai une super forme et un super courage !
Ravie de ce retour parmi vous.