Fin du fil rouge: Agressivité
Pour conclure ce passionnant fil rouge de l’année 2017-2018, je vous confirme que ,suite à votre souhait, nous consacrerons un module l’année prochaine à la relation aux familles.
En réalité apparaît l’impérieux besoin d’ouvrir le champ d’action plus largement , les chances de désapprendre l’agressivité au petit enfant sont meilleures si toutes les personnes de son entourage y veillent ensemble.
Le rôle des adultes est de protéger les enfants et de les accompagner à devenir des adultes respectueux et épanouis. Enseigner sans se soucier de l’être en devenir c’est manquer à sa responsabilité.
L’enseignement et l’éducation sont indissociables et si l’éducation revient prioritairement aux parents, les professeurs sont également des passeurs de vie. C’est pourquoi les uns ont besoin des autres et inversement.
Enseigner est notre métier, collaborer avec les familles est notre métier et pourtant la seconde tâche est bien moins explicitée que la première et en toute logique ,les enseignants craignent cette confrontation. C’est une réaction normale quand cet aspect professionnel n'a pas été correctement appris et qu’on le rencontre tous les jours.
Il n’y a aucune évidence à savoir construire une relation de confiance et de respect mutuel. La proximité attise les craintes, crainte d’être envahi, crainte d’y perdre sa place, crainte d’être remis en question ….
Mon souhait est de définir avec vous la meilleure distance, de vous accompagner dans la construction de liens satisfaisants, de vous permettre de développer une présence forte et accueillante, de soutenir une position de non-jugement. Tout cela est un travail qui demande engagement et détermination, et nous le ferons ensemble !
Merci encore pour les passionnants débats et votre confiance lors de vos participations.
A l’année prochaine !
Que chacun de nous fasse un retour sur lui-même et extirpe et anéantisse en lui tout ce qu'il croit devoir anéantir chez les autres. Et soyons bien convaincus que le moindre atome de haine que nous ajoutons à ce monde nous le rend plus inhospitalier qu'il n'est déjà.