Avant les réponses, les questions face à la colère des petits enfants: Les travaux de Richard Tremblay module 2
Notre intention commune est de répondre aux épisodes de colère et d’agressivité de la manière la plus juste possible en visant une posture éducative qui favorise le contrôle de soi pour l’enfant.
Dans cette perspective, les différentes étapes passent par un état d’ouverture d’esprit. Cela signifie de freiner les préjugés qui sont à la manœuvre assez souvent et qui tendent à mal interpréter les comportements. Pour cela, les travaux de Richard Tremblay nous ont éclairés concernant la nature agressive que chaque être humain porte en lui à sa naissance. L’enfant apprend à maitriser celle-ci avec l’aide de son entourage. Les adultes se montrent compréhensifs mais déterminés et ne se dérobent jamais face à ses élans agressifs.
L’observation in situ de la colère que nous menons durant deux semaines ( avant et après les vacances) contribue à nous mettre en état de présence face à ces phénomènes. Afin de trouver des solutions, il est important d’être véritablement connecté à cette préoccupation.
Lorsque nous observons, nous sommes authentiquement tournés vers l’émotion des enfants qui se mettent en colère. Nous ne subissons pas le phénomène, nous l’accueillons avec intérêt. Cet état de présence est indispensable pour entrer dans un processus de résolution.
Intention commune, état d’ouverture d’esprit, état de présence, nous pouvons amorcer la réflexion collective.
Dans un premier temps, plutôt que de nous précipiter sur des réponses, je souhaite que vous laissiez libre cours à toutes les questions que ces situations de colère déclenchent en vous.
C’est pourquoi chaque commentaire de cet article ne doit contenir qu’une ou plusieurs questions. Il est vraiment important de passer par cette phase de questionnement avant de vouloir trouver des réponses. Je vous demande donc de respecter cette règle de dialogue.
Aucune question n’est stupide et c’est extrêmement intéressant de livrer celles suscitées par tous ces phénomènes colériques.
C’est seulement après cette phase de questionnement que nous nous pencherons sur des solutions qui ne seront que du domaine de l’intuition puisque personne ne peut prétendre avec certitude savoir exactement quelle est la meilleure attitude.
Participant avec vous à cet échange, voilà pour ma part, les questions que je pose et auxquelles pour le moment, je n’attends pas de réponse :
- Face à la colère, la sévérité de mes réactions dépend-elle de mon humeur ?
- Ai-je besoin de crier pour faire cesser une colère ?
A votre tour de vous interroger ….