Question sur la propreté des petits élèves par Lulu

Publié le par isa

Question sur la propreté des petits élèves par Lulu

Bonjour et un grand MERCI pour ce blog si riche!!!
Voilà quelques semaines que la rentrée est passée et j'ai dans ma classe un petit élève qui n'est toujours pas propre la journée.
Il est scolarisé à plein temps (dont restaurant scolaire) et nous avons droit à plusieurs "accidents", petits et gros d'ailleurs, au cours de la journée...
J'ai beaucoup discuté avec la famille qui me dit que leur enfant n'est pas propre...
Je fais quoi??? L'atsem de la classe ne peut quand même pas passer son temps à changer un enfant!
Je sais que les textes en la matière sont très flous.
J'ai besoin de vos conseils!!!
Merci d'avance.
Lulu

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M
Bonjour,<br /> Mon fils va avoir 4 ans en mars, depuis sa rentrée en septembre il a malheureusement des accidents de "pipi" tous les jours. Il y a eu un mieux avant les vacances de Toussaint, mais depuis la situation stagne malgré tous nos efforts. Il se retient et refuse d'aller aux toilettes alors que nous le voyons bien gigoter sur sa chaise...<br /> Quand il est concentré sur une activité, il semble oublier ses besoins et refuser de s'interompre jusqu'à ce qu'il mouille son pantalon. A savoir que je suis tombée enceinte en Août avant sa rentrée, et que notre allaitement a pris fin à peu près à la même période.<br /> <br /> L'école ne nous a pas fait de remarque par contre l'association qui gère le périscolaire et la cantine menace de ne plus accepter notre fils si la situation ne change pas. <br /> <br /> Nous sommes complétement démuni et avons l'impression d'avoir tout essayé : discuter, l'encourager, le féliciter quand il n'a pas d'accident, nous montrer plus ferme et le gronder, le laisser mouiller voir fesses nues (d'ailleurs on a l'impression que quand il est nu il va plus volontiers au toilette).<br /> <br /> Que pouvons nous faire d'autres ?
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I
Bonjour Marine, <br /> Je comprends ton désarroi. Le personnel de l'école a une bonne attitude parce que nous savons bien qu'il faut beaucoup de patience avec ces petits oublis et plus cela devient problématique pour les adultes et plus l'enfant régresse. Est-il possible de demander aux encadrants du périscolaire de lui proposer les toilettes assez régulièrement ? En fait, il est important que les adultes agissent de manière à aider l'enfant. C'est donc eux qui doivent faire de la prévention en pensant à proposer les toilettes à ton fils avant qu'il ne manifeste son envie soit par la parole soit par l'attitude ( gigoter sur sa chaise...). Avec un enfant qui n'est pas encore tout à fait propre, on peut le solliciter toutes les demi-heures dans un premier temps. D'autre part, on ne peut plus exclure un enfant de l'école pour ce motif. Dans le cadre du périscolaire, il faut voir le règlement et si aucune notification n'est prévu en cas de pipi dans la culotte, il n'y aucune raison de le refuser. Il ne faut surtout pas gronder ni humilier ton enfant, il faut au contraire l'encourager, lui dire toute la confiance qu'on a en lui pour parvenir à se contrôler, cela ne doit pas être regardé comme un problème mais plutôt comme une étape qu'il n'a pas encore franchie et pour laquelle vous le soutenez. Ill faut le valoriser dans son rôle de grand frère et dans la chance et l'intérêt qu'il a de grandir. Tout cela va rentrer dans l'ordre, encore un peu de patience Marine.
K
Bonjour ai le meme probleme,mais avec plusieurs petits! Je suis intervenus pour q une petite ne mange plus a la cantine,car elle faisait caca...et les autre ne dorment plus a l ecole tant qu ils ne sont plas propres.les parents les ramenent a 15h15.
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M
Bonjour, je souhaiterais avoir un avis et comprendre un peu ce qui se passe dans la tête de ma petite puce. Lise à eu 3 ans le 19 septembre 2019 et à fait sa rentrée en septembre. 15 jours avant la rentrée elle ne voulait pas entendre parler de propreté de slip.... J'ai du 8 jours avant la rentrée enlever son sa couche tout en la rassurant même si elle ne l'avait pas décidé elle. A la rentrée elle était propre niveau pipi mais pas caca. Elle peut rester la caca dans le slip un bon moment sans nous le dire (peur d'être rouspéter Je suppose) A chaque fois qu'elle a un accident "caca" elle me dit "j'y arrive pas c'est dur de faire caca". Avant les vacances d'octobre la maitresse me dit que ça commence à être compliqué pour elles de devoir la changer plusieurs fois par jours. Pendant les vacances net évolution de sa propreté elle demande lorsqu'elle veut faire caca. Et va aux wc plusieurs fois sans soucis. Depuis dimanche elle recommence à faire caca dans son slip et a dire que c'est dure qu'elle n'y arrive pas et accident de nouveau à l'école. J'ai acheter 2 livres afin de dédramatiser la chose mais ça recommence comme avant. Chaque matin Lise me dit "je veux pas aller à l'école" ou "j'ai peur de la maitresse". Je ne sais pas quoi faire pour l'aider à vaincre cette peur qu'elle ne sais pas me décrire avec des mots. merci pour votre réponse
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I
Bonjour Mayeur Tu me dis que ta petite fille a entamé son apprentissage de la propreté une semaine avant la rentrée scolaire et que depuis elle a des moments de retenue mais aussi des moments de relâchement. Tout cela me semble normal, cumuler cet apprentissage et une rentrée scolaire demande des efforts importants de contrôle de soi. Ta petite fille en te disant que c'est "dur" englobe tout ce qui lui arrive, tout est difficile pour elle. La meilleure attitude est de ne pas dramatiser, de ne surtout pas la disputer, mais de lui exprimer ta confiance, de lui dire que tu sais qu'elle va parvenir à retenir son caca pour faire comme les autres enfants , comme tout le monde et aller ou demander les toilettes aux premiers signes. Elle doit comprendre que vous êtes là pour l'aider dans cet apprentissage et non pas là pour la punir ou la réprimander. Elle va alors se sentir en confiance et moins stressée par l'obligation de réussir immédiatement. Comme tout apprentissage, celui-ci demande du temps, les adultes doivent se montrer patients et proposer régulièrement à l'enfant un passage aux toilettes, c'est à eux d'y penser pas à elle pour le moment. D'autre part, le retour à l'école après les vacances est souvent un moment de régression , on a l'impression qu'on recommence tout depuis le début et finalement tout rentre dans l'ordre après quelques jours. Bon courage à toi.
L
Bonjour, mon fils aura 3 ans fin octobre et vient de rentrer en petite section maternelle, depuis la rentrée il a un "accident pipi" environ 1 jour sur 3 ou 1 jour sur 4 une seule fois par jour. Hier l'atsem de la garderie du soir m'annonce qu'il doit être propre avant la fin du mois (soit dans 3 jours d'école). Depuis le passage de la nouvelle loi l'école ne peut "à priori" pas le renvoyer à un détail près sur lequel je ne trouve aucune information : mon fils est inscrit dans une école privée. Ma première question est qu'est-ce que l'école a le droit de faire précisément ? Ma deuxième question est que puis-je faire pour y arriver au vu du temps imparti et au vu du fait que les "accidents" sont très ponctuels (ce qui signifie qu'il "sait" être propre) ?<br /> Merci d'avance
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L
Merci beaucoup, oui il parle et même très bien mais je pense qu'il à peur que ce qu'il est en train de faire au moment où il a envie d'aller aux toilettes disparaisse et qu'il ne pourra plus continuer à s'amuser en revenant. On travaille dessus et j'espère que cela va vite s'améliorer.<br /> Encore merci
I
Bonjour Laure, je constate que ton fils a eu peu de pipi culotte malgré son jeune âge et que ceux ci sont à mettre sur le compte du bouleversement que représente l'entrée à l'école. Ce n'est pas à l'atsem de te mettre au pied du mur comme elle l'a fait, et que ce soit une école privée ou publique, la loi est la même pour tous. Ton enfant est inscrit à l'école et il a une obligation d'assiduité. Seuls ses parents peuvent faire la demande par écrit pour un aménagement de son temps scolaire ( notamment la sieste à la maison), la décision de le renvoyer chez lui pour défaut de propreté ne pourrait se prendre qu'en accord avec vous et après rendez-vous avec l'enseignante voire la directrice (teur). Concernant le travail d'apprentissage, je suppose que tu fais déjà tout ce que tu peux avec lui. La manière la plus efficace est de lui proposer régulièrement ( toutes les heures au début) d'aller faire pipi, l'enfant apprend à demander mais à l'école c'est parfois difficile, c'est pourquoi tous les adultes doivent anticiper et proposer régulièrement dans les premiers mois. Est-ce que ton fils parle ? C'est l'obstacle du langage qui crée un frein dans cet apprentissage. Bon courage Laure, tout va rentrer dans l'ordre.
S
Bonjour mon fils a eu 3 ans le 25/08 il est rentré lundi en ps il était très pressé de rentré à l'école d'ailleurs quand il arrivé super content ensuite il a pris peur de tous les enfants qui hurlé depuis il me dit tout le temps je veux pas allé a l'école je veux resté à la maison avec maman et le plus gros soucis c'est que la propreté c'est pas encore impeccable mais son 1 er jour aucun accident et pourtant l'atsem m'avait déjà dit on voit que c'est un enfant qui est toujours resté avec vous faudra peut-être faire une derogation pour le récupérer l'après-midi car ça fait long toute la journée pour lui que la maîtresse m'a dit que c'était un amour, mardi 2 accidents un pipi et 1 caca mercredi à la maison aucun accident par contre toute la journée je veux pas aller à l'école et aujourd'hui jeudi il a fait pipi et caca 2x on m'a appelé pour me dire de ramener du change et l'atsem m'a reparler de le récupérer avant la cantine et aussi que quand elle lui propose le WC il dit non et ensuite il fait juste après elle a l'impression qu'il le fait exprès, je comprends bien que c'est pas marrant pour elle je suis embêter mais ça fait que 3 jours d'école ça fait 2x qu'elle me parle de pas le laissé toute la journée si je vais le récupérer il va se dire j'ai réussi avez vous des conseils svp<br /> (petit détail il n'es pas dans la classe qui était prévu apparemment personne ne sais pk ils ont du se trompé car il connaissait la maîtresse et l'atsem depuis 3 ans car elle avait eu son frère et du coup il se retrouve avec des nouveaux professeurs une maîtresse lundi et mardi et un maître jeudi vendredi donc aujourd'hui le maître première fois et l'atsem il ne l'a connaissait pas non plus) je suis perdu
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I
Bonjour Sophie, merci de toutes ces précisions concernant ton petit garçon qui entre à l'école. Je pense qu'il faut se donner du temps pour voir comment ton fils va s'adapter, il est encore trop tôt pour envisager de changer son rythme. En général, il faut environ 15 jours pour que l'enfant ait les repères et ne soit plus stressé comme il peut l'être en arrivant. Il est évident qu'il y a une grande perturbation liée à ce changement important dans sa vie. L'enfant peut exprimer le désir d'aller à l'école et en même temps être très inquiet. D'autre part, la décision se prend avec l'enseignante, c'est elle qui est responsable de ton fils. L'atsem donne son avis mais n'a pas à intervenir dans ton choix. Ton petit garçon manifeste son sentiment d'être perdu dans ce nouvel univers et c'est normal, mais il va s'y adapter comme tous les enfants le font. Je crois vraiment qu'il ne se contrôle pas, cette régression ( redevenir bébé) est plus forte que lui, il ne faut pas l'accabler, il est préférable de lui dire que ce n'est pas grave, que cela va aller et que dés qu'il se sentira bien à l'école, il n'y aura plus d'accident de ce genre. Plus on focalise sur cela et plus on renforce cette régression, ce désir inconscient de revenir en arrière au plus près de sa maman. Concernant la répartition dans les classes, ce sont des décisions de l'équipe pédagogique, les parents n'ont pas cette possibilité de choisir. C'est vrai que plusieurs maitres c'est plus perturbant, mais d'un autre côté, ça permet aussi d'avoir cette complémentarité ( homme-femme). Sois confiante Sophie et encourage ton petit garçon à trouver plaisir à l'école.
J
Bonjour,<br /> Les posts étant assez anciens, je ne sais pas si j'aurai une réponse, mais je lance une petite bouteille à la mer...<br /> Mon garçon va faire sa rentrée dans quelques jours en PS, il aura 3 ans en octobre... et il n'est pas propre. Il fait bien quelques pipis sur le pot, mais pas suffisamment pour qu'on le considère propre, surtout qu'il n'est pas autonome et rechigne vraiment à y aller, bien qu'il voit sa soeur d'une année seulement de plus y aller.<br /> Je suis très angoissée par cette rentrée... J'ai peur qu'on me dise qu'on ne peut l'accepter, que l'on se moque de lui, qu'il se sente différent... Je n'ai pas la possibilité de le scolariser seulement le matin, et il va devoir faire journée entière avec cantine, plus périscolaire le soir. <br /> Coté pratique, que dois-je faire ? Prévenir l'enseignant et l'Atsem ? Ou miser sur le fait que de voir les autres y aller va "débloquer" quelque chose ? Lui laisser une couche ? Mettre un slip avec 6 rechanges dans un sac ? :/ Je suis perdue et terrorisée à la place de mon garçon... qui lui ne parle que d'aller à l'école !
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I
Bonjour Justine, je continue de répondre sur des articles anciens et ce sujet est toujours d'actualité. L'apprentissage de la propreté est souvent en lien avec la nécessité pour l'enfant de ne plus porter de couche, cette nécessité correspond une raison suffisamment motivante pour accepter et réussir à contrôler sa vessie. Tu écris que ton garçon a vraiment envie d'aller à l'école, il y a donc pour lui une raison à faire des progrès dans cet aspect de sa vie et il y a donc fort à parier que la régularité de la fréquentation des toilettes avec les petits copains va l'aider à parvenir dans cette conquête. Actuellement, tu peux l'aider à s'y préparer en lui proposant les toilettes ou le pot de façon régulière ( environ toutes les demi-heures ou heures) . C'est contraignant mais progressivement l'enfant en tire de la satisfaction et parvient rapidement à se contrôler. Et à la rentrée, tu signales à l'enseignante qu'il peut encore avoir des petits oublis parce qu'il est en phase d'apprentissage mais que vous y mettez tout votre possible. Les enseignants apprécient que les parents montrent leur volonté d'action et en sont compréhensifs la plupart du temps. La chose à ne pas faire est de culpabiliser l'enfant, il faut lui montrer les avantages qu'il va tirer de ne plus avoir de couches et l'encourager avec confiance. Enfin, plus aucun texte ne dit qu'un enfant peut être renvoyé à cause de ce souci, c'est dans le dialogue, dans la compréhension de part et d'autre ( il faut bien comprendre que si beaucoup d'enfants ne sont pas propres , l'organisation de la classe va s'en trouver gênée: quand l'atsem change un enfant, elle n'aide plus l'enseignant à l'encadrement des autres petits enfants), chacun fait un effort de son côté, l'enfant ne se sent pas stigmatisé et rapidement il comprend son intérêt à conquérir son autonomie. Justine, ne mets pas trop de pression à ton enfant, plus tu t'inquiètes et plus il perd sa confiance en lui. Il a besoin de sentir que tu lui fais confiance et crois moi cela va lui être indispensable tout au long de sa scolarité. J'espère que mes propos t'auront un peu rassurée.
A
bonjour,<br /> nous avons pris la décision de scolariser notre fils en Belgique. nous avons visité deux écoles. Nous avons fait le choix d'une petite école, il y a 11 enfants dans la classe de notre fils qui a fait sa rentrée aujourd hui. L'Ecole belge a recruté un psychomotricien et des vraies puéricultrices. il y a deux institutrices dans la classe d'accueil. (ce qui correspond à TPS chez nous). ils prennent les enfants avec des couches culottes, fini donc les humiliations dans la classe. l'apprentissage de la propreté se fait à la maison ET en classe avec les adultes qui entourent les enfants.<br /> je ne comprends pas cette différence de moyens. <br /> Nous n avons pas les moyens de nos ambitions pour nos enfants. C'est TRISTE.
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A
oui et heureusement qu'il y a une majorité d enseignants qui fait bien son job et avec passion. je ne dis pas le contraire, je dis simplement qu'on manque cruellement de moyen pour que chaque enfant puisse trouver sa place et avancer à son rythme.
I
L'essentiel Anatolia est d'avoir trouvé un lieu sécurisant pour ton fils. Je ne pense pas qu'il faille généraliser à partir de ton expérience personnelle, il y a en France de très très bonnes écoles maternelles avec des enseignants motivés et bienveillants. Il suffit de lire ce blog pour s'en rendre compte.
A
Bonjour Isa et merci pour votre retour. L entretien a eu lieu. Il n a pas ete possible de negocier. Je suis perdue. Jeudi jour de l entretien, aucun accident. L entretien était focalisé sur le fait que Adam bouge trop, il renverse les bacs à jouet, il jette l eau à terre que l atsem a préparé, à l avance, pour que les enfants puissent boire. A la cantine, selon l institutrice il mobilise trop l adulte. Bref il faut qu il se pose en plus de travailler sur la propreté. Donc elle suggère comme je vous l indiquais que le matin il aille chez une nounou et que l après midi il reprenne sa scolarité pour faire la sieste???<br /> Mon mari lui a indiqué que s il revient à 13h30, le temps qu il trouve son sommeil il sera 14h environ. Et nous savons qu il fait une sieste de deux heures. Donc il se réveillera vers 16:00. Donc la solution qui nous a été proposé et de le mettre à l école à 12:30 pour aller directement au dortoir. En conclusion, il faut que notre fils se pose mais on va le faire courir: nounou le matin manger rapidement pour prendre le bus pour aller en classe. Je ne comprends pas... En plus j ai une autre inquietude : jeudi soir l urine de mon fils était jaune très foncé. Et il reclamait de l eau "eau pléplé" cest comme cela qu il dit s il te plait. D'habitude quand il urine dans son pot, on ne peut pas dire si cest de l urine ou de l eau car la couleur du pot est vert fluo. Jeudi soir son urine était presque marron. Et en plus il reclamait de l eau comme jamais auparavant. Je suis en plus d etre perdue tres inquiete sur le traitement de la situation faite par linstitutrice et l atsem . dois je le maintenir dans cette ecole. Samedi matin, nous etions mon fils et moi en voiture. Je suis demande si "s" l'atsem est gentille. Mon fils me répond non et crie pipi.
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I
Votre petit garçon est jeune, ce changement important dans sa vie ( école) lui remémore des ruptures successives qu'il a eu à surmonter durant sa toute petite enfance, il est assez normal qu'il réagisse et se montre plein d'émotions face à ce bouleversement. J'ai bien compris que l'enseignante et l'atsem souhaitaient être soulagées d'une surveillance qu'il leur impose vu son agitation (réflexe lié au sentiment d'insécurité qu'il ressent pour le moment). Elles ne sont pas sans solution et propose un accueil progressif, ce qui n'est pas une déscolarisation. Certes, le groupe et la collectivité représentent des difficultés pour un enfant si jeune, l'aider en le scolarisant l'après midi à trouver le sentiment de sécurité qui lui manque est une étape. Cela demande réflexion, pour le moment votre fils n'est pas bien et manifeste un comportement régressif qui indique ses difficultés à intégrer la vie scolaire. Pourquoi ne pas accepter cette transition durant une semaine ou deux afin de voir si cela lui permet de trouver le calme et l'apaisement ? Il a déjà vécu des ruptures, il me semble prématuré d'envisager un changement d'école pour le moment.<br /> <br /> Je reste à ton écoute
A
bonjour à tous,<br /> mon fils a fait sa rentrée le 10 09 2018. lundi 01 10 , l'institutrice me dit qu'elle ne peut le garder car trop d'accidents. elle propose de rechercher une nounou et de le mettre à l'école l'après midi. Mais l'après midi, il dort : il fait la sieste de 13h30 à 15h30 environ. je ne comprends pas du tout cette proposition.<br /> nous rencontrons l'institutrice qui est aussi la directrice ce jour. j'appréhende cette rencontre. je ne veux pas imposer cette rupture à mon fils qui en a déjà eu 3 dans son parcours ( abandon à la naissance, placé en pouponnière, puis sorti de pouponnière pour aller en famille ponctuellement, puis arrivé en France donc a du quitter son pays natal). Bref, je ne veux plus de rupture pour mon fils. <br /> QUE FAIRE??? il a 28 mois. à la maison, il y a aussi qq accidents mais pas autant qu'à l'école. <br /> je veux bien proposer à son institutrice de prendre des congés pour venir aider l'école s'il manque du personnel mais pas de RUPTURE.<br /> que faire que dire?<br /> merci pour votre retour.
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I
Beaucoup de changements effectivement ont ponctué ses 28 mois de vie, et je comprends Anatolia ton désarroi. La proposition de venir à l'école l'après midi me semble étrange, quel est le but de ce choix ? Il y a bien eu une explication, il faudrait que l'enseignante la donne. Ce que je peux te dire c'est qu'il n'existe aucun texte officiel qui permet de refuser l'école à un enfant qui y est inscrit. Je pense qu'il est important de mener une éducation à la propreté ( comme tu dois le faire, j'imagine) à la fois souple ( on ne punit pas l'enfant qui a fait pipi dans sa culotte) et à la fois exigeante ( lui proposer régulièrement toutes les demi-heures afin de créer des automatismes et d'éviter les accidents, progressivement on espace). Ton argument qui désigne le trop grand nombre de ruptures comme néfastes à ton fils est le meilleur que tu dois défendre avec l'enseignante. Reste dans le dialogue et prends en compte le point de vue de cette professionnelle mais défends ton point de vue. C'est une affaire de quelques semaines la propreté lorsqu'on agit comme je viens de te le décrire. Bon courage Anatolia
A
Bonjour. Mon fils a 3 ans 1/2. Il est totalement propre depuis 3 mois (jours, nuits, pipi, caca). Il est rentré à l ecole cette annee. Il n a pas eu d accident les 2 premieres demies journees, et a eu 3 accidents pipis le 1er jour plein, 1 accident pipi et 1 caca le vendredi. Jeudi soir, la maitresse a exercé la menace de l exclusion. Le lendelain, je l ai informé qu il etait totalelement propre chez nous. Elle m a pratiquement traité de menteur devant tout le monde, et j ai ete convoqué chez la directrice lundi matin car je l aurais agressé (j ai juste hausser le ton car je ne suis pas un menteur, et que je trouvais disproportionné de priver mon fils de scolarité et qu il n aie pas droit comme tous à l ecole). Lundi, la directrice me fait la morale sur mon comportement, et me reconfirme que si cela ne change pas il ne pourra etre admis. Entre temps, je me suis renseigné ce week end et lui oppose l article L113 m autorisant à deposer mon fils à l ecole. Reponse: " ne jouez pas avec moi sur le terrain juridique". Bref, mon fils etait propre et regresse; on ne peut pas parler, et discuter du fond du probleme, on se fait traiter de menteur, et je redoute que mon fils soit la victime de cette situation. J ai conscience que j ai tapé un peu fort avec ce genre de personne butée qui ne veut rien entendre, et que les atsem n ont pas que ce role à jouer, et que le personnel est reduit, et que ci et que la, mais nous sommes des citoyens, payons nos ir, taxes diverses, et je considere que ce n est pas à nous de payer le manque de moyens alloués à l Ecole publique en privant notre enfant de l apprentissage. J irai au combat s il le faut. Mais je me pose une question: au bout d une semaine, avoir l intention de renvoyer (pardon: de ne pas prendre on ne renvoie pas) un enfant pas propre parce qu il n est pas propre chez eux, est ce normal, ne faut il pas lui laisser le temps de s adapter à ce nouvel environnement? Combien de temps lEtat va t il attendre pour donner des moyens humains plutot qu opposer parents et enseignants?
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I
Bonjour Arnaud, je suis navrée pour ton fils et toi, je déplore que les enseignants soient aussi rigides parfois et que l'intérêt de l'enfant ne soit pas LA priorité. Tu as raison dans le fond, la forme aurait sûrement dû être plus mesurée mais je sais combien l'émotion de la rentrée peut faire perdre le sens de la mesure. L'adaptation et le contrôle de lui de ton fils dépendent en grande partie du sentiment de sécurité qu'il peut ressentir, celui-ci s'acquiert grâce à la confiance exprimée. Cette confiance est celle de ses parents envers lui, également grâce à la confiance qu'ils ont dans les personnes à qui ils le confient. Evidemment, il doit aussi se sentir rassuré par ces personnes mais s' il détecte ( et les enfants sont très forts pour cela) qu'une tension existe entre les deux pôles de sa vie, alors il est insécurisé et manifeste à sa manière ( pipi-caca pour ton fils ,d'autres vont hurler pendant des heures, d'autres vont tenter de s'enfuir, d'autres vont se rendre malades....). C'est pourquoi je ne saurais te conseiller de tenter de rétablir un échange constructif avec l'équipe enseignante, certes elles sont les professionnelles et ont la responsabilité d'offrir le meilleur accueil et de réfléchir à des solutions dont l'intérêt de l'enfant est supérieur au reste mais il n'est pas possible de rester figé dans une attitude qui aura un effet totalement négatif sur ton fils. Je reste à ton écoute.
C
J'ajoute également que pendant les matinée il n'y a aucun accident et qu'avant la sieste d'aujourd'hui l'atsem aurait amené mon petit deux fois aux WC sans succès... Est ce là une mauvaise réaction à la présence de l'atsem ou un "jeu" pour mon fils ? Je veux bien vos avis sur ce point...
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I
Bonjour Cachou et merci pour ta confiance. La réaction de ton fils à ce grand bouleversement (la rentrée à l'école) est une immense émotion qui lui fait perdre le contrôle de son corps pourtant acquis avec fierté d'après ce que tu m'expliques. Les enseignants et atsem sont prompts à réagir dans ta situation et je pense que c'est sûrement lié à la rentrée qui est toujours difficile en petite section. Cependant, il est une chose certaine, c'est qu'il n'est plus possible de renvoyer un enfant pour non propreté, il n'existe aucun texte en ce sens, donc en toute logique, ton enfant doit rester à l'école, il est inscrit et il a droit comme tous ses petits camarades au même temps de présence à l'école. Avant d'entamer un bras de force avec l'équipe enseignante, essaie de montrer toute ta volonté à apaiser la situation. D'autre part, on ne culpabilise pas un enfant de 3 ans parce qu'il s'est "oublié", rien n'est intentionnel pour lui, il ne peut pas faire autrement, donc plutôt que de le gronder, il faut lui expliquer ce qui lui arrive: " Tu es un peu perdu à l'école et tu as sans doute peur de faire dans les toilettes de l'école, c'est normal, tu vas apprendre petit à petit et bientôt tu ne feras plus dans ta culotte parce que tu sauras. Ne t'inquiète pas, c'est un petit passage et ça ira mieux dans quelques jours." N'hésite pas si tu as de nouvelles questions , bon courage.
C
Bonsoir, bonsoir !<br /> Je suis maman d'un charmant petit garçon de 3 ans depuis juin, tout le monde est d'accord, il est intelligent et comprend bien même si il ne s'exprime pas encore clairement. Il est entré à l'école, en campagne, il y a quelques jours, cela faisait un mois et demi qu'il était propre et faisait ses siestes sans accidents à une ou deux exceptions prêt. On lui répète régulièrement de demander les cacas et les pipis et d'aller aux toilettes / pots. Lundi jour de rentrée, nous avons eu un accident (aujourd'hui je sais que c'était pendant la sieste), puis un nouvel accident a son accueil périscolaire (c'était tout nouveau il n'y avait pas été le matin...), le lendemain, accident à l'école pendant la sieste mais pas a la structure d'accueil ! Le mercredi il était en périscolaire toute la journée, aucun accident rien, une journée parfait y compris pendant la sieste.. Et ce soir paf, appel de l'école : 2 cacas cet après midi pendant avant et après la sieste (mais pas pendant !!!). L'école le met dans une sorte de probation jusqu'à la semaine prochaine cela dit on n'a pas manqué de me rendre le sac de sommeil avec la couverture qui était propre mais les affaires sales dedans... Bref, on me conseil d'expliquer à mon enfant que sa maitresse ma appelé pour me dire son mécontentement etc... Ok je m'excécute. Mais il n'y a que là bas et pendant la période de sieste que ça arrive... Et puis mon petit n'a que 3 jours d'école à son actif avec en prime la découverte du bus et du périscolaire et de la cantine... Il a tout juste 3 ans, n'est il pas un peu rapide de déjà vouloir le renvoyer des siestes alors qu'il n'a pas encore pu s'acclimater à ce nouvel environnement ? D'autant que je sais de source sure que l'atsem est "impressionnante" pour les petits et le mien est TRÈS sensible ! A noter que la nuit il n'y a plus de pipi ou de caca dans la couche depuis 3 jours... Que suis je censé faire ? Je conçois la difficulté que représente ce genre d'accident pour le corps enseignant mais nous sommes en campagne, le papa de mon enfant est commerçant et je fais 120 km aller retour chaque jour pour travailler, notre budget nounou pour nos petits était quand même à 1220 euros... Je ne peux pas me permettre aisément d'en reprendre une nouvelle et l'ancienne a déjà pas mal de boulot ! Et aucune n'a envie de faire le transport avec d'autres petits pour aller chercher mon grand... Bref je désespère. Je suis prête à faire les efforts nécessaires pour aider mon enfant à s'acclimater à l'école et essayer d'être propre, mais le corps enseignant et les atsem ne réagissent là pas un peu trop promptement et sans accompagner plus mon enfant qui pourtant me rend fière de par ses progrès ? Comment lui expliquer les raisons pour lesquelles d'un coup il n'ira peut être plus à la garderie qu'il aime pourtant beaucoup et que tout les efforts et progrès qu'il a fait en ces 4 jours n'auront menés qu'à son exclusion pendant la demi journée ? N'est ce pas déjà mettre un petit enfant innocent en situation d'échec dès le début de sa scolarité ? Cela me ferait surement moins mal au cœur si nous n'avions pas fourni autant d'efforts pour le préparer au mieux à la propreté, à cette nouvelle étape de sa vie et à son bien-être. L'exclusion sur la demi journée est elle la seule et unique solution envisageable ? Et aussi tôt ??? Merci de votre réponse.
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S
Bonjour,<br /> Alors merci pour tous vos messages qui me "rassurent" un peu.<br /> Je suis enseignante en TPS PS et maman d'un petit garçon de 3ans toujours pas propre (mais alors pas du tout du tout). Je suis donc confrontée aux deux aspects.<br /> D'un côté, je comprends les maîtresses qui en ont marre parce qu'avec des atsem qui peuvent se partager entre plusieurs classes, on se retrouve toute seule avec 25-30 élèves et c'est alors très compliqué de s'éclipser pour en changer un (ou alors faut emmener tout le groupe, bonjour l'intimité!). Parce qu'on n'a pas la possibilité de les laisser tout seuls 10 minutes, les 29 qui restent!! Il faut donc réussir à "choper" une atsem/collègue/stagiaire/service civique pour garder le groupe et s'éclipser avec l'élève qui en a besoin. Pas facile... (Pour autant cela ne justifie pas des paroles blessantes ou des situations absolument intolérables comme laisser l'élève sale toute la journée!)<br /> Alors si vous avez des trucs et astuces, les maîtresses, je suis tout ouïe!<br /> <br /> Et si vous avez des trucs et astuces pour mettre mon fils propre avant la semaine prochaine, je suis aux aguets... Il était en crèche jusque là (et visiblement le "mouvement de groupe" vers les toilettes ne lui a ouvert les yeux), donc si l'école ne veut pas de lui, je ne sais pas quoi faire. Plus de place en crèche, pas de nounou, de papy/mamy disponible... Bref, c'est moi qui suis stressée par cette rentrée (un comble pour la maîtresse!).<br /> Merci à tou(te)s...
Répondre
I
http://tice33.ac-bordeaux.fr/Ecolien/LinkClick.aspx?fileticket=gCQPD58KSPE%3D&tabid=6168&language=fr-FR<br /> Simone, ton fils peut devenir propre très rapidement et s'il refuse avec toi, il se peut qu'il comprenne assez vite à l'école comment faire en regardant les copains. La régularité des sollicitations va lui permettre de mieux se contrôler. Ne te stresse pas avec cette "mauvaise anticipation", fais lui confiance.
T
Bonsoir, alors voila mon fils a commencer l"ecole ce mardi.. Il es propre depuis fin aout sauf la nuit. Depuis mardi donc hier et aujourdhui il a fait 4pipi sur les 2jours et ce pendant les matinées car je le laisse pas l'aprem le temps qu'il s'y adapte vraiment. Son instit et latsem sont super elles le changent a chaque fois qu"il fait sur lui mais ca me derange enormement! Je pense que oui cest leur travail mais elles ne doivent pas passer leur journee a faire sa! Mon petit dit a linstit qu'il a peur, de quoi? Cest mon premier enfant je suis assez jeune, je stresse enormement. Vous trouvez normal qu'il passe par là? Je le gronde absolument pas je parle enormement avec lui je l'emmene au wc avant d'entrer en classe.. il dit qu'il a honte.. Ca me fait de la peine pour lui cest un garcon tres reserve pensez vous qu'il pourra casser sa "carapace" ? Jattends vos reponses en esperant que vous allez me rassure..
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I
Bonjour Tulin, merci de l'intérêt que vous portez au blog. Une rentrée scolaire est un moment de grand bouleversement dans la vie d'un enfant, c'est normal qu'il manifeste d'une façon ou d'une autre son appréhension. Il parle de peur, c'est la peur de ce qu'il ne connait pas et du sentiment de rupture, d'un seul coup, il est coupé de ses habitudes, de ses repères, des visages familiers pour se retrouver dans un univers qui lui est totalement inconnu. Alors, il perd ses "moyens" et ne parvient plus à faire ce qu'il réussissait auparavant ( être propre par exemple). Il ne contrôle absolument pas et s'en trouve "honteux" mais il a autour de lui des adultes compréhensifs (enseignant, atsem, parents) et il va parvenir à surmonter ce passage difficile qui est nécessaire pour qu'il grandisse et se sente fort. Cette expérience de séparation est pour lui un "rite" de passage, c'est grâce à cela qu'il commence à construire son autonomie, celle dont il aura besoin adulte pour être épanoui et bien dans sa vie. Le fait qu'il soit réservé n'en fait pas un être fragile, c'est une personne sensible qui développera son potentiel dans des directions différentes que le petit extraverti. Il faut lui faire confiance, c'est d'abord cela qui va l'aider et lui dire que c'est normal d'avoir peur est sûrement le message dont il a besoin "Oui tu as peur, tu ne connais personne et l'école c'est nouveau pour toi mais bientôt tu auras l'habitude et tu seras bien content de retrouver ta gentille maitresse et tous les copains de la classe". Bon courage Tulin, essayez de ne pas trop vous angoisser.
L
bonjour <br /> Mon fils va avoir 3 ans en novembre , nous avons attendu le mois d'octobre pour le faire rentrée afin de lui permettre d'etre plus autonome .(garde chez un assistante maternelle)<br /> Mais voila la rentree a eu lieu et malheureusement des accidents de pipi avec et pas simple pour faire la sieste en collectivité .<br /> la deuxieme semaine mon fils tombe malade le lundi donc j appel la directrice qui est aussi sa maitresse pour prévenir de son absence.<br /> Elle me dit texto ; nous avons des problemes avec votre fils il n est pas propre , dérange a la sieste donc soit il change aprés les vacances sinon sait l exclusion!<br /> Je ne sais pas quoi faire , le remettre chez mon ass mat au bout d'une semaine d'école . je sais vraiment pas quoi faire.
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I
peut-être faut-il évoquer la situation identique de l'aîné et demander un peu de patience envers le petit. Bon courage à vous.
L
Oui effectivement , mon aine a fait ça rentrée aussi dans l école ,il y de ça 6 ans , des accidents aussi mais pas eu de discours comme cela . j espère sincèrement que cela va changer car sinon je pense écrire a l inspection académique.<br /> Merci
I
Bonjour, Merci de la confiance accordée. Cela me parait un peu juste de la part de l'enseignante d'estimer que votre enfant n'a pas sa place à l'école au bout d'une semaine seulement. Les problèmes de propreté reviennent souvent lors de changements importants dans la vie d'un enfant et cette rentrée à l'école est un grand changement. Il ne faut pas se braquer, il est préférable de demander un peu de patience afin de voir si les choses vont s'améliorer. De votre côté, ne reprochez pas à votre enfant son manque de propreté, il n'y est pour rien, c'est certainement dû à l'émotion de ce bouleversement de vie. J'imagine qu'il venait juste d'être propre avec vous et qu'il a des petites rechutes quelquefois, non ?
J
Bonjour, <br /> Mon fils de 5 ans est encopresique il lui arrive donc de faire caca à la culotte. Par exemple hier il a fait 2 fois à l'école et la maîtresse et l'atsem sont à chaque fois très en colère! Aujourd'hui il a recommencé juste avant une sortie scolaire et elles n'ont rien trouvé de mieux à faire que de le punir en le laissant avec son caca aux fesses de 11h à 16h30 quand je le récupère. .. je suis scandalisée! En plus dz l'inconfort et des moqueries il a maintenant les fesses toutes irritées :-( je suis vraiment très énervée contre l'école et en ai mal au ventre à l'idée de le remettre à l'école lundi, je ne sais pas quoi faire, à qui me plaindre... merci pour l'aide que vous pourrez m'apporter.
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N
Réponse à Isa. : Et bien moi la mienne à l'école de ma fille en petite section elle est pas professionnel du tout et dès que ma fille fait caca bien évidemment sans le vouloir dans sa culotte parce que elle est a la découverte de son corps, l'ATSEM râle sans arrêt pour changer la culotte de ma fille et ça c'est pas normal et même que l'ATSEM commença raller auprès de la maîtresse de ma fille et ça c'est encore moins normal.
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N
Bonjour. J'ai lu ce que vous aviez laissez sur ce site. Je trouve ça scandaleux que l'ATSEM se plaint du moins c'est ce qui laisse entendre dans votre message, qu'elle ne veut pas perdre son temps à changer cette élève alors que normalement c'est son rôle. Je suis persuadé que cet enfant ne fait pas exprès de faire dans sa culotte et que vous pourriez l'accompagner au lieu de laisser ce message sur ce site incompréhensible. Avec votre message ça ne donne pas du tout envie de laisser son enfant à la maternelle. Je suis carrément déçu, horrifié et surprise de votre message. C'est votre boulot à tous d'accompagner les enfants vers l'autonomie et vous vous enfants si c'était lève en mettant un message sur un site. Si son papa ou sa maman savait que vous parliez de son enfant je pense qu'il serait horrifiés tout comme moi.
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I
C'est le sentiment que chacun a. Pour autant dans bien des écoles, il y a des atsem très professionnelles en
A
bonjour je lis votre article jai 24 ans jeleve ma fille seul elle a 3 ans et a fait sa rentré ya moin d'un mois et plusieur accident pipi sont arriver lors de la sieste juste avant sa place a lecole elle etait ala creche pendant 2 ans et propre ala creche et ala maison 1er jour decole la maitresse se plain que ma fille est super active 2 eme jour elle a f pipi et se plain 3 eme jour elle me dit que ma fille est parti de la classe elle ne la trouvais pas puis lon retrouver dans les toilette entrain de faire pipi ma fille demande toujour si on ne lecoute pas elle y va puis les jour senchaine ou je suis convoquer tt les jour harceler et menacer de jetter ma fille de lecole moi je nest pas le choix jai trouver du travail mais il me faut le permis donc je suis la conduite si on la prend pas la journer je suis bloquer pour le travail et pour la conduite je nai ni parent ni famille avec moi ni ami et subire des remarque de latsem vous pouvez la gardez chez vous vous travailler pas moi jai pas ltemp jai 35 enfant a moi tt seul sauf que moi en aide soignante javai 50 patient et jamais jai dit jai pas le temps je trouve ce comportement degeulasse tout est organiser pour degager votre enfant aujourdhui aussi je demande sil y a la cantine le mercredi psk jallais ala conduite elle me dit oui faut la recuperer a 13h30 je dit ok a 13h05 lecole mapel et me dit jai oublier de venir chercher ma gille jetai telment enerver jai du signer un billet de retard hors cetai malgrés moi
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I
Audrey, je ne comprends pas ce que tu veux me demander.
J
De fait, Noa n'a pas perdu 2min de temps de classe mais bien plus! Il a fallu le changer, calmer la classe qui se moquait, et en plus lui faire essuyer. Combien de temps a-t-il fallu? Ne valait-il pas mieux de le laisser aller jusqu'au toilettes qui sont à 5 mètres de la salle de classe? Je suis très en colère et aussi très triste pour mon enfant qui est déjà très réservé et très timide en classe. Il ne mérite pas ça et d'ailleurs aucun enfant ne mérite un tel châtiment! Essayer d'imaginer la scène avec VOTRE enfant! C'est affreux, non?
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J
Bonjour, mon fils qui est au CE1, a demandé à la maîtresse pour aller aux toilettes, elle lui en a refuser l'accès ( car il ne faut pas perdre 2min). Noa est dans la même école depuis toujours, il a toujours été fragile en ce qui concerne les besoins, toute l'équipe enseignante sait qu'il ne peut pas se retenir... et pourtant... <br /> Du coup, il s'est uriner dessus. tous ses camarades se sont moqués de lui et comme si cela ne suffisait pas, la maîtresse l'a forcé à ramasser avec du sopalin devant tout les autres élèves! Violence physique, humiliation? Est-ce normal? Je dois vous préciser que j'ai travaillé en école maternelle et primaire et je n'ai jamais vu une telle chose arriver! Dois-je en informer l'inspection académique?
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I
Bonsoir Julie, je comprends ta colère et je la partage. Ton fils n'aurait jamais dû connaitre une telle situation humiliante au sein d'une école qui est un lieu de protection et de bienveillance avant d'être un lieu d'apprentissage. Il est important que ton fils sente qu'il n'a rien fait de mal et que son incapacité à se retenir dans cette situation était normale et que bien des adultes n'auraient pas pu tenir également. Dans ton cas, j'irais voir cette enseignante afin de lui exprimer ce que ton fils a ressenti et ce que tu as également ressenti face à sa réaction, en espérant qu'elle exprime des regrets et des excuses, si le dialogue n'est pas possible, la directrice ou le directeur est l'interlocuteur à privilégier.
K
Bonjour,<br /> <br /> Je viens de lire la majeure partie de vos commentaires et comprend tout à fait la problématique des maitresses et maîtres de TPS/PS/MS et GS. Je m'insurge aussi face au travail qui est demandé aux enseignants de maternelle avec toujours plus d'enfants en classe et de moins en moins de moyen. Nous ne sommes pas enseignants mais avons un petit garçon de 3 ans et 2 mois qui a fait sa rentrée en TPS en septembre, avec une acquisition de la propreté en juillet 2015. Notre petit tait en crèche depuis plus d'un an 10 heures par jour (nous travaillons tous les deux à 1h de route de notre domicile). Question intégration à la collectivité nous n'avons jamais rencontré de problèmes aux dires de l'équipe de la crèche bien au contraire : enfant intégré, participatif, curieux, appliqué, gentil, "obéissant", etc... Aucun problème de propreté de juillet à septembre 2015. Il est vrai qu'il porte une couche pour dormir car il a un sommeil très profond et ne se rend pas compte qu'il fait dans sa couche en dormant (cela change en ce moment et il arrive qu'il se réveille pour nous dire qu'il a fait pipi dans la couche et qu'il faut le changer... on l'invite à alors à aller aux toilettes et on en profite pour lui expliquer l'intérêt d'y aller donc avant le dodo et au moment de se lever... il y est très réceptif)... Cela étant, la rentrée s'est très mal passée car il a refusé d'aller avec ses petits camarades aux toilettes et a commencé à faire pipi et caca dans sa culotte... Nous avions rencontré la maîtresse à cette occasion dès les premiers jours d'école en lui expliquant que c'était sans doute l'école qui l'impressionnait (complexe qui accueille les enfants de la maternelle au lycée) car nulle part ailleurs la question de non-propreté n'apparaissait... Elle nous a dit ne pas se formaliser en début de rentrée mais comme ce souci se présentait surtout les après-midis (à ce moment-là la maîtresse se retrouve seule), elle nous a quand même, au bout d'une semaine, indiqué qu'elle ne l'accepterait plus les après-midi... Nous avons immédiatement dû solliciter la crèche pour bénéficier d'un accueil (qui n'était pas garanti en raison des disponibilités) et surtout dû trouver quelqu'un qui pouvait récupérer notre enfant à l'école et le déposer à la crèche... Pendant une semaine, je n'ai pas dormi et me suis énormément inquiété pour notre fils... Nous avons essayé de lui demander les raisons d'une telle attitude... Il a seulement su nous dire "c'est pas bien de faire dans la culotte, la maîtresse m'a dit je te mets cul nu et e te donne la fessée"... Sur ces paroles, je me suis effondrée et suis retournée voir la maîtresse qui m'a dit n'avoir jamais eu de tels propos mais qu'effectivement elle le réprimandait quand il faisait sur lui... Je suis comme sceptique car nous n'avons jamais prononcé ces mots et le petit n'a guère pu les inventer... Il est bizarre d'ailleurs que depuis ma discussion avec elle, le petit n'a plus jamais prononcé ces mots... Cela étant, nous avons placé notre fils à la crèche les après-midis grâce à une amie qui se charge de le récupérer après la cantine et le déposer à la crèche... Au bout de quelques jours, il a recommencé à s'ouvrir et à nous parler de ses journées... Et de fin septembre aux vacances de la Toussaint, nous n'avons jamais connaissance d'incidents de non-propreté (sauf 2 pipis à la cantine mais là ils s'agissait d'accidents aux dires de l'aide maternelle... Ne sont pas allées assez vite jusqu'aux toilettes... rien de grave)... Lors de la réunion de classe, la maîtresse nous a confirmé que tout allait bien maintenant et que le petit n'était plus aussi réservé qu'en début d'année, qu'il était très intéressé, curieux, appliqué, etc... Mon mari et moi retrouvions notre fils comme nous le connaissons... Pendant les vacances de la Toussaint, nous l'avons mis à la crèche tous les jours (obligations professionnelles) et il a fait sa rentrée le 2 novembre dernier. Et là catastrophe, il recommence à faire caca dans sa culotte (c'est arrivé 2 fois)... Ne sachant pas les raisons de ces "accidents", nous sommes allés voir la maîtresse pour savoir s'il s'agissait d'accidents ou autres... Elle nous a déjà reçu d'une façon très froide et hautaine en nous précisant qu'elle n'avait que très peu de temps à nous accorder ("5 minutes pas plus")... Elle nous dit simplement que le petit a fait caca dans sa culotte... Nous essayons de comprendre comment cela est arrivé et elle nous dit "il ne me dit pas qu'il doit faire caca"... Nous lui avons à nouveau expliqué que c'est bizarre car ça n'arrive qu'à l'école et que l'on aimerait comprendre ce qui se passe... elle nous a tout simplement dit que notre fils n'était pas un enfant propre et qu'elle ne pourrait plus l'accepter. D'ailleurs elle nous a indiqué que l'inspection nationale de l'éducation interdisait aux enseignants d'accepter les enfants "pas propres" et que nous devrions nous renseigner sur ce fait, que ce qu'elle fait avec notre fils est une réelle exception (nous apprenons ce jour-là que de nombreux enfants de sa classe font régulièrement pipi et que le pipi n'est pas un problème mais le caca de notre fils oui... ne change-t-elle pas les enfants qui font pipi ? Si oui, la problématique est donc la même avec d'autres enfants, qui eux, ne sont exclus...). Elle s'est complètement fermée et le dialogue a été rompu car elle nous indiquait que nous l'accusions du problème lors que non, nous constations seulement que ce problème ne survenait qu'avec elle et nous avons même attiré son attention sur le fait que notre fils nous dit toujours "je ne fais rien à l'école, laisse -moi tranquille, je ne veux plus en parler"... Là-dessus elle s'est énervée en nous montrant les activités qu'ils font... Nous avons essayé de lui expliquer que nous savions pertinemment que notre enfant ne disait pas la vérité et que nous cherchions à comprendre la raison d'un tel comportement : "y-a-t-il un souci dans la classe, a-t-il un comportement spécial à votre égard ou à l'égard de ses camarades..?" Enfin bref essayer de comprendre... Pour elle, tout va bien mais il n'est pas propre... Elle suggère même de le changer de classe... voire d'établissement... Car d'ici la fin de la semaine si ce problème n'est pas réglé, elle ne l'acceptera plus ! Aujourd'hui nous sommes complètement perdus, notre fils s'est à nouveau renfermé sur lui-même et lorsqu'on lui parle de l'école, il nous dit juste "j'aime pas l'école, j'aime pas la maîtresse"... Et ensuite, il se renferme et ne veut plus parler avec nous... Je sais que vous, vous être de l'autre côté, mais ne pouvant pas avoir de dialogue ouvert avec la maîtresse, nous en sommes même venus à penser demander un rdv ave la direction mais nous craignons des répercussions sur notre fils... Désolée d'avoir été si longue mais j'avais besoin de parler... ou du moins d'écrire... pour me vider un peu de ce poids très lourd ! Au plaisir de lire vos remarques et conseils de professionnels/lles de la petite enfance...
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I
Bonjour Ketten et merci de ta confiance et de ton intérêt pour le blog.<br /> Tu n'as pas à être désolée d'avoir été aussi longue, c'est important de pouvoir exprimer tout ce qui pèse et qui encombre les pensées. J'apprécie bien au contraire cette liberté de dire et je sais combien elle aide. En lisant ton message, je me disais que les enfants étaient très doués pour dire combien leurs difficultés étaient grandes face aux bouleversements de leur vie mais que les adultes n'avaient pas toujours les clés pour décoder. Visiblement, votre petit garçon n'a pas trop envie de grandir (évidemment c'est passager) et l'école est un grand pas à franchir pour lui. La crèche et l'école sont deux lieux bien différents et lorsqu'un enfant arrive à la crèche sa manière de manifester son désaccord est bien moins visible qu'à l'école. D'autre part, tu as raison de rappeler que les conditions d'accueil sont inégales et qu'un adulte pour 30 enfants à l'école c'est beaucoup trop chez les petits. Je crois que le problème de la propreté est l'arbre qui cache la forêt, bien sûr c'est votre sujet de préoccupation à vous parents et à l'enseignante (et sûrement atsem), mais votre petit garçon vous dit autre chose, il vous dit qu'il ne veut pas grandir parce que c'est pour le moment douloureux pour lui. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de solution, il va surmonter ce passage difficile si les adultes ne cherchent pas à mettre cette responsabilité sur les épaules de l'autre (l'enseignante sur vous ,et vous sur l'enseignante); il a besoin d'adultes solidaires qui l'accompagnent dans cette traversée. Plus il sentira de l'animosité entre vous et plus il se sentira en insécurité et ne pourra arrêter son désir de régression. C'est incontrôlable pour lui, il ne doit pas être disputé parce qu'il fait dans sa culotte, il ne doit pas avoir un interrogatoire dés qu'il sort de l'école. Il a besoin d'entendre que "oui c'est difficile de grandir, que ça fait peur parfois , que vous ses parents vous avez aussi eu peur d'aller à l'école, que c'est normal d'avoir envie de redevenir un bébé, parfois en faisant pipi et caca dans sa culotte, mais qu' on ne peut pas s'arrêter de grandir, c'est comme ça, et qu'il y a beaucoup de choses intéressantes quand on grandit et qu'il racontera ce qu'il fait à l'école quand il en aura envie". Il avait clairement progressé avant les vacances de la Toussaint mais la reprise est souvent difficile et il faut bien se dire que les avancées sont toujours précédées de reculs comme si on prenait un élan. C'est ce qui est en train de se passer avec votre petit garçon, il prend son élan mais il va progresser et vous en serez étonnés. Faites lui confiance et faites confiance en cette maitresse, mais si cela vous est impossible alors effectivement ce sera compliqué voire très compliqué. Je sais que c'est un changement d'angle de vue que je vous propose mais il n'y a que comme ça que vous pouvez arrêter cette spirale dans laquelle vous êtes.
C
Bonjour, <br /> <br /> posts intéressants. J'ai ce problème avec mon fils qui vient de se voir refuser la continuité de sa scolarisation. L'école, au bout de 2 semaines, me dit qu'ils ne l'accepteront plus parce que l'ATSEM en a eu assez un matin où il y a 3 cacas par terre, où tout le monde a potentiellement marché dedans. Sachez que la 1ère semaine, il n'y a pas eu d'accidents (il s'est retenu pour la grosse commission, et pour la petite, pas de problème). La 2e, il n'avait plus trop envie d'y aller. Il n'y avait pas d'accidents tous les jours, mais parfois 2 ou 3 en 1 jour; voilà, j'en suis là. Résultat : mon fils me fait n'importe quoi là, maintenant, chez moi, puisque l'école n'est pas permise (parce qu'on manque de personnel et que les ATSEM pètent des câbles en torchant les gamins). Je vais donc travailler 6 jours par semaine parce que mon enfant est un peu plus lent (et désormais pertubé). Je vais aussi voir un pédo psychiatre, pour qu'on me dise que la collectivité, c'est la norme. Foi de moi, il va en prendre pour environ 20 ans, et moi, fille de la crèche collective, et membre de la FPT, je crache sur ce système de merde. On ne va pas rentrer dans le texte de loi, pour se voir donner raison de toute façon mais aussi pour se faire entacher d'une procédure administrative là où il ne devrait y avoir que compréhension ; mais vous l'avouerez, le système est déficient, quand on sait que d'autres communes acceptent les "accidents" 1 fois/jour, pendant 2 mois. <br /> La finalité ? Je pense que je vais mettre mon fils chez ass. mat. comme pour ses 3 première années pendant 1 an (vive la régression pour un enfant de 3 ans qui me demande le soir : alors, ça s'est bien passé à la biblidothèque maman ?"), parce que nous bossons tous les 2 et que les problèmes de places en garderie nous prendrait un temps dont on ne dispose plus. <br /> Vous aurez sans doute plein d'arguments à présenter, plein de dialogue, mais une chose est sûre : quand l'école m'a appelée pour me dire qu'ils ne l'accepteraient plus lundi prochain (c'était un jeudi), j'en ai chialé de rage, car à 3 ans, mon fils est capable de jouer avec d'autres, d'aller vers les autres, d'écouter ce qu'on lui demande, et de me répéter mot par mot La souris verte, visiblement entendue le jour même. Mais voilà, il n'est pas entièrement propre.
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I
Caro, je comprends ton amertume et ta colère. Est-ce que ton fils est propre chez toi ? C'est sûr que cela fait un peu tôt pour décider d'une exclusion selon moi, mais je vois bien aussi tout ce qui est demandé aux atsem en cette période de nouveaux rythmes scolaires et une rentrée c'est particulièrement difficile. Tu vas me dire que c'est notre travail et c'est vrai, mais tel que je lis ton commentaire, je vois bien que toi aussi tu perds le contrôle et tu t'énerves comme a pu le faire l'atsem qui a dû changer ton fils un certain nombre de fois. Il reste que l'apprentissage de la propreté peut se faire rapidement et qu'il n'est pas définitivement à la porte de l'école, enfin ton petit garçon n'y est pour rien, pour le moment, il est un enjeu entre deux parties "adverses" et ce n'est pas bon pour lui, et c'est en cela que je regrette ce qui se passe dans les écoles qui renvoient trop vite des enfants chez eux., aucun dialogue de confiance ne peut s'établir dans des situations comme la tienne, or pour une scolarité il est indispensable de créer des liens de confiance entre la famille et l'école. Garde le contact.
C
pour clore le débat : c'est illégal ! http://www.magicmaman.com/,mon-enfant-n-est-toujours-pas-propre-peut-on-le-refuser-a-l-ecole-maternelle,2473405.asp
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I
Droz, l'inspecteur d'académie ne se déplacera jamais pour ce type de problème. Faisons preuve de discernement et commençons par le dialogue entre adultes, ça me semble être la première attitude à tenir. L'enfant n'a pas vraiment envie que ses petits accidents deviennent le sujet de discorde entre ses parents et son enseignante. Le conflit évité est le seul moyen de l'aider à surmonter son problème.
D
Sachez que la loi n'autorise en aucun cas l'exclusion d'un enfant de trois ans scolarisé pour le seul motif qu'il ne serait pas propre ! Envoyez leur l'inspecteur d'académie !
I
Bonjour Anne Marie<br /> Merci pour ta confiance. C'est vrai que c'est une drôle de situation, je n'ai jamais entendu qu'on rappelait des parents pour un change. Cela signifie que lorsque les élèves se blessent dans la cour ( bleu, plaie...), personne ne les soigne ou elles appellent les parents ? Évidemment ta petite fille va devenir propre, il faut de la patience mais dans ce contexte, n'y a t-il pas risque de créer un frein en la culpabilisant d'une situation qui ne la regarde pas. Le manque d'atsem est dû à un choix de non remplacement et donc assumer les tâches de celle ci relève de l'organisation interne, auriez vous été appelés si l'atsem avait été là ? On ne vous appelle pas pour faire le ménage, j'imagine, donc ses tâches sont assumées . Pourquoi celle ci(change) ne l'est pas si par ailleurs on ne veut pas que ta fille soit déscolarisée ? C'est très spécial. Mon conseil serait d'aller exposer les difficultés que cela t'occasionne, le risque pour ta petite fille de faire une fixation sur sa propreté en générant une situation anormale, j'imagine qu'il n'y a pas un défilé de parents qui viennent changer leur enfant. Seul le dialogue apaisé peut aider à sortir de ce cercle vicieux. Bon courage Anne Marie
A
Bonjour camille, j espere avant tout que ca va mieux pour ton fils. J ai les meme probleme ,voire pire, avec ma fille qui a eu 3 ans en decembre. Elle est propre pour le pipi mais pas pour le caca. Actuellement sa maitresse n a plus d atsem car elle est en formation et n a pas etait remplacee. Les autres atsem de l ecole ne veulent pas la changer et nous appellent tous les jours pour que nous venions le faire a leur place et cela meme quand on leur dit que on n est au travail...( je tiens a preciser qu il n y a que le jeudi et le vendredi qu on ne peut pas y aller) . Je comprends que ce n est pas evident pour elles mais quand on vient la changer et que je vois que les tatas deux a surveiller la cours et qu il n y en a pas une des deux qui a bien voulu n ettoyer ma fille ca m enerve...<br /> Je ne c plus quoi faire car je n ai pas les moyens de payer une nounou ( un organisme me demande 1900 euros pour 80 heures par mois...) et la maitresse ne veut pas que je descolarise ma fille..c devenu un cercle vicieux...
I
J'ai bien lu cet article et si tu as lu mes précédents commentaires , tu connais ma position sur la question, cependant je ne pense pas que préconiser un bras de fer sur fond d'article de loi soit la solution. Ce problème de propreté demande de la compréhension réciproque, de l'entraide mutuelle ( parent-enseignant)
S
bonjour,<br /> <br /> ça veut dire quoi un enfant propre?<br /> ma fille ne porte plus de lange la journée et elle vient me dire quand elle doit faire pipi ou autre. J'essaie maintenant de lui apprendre à remonter son pantalon et sa culotte (car ouiii une culotte ça se remonte devant et derrrière hihihi)...<br /> Mais à l'école ça veut dire quoi?<br /> qu'elle doit aller seule à la toilette (2 ans et 8 mois),? qu'elle doit s'essuyer seule? j'ai fait un stock de jupe et de pantalon super élastique mais je me pose des questions sur ce qui va se passer à l'école.<br /> je vois que les post sont assez anciens mais peut-être une lueur d'espoir pour mes réponses :)
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I
Silvia, ta question est très pertinente, chacun imagine ce qu'est la propreté de l'enfant. Je te rassure, à l'école , être propre c'est savoir demander et exprimer son besoin. Progressivement, les enfants vont devenir de plus en plus autonomes mais à la rentrée, il est question d'éviter les pipis et cacas culotte, c'est tout.
I
Pour l'annecdote, l'année dernière j'avais un enfant de GS qui faisait tous les jours (voir plusieurs fois par jour) la grosse commission dans la culotte!! Il se changeait seul, il avait son paquet de lingettes. Mais il fallait le lui demander, car ni l'odeur, ni &quot;la matière&quot; collée aux fesses ne le dérangeait. En fin d'année, la maman l'a emmené chez une psychologue. Cette année, il est au CP et continue de &quot;s'oublier&quot;...<br /> Pas si facile de devenir propre!!!<br /> Bon courage à vous toutes admirables collègues de TPS/PS
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I
Bonjour Noblie, pas de panique, il est difficile de juger si rapidement des capacités de propreté d'un enfant sur un seul jour, d'autant plus que dans l'émotion de la rentrée , il peut perdre le contrôle de ce qu'il a acquis, si vous dites qu'il sait faire tout seul, alors cela va se caler et il va parvenir à retrouver cela. Il faut lui laisser un peu de temps, demandez à la maîtresse un peu de patience et réaffirmez qu'il est propre à la maison. Ce qui est important, c'est de ne pas le disputer si des petits accidents arrivent, cela va aggraver son inquiétude et donc ses moyens d'être propre. Il faut dédramatiser en lui disant que ce n'est pas grave, qu'il va s'habituer aux nouvelles toilettes de l'école, et qu'il doit se faire comprendre pour pouvoir demander d'y aller.
N
Mon fils aura 3ans en novembre,il était en crèche à temps plein des ces 10mois , il c'est fait opérer de l'otite ( tympon)ya 2 mois , il a un retard de langage à la maison il me demande le pot ou il va toute seule au toilette , il vient de faire sa première rentrée en maternelle, sa métreisse dit qu'il n'est pas encore propre il risquera de ne pas être accepté car je suis en formation que doivent ton faire que je le ramène à la crèche vraiment aider moi
V
Je suis étonnée de lire que dans certaines circonscriptions, les IEN acceptent des enfants en couche!! Nous c'est niet!!<br /> Pour ma part, j'ai déjà &quot;renvoyé&quot; 2 enfants depuis que j'enseigne en TPS/PS; mais c'était vraiment les gros accidents (l'enfant pataugeait dans son pipi: non seulement il fallait le changer, mais en plus il fallait laver par terre: et ça ne dérangeait pas du tout l'enfant). Il y en a même un qui arrivait au bus déjà mouillé. Et c'est certain que pendant que l'ATSEM fait ça, on est tout seul dans la classe!!<br /> Quand ce sont les petits accidents, je les garde quand même: je me dis qu'avec le temps, ça va venir!!<br /> Par contre, les couches: non!!! J'estime que je ne suis pas payée pour changer les couches!! Faut pas exagérer non plus! J'ai un enfant cette année qui est arrivée en couche; je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite; par contre après je lui ai retiré; puis j'ai expliqué aux parents. Visiblement ils ont compris. Ils ont pris l'initiative, en m'en parlant, de garder leur enfant un moment. Pourtant, je ne leur avais pas dit que je ne l'acceptais pas en classe! Mais je pense qu'ils ont pris conscience eux-mêmes que leur enfant n'était peut-être pas encore prêt!<br /> Enfin bon, ne nous plaignons pas, visiblement en Belgique c'est bien pire!!<br /> Bon courage Caro!!
I
Voici le cas de trouble qui relève d'une prise en charge psychologique et je m'étonne que ce ne soit qu'en GS que celle ci ait commencé.
C
Bonjour à toutes,<br /> je ne savais pas si je devais commenter cet article. .car je ne vois pas de solution à ce problème de propreté.. donc pourquoi en parler? mais je tenais à vous dire tout&quot; mon mal être&quot;,à quel point je me sent dévalorisée dans mon métier à force de ne servir qu 'à changer les couches!!...je précise que j enseigne en Belgique, que chez nous propres ou pas ,nous n avons rien à dire et nous devons les accepter(même si nous n avons pas toujours d 'aide astem puéricultrice etc) ;cette année j 'ai les TPS et PS j en ai 21 et je n ai que 3 enfants qui sont propres!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! tous les autres sont en couches et nous ne fesons que ça de la journée!!! sans compter ceux qui arrivent avec les couches de la veille, ou qui arrivent déjà avec le caca dans la couche dès le matin......je suis démoralisée d années en années on me dégoute de mon si beau métier...alors ça me fais toujours bien sourire d entendre &quot;le bien être de l 'enfant&quot;.....les parents ne sont intéressés que par ça &quot;il a bien fait caca pot??&quot; voilà pour eux en quoi mon métier consiste? j 'estime que ça n est pas le rôle de l 'enseignant...on devrait dire aux parents qu'on ne peut pas inscrire les enfants sans que la propreté soit acquise et je suis certaine qu'il ferait un petit effort....car nous ils savent qu 'on les accepte comme ça donc ils ne font aucun effort....car honnêtement ?pensez- vous que ça soit une super ambiance de classe ? cette histoire de propreté ça me démotive totalement car il y a des jours je ne vous raconte pas comment ça se passe avec 18 &quot;non propres&quot;...et surtout le fait qu on ne se soucie même pas de ce que je fais...à part pipi caca et il a bien mangé? tout le monde s en fiche! et en fin de compte j ai fais des études pour faire ça? du travail de crêche? et ça me touche énormément.....<br /> je précise aussi que j ai déjà eu une classe de 45TPS avec 21 enfants en couches (avec une aide)
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C
oui ISa ton blog m 'aide beaucouppppppppp Merci <br /> ça fait du bien de pouvoir partager!
I
Caro ton témoignage me peine parce que ce que tu décris est encore plus difficile que tout ce qui a été évoqué à présent, je comprends ton amertume et des évolutions dans votre métier vont, je l'espère pour toi, arriver. Je ne sais pas si mon aide sur le blog soulage un peu toutes tes difficultés mais je le souhaite.
F
Je n'ai jamais eu de PS par propre mais des TPS oui, tous les ans. En fait ce qui m'agace c'est que les parents ne nous le dise pas. Une petite vient en couche tous les matins. La maman ne nous l'a pas dit. On s'en ai rendu compte évidement le jour de la rentrée. Ce qui m'agace c'est la façon dont s'est fait. Mais je comprends aussi les parents, &quot;on&quot; met tellement la pression &quot;il faut être propre pour aller à l'école&quot;, ils craignent surement qu'on refuse leur petit en couche.<br /> J'en ai parlé au bout du deuxième jour en expliquant que comme elle était là que le matin ça ne me posait pas de souci mais que je comptais sur elle pour jouer le jeu. De mon côté je veille un peu plus sur elle au moment des toilettes, je m'assure qu'elle y va bien, je l'encourage, il faut qu'on fonctionne en équipe avec la maman. Et on s'est donné pour objectif d'enlever les couches pour la rentrée de la toussaint. <br /> Autre cas de cette année, un autre TPS qui reste tout la journée + TAPS + garderie matin &amp; soir. La maman le jour de la rentrée m'a dit qu'ils avaient enlevé les couches mais qu'il n'était pas tout à fait propre. Premier jour 5 pipis culottes, 2° jours 4 pipis culottes et 2 cacas. Ingérable pour moi. Je suis seule pdt le temps de motricité, et l'après-midi. Le deuxième jour il a fait pipi &amp; caca dans la salle de motricité, j'ai du faire sortir les enfants en récré, et aller chercher l'atsem (qui était en atelier dans l'autre classe) pour qu'elle nettoie le petit et la salle... J'en ai parlé à la maman, du coup il vient en couche... Heureusement l'atsem et moi même sommes tolérants face à toutes ses couches à changer (3/4 par jour forcément).<br /> Ce qui m'agace un peu c'est que le papa m'a dit &quot;c'était évident il est encore en couche à la maison et refuse d'aller sur les toilettes&quot;... et là j'ai bien senti que passer un contrat avec les parents ça les branchait moyennement. Je sens qu'ils sont en fait &quot;soulagés&quot; que je garde leur fils, propre ou pas. Ca viendra quand ça viendra. Bon je fais avec lui comme avec l'autre élève, mais il est moins receptif, et j'avoue que ma collègue et moi on a l'impression de se lancer dans une aventure qui n'est pas suivi à la maison...<br /> A côté de ça, impensable pour moi de ne plus l'accepter à l'école, tant il y a tout à fait sa place... Si en plus de la propreté je ne le sentais pas prêt, mais non pas du tout, bien au contraire...
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L
Comme vous tous, j'ai eu aussi mon lot d'enfants &quot;pas propres&quot; à la rentrée. La position dans mon école c'est on accueille, pas de couche ( je précise bien aux parents de mettre un change complet dans le sac) mais à la maison les parents y travaillent aussi. En général, en quelques semaines au plus tout est réglé. Il faut nous voir féliciter un enfant quand il fait pipi dans les toilettes !<br /> Pour la sieste, c'est différent, c'est plus dur. Mais là encore on accueille, même si avec les nouveaux rythmes, nos ATSEM ont moins de temps pour remettre en ordre le dortoir. Du coup, on est obligé de mettre un peu plus la pression sur les parents à ce sujet.<br /> Cette année, j'ai eu un petit garçon qui hurlait au moment du passage collectif aux toilettes. Mais il se retenait et en avait mal au ventre. Je lui ai proposé d'y aller seul avec moi mais il a hurlé de la même manière. En discutant avec la maman, j'ai compris. La famille est de confession musulmane et le corps est caché. Dans cette famille, on va faire pipi seul et on se fait disputer si on laisse la porte ouverte ! On lui a donc laissé la possibilité d'aller seul aux toilettes. Du coup, tout s'est arrangé. Et maintenant, il accompagne même le groupe aux toilettes collectifs !
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L
J'ai lu toutes vos réponses. Merci d'avoir pris le temps de le faire!<br /> Je vois que cela suscite le débat. A vrai dire, c'est le même débat qui se fait dans ma tête depuis la rentrée... Je suis partagée entre le fait de laisser cet enfant évoluer à son rythme, le temps que cela prend matériellement dans une journée au détriment des autres enfants, la pression de l'atsem, des parents qui ont peur que leur petit soit &quot;exclu&quot; de l'école (d'ailleurs, je ne me vois pas faire repartir ce petit bonhomme chez lui alors qu'il a déjà partagé avec nous plusieurs semaines de classe. Ce serait pour moi une véritable régression pour le coup).<br /> Je vais voir comment évolue ce petit bonhomme. Je refuse catégoriquement de lui remettre des couches, signe de régression du coup pour moi. Nous le mettons régulièrement sur les toilettes, nous allons continuer comme cela je crois et gérer au mieux les accidents.<br /> Quant aux textes, ils ne sont pas clairs. Dans notre équipe, au sein de l'école, nous ne sommes pas tous sur la même longueur d'onde quant à leur interprétation...<br /> Ce qui me gêne au fond, je crois, c'est que les parents laissent de plus en plus le soin à l'école de gérer la propreté de leurs enfants et oublient que le premier lieu de cet apprentissage, plus ou moins facile et rapide selon les enfants est la maison.<br /> Une année, j'avais une petite fille en classe qui &quot;s'oubliait&quot; quasi systématiquement lors des temps de repos. J'ai fini par découvrir au bout de quelques temps qu'à la maison, ses parents lui mettaient systématiquement des couches... Selon eux, à l'école, elle allait apprendre à être propre!<br /> Ahlalaaaaa, pas facile tout ça!
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I
Bobinette, c'est de la maltraitance. Et si ce collègue a fait ainsi avec ses enfants, je lui prédis des soucis qui prendront d'autres formes. Est-ce qu'il sait que c'est un moyen de torture ? La privation partielle de sommeil entraine troubles du comportement, irritabilité, instabilité motrice, il est donc en train de se gâcher la classe tout en maltraitant ses petits élèves. Indique lui qu'il est totalement dans le faux.
I
Il y a également une répercussion de la fatigue sur leur capacité à se contrôler, en ne dramatisant pas, et en expliquant qu'on peut aller aux toilettes dés qu'on en a envie, on régularise une situation banale de la vie. Lulu, je suis certaine que ce débat aura des effets sur ton souci, car rien de mieux que de prendre du recul sur une situation qui a tendance à nous envahir. Oui, effectivement il y a des familles qui n'assument pas toujours leur rôle , qui ne savent pas comment se positionner face au refus de leur enfant, et il y a des couches tellement absorbantes maintenant que personne ne ressent le besoin de franchir cette étape. C'est souvent l'inconfort, la pudeur, le besoin de liberté de mouvement qui donnent à l'enfant le signal pour quitter les couches et puis il y aussi son désir de grandir en imitant les grands, d'après Dolto si l'enfant est capable de monter 5 marches d'une échelle c'est que son développement musculaire est atteint pour contrôler ses sphincters, par contre des enjeux de pouvoir, de domination des adultes émergent qui peuvent retarder cette acquisition. Plus l'adulte le veut, et moins l'enfant y répond parce que c'est l'ambivalence de cette période d'affirmation de soi, je m'oppose pour exister; mes désirs doivent m'appartenir. L'autonomie ne s'acquiert jamais dans la force ( sinon ce n'est pas de l'autonomie mais de l'obéissance), mais toujours dans la confiance. Cela n'est pas un discours pour dire &quot;Laissez les faire&quot; mais plutôt &quot; Offrez leur un cadre dans lesquels ils se sentent en confiance pour s'élancer dans la conquête de leur liberté&quot;
B
Et que pensez-vous de ce que pratique mon collègue de PS (je le sais car nous partageons ( vive le partage!!!) le même dortoir, à savoir, réveiller pendant leur sommeil ses 2 ou 3 élèves repérés comme non propres pour les emmener aux toilettes avant ...la fuite! C'est ce qu'il a demandé à son ATSEM pendant presque toute l'année dernière. Je lui ai fait part de ma désapprobation mais selon lui, c'était la meilleure chose à faire...
J
cette année très peu d'enfants qui &quot;s'oublient&quot;... pourquoi je ne sais pas. Avec l'atsem, comme l'a évoqué Isa, nous allons aux toilettes régulièrement. Si un enfant demande, l'atsem propose aux autres s' ils veulent y aller eux aussi et emmène la petite troupe aux toilettes. C'est aussi une promenade.<br /> Seulement cette semaine un enfant n'a pas demandé et a fait pipi sur lui ... c'était au moment où je lisais le livre et il n'a pas voulu aller aux toilettes pour ne rien rater de l'histoire, a-t-il expliqué à sa maman!!!<br /> bon dimanche à tous
M
ce texte me fait doucement rigoler!<br /> Alors pourquoi accepte-t-on sans broncher mais en souffrant des enfants avec troubles du comportements! je suis désolée mais si quelqu'un me dit qu'ils sont aptes psychologiquement je lui laisse ma classe pour juger (cris-morsures-tapant tout le temps et ne parlant pas). Avant je demandais le certificat d'aptitude du médecin! je ne le demande plus car les médecins le remplissaient à chaque fois... les mêmes qui refusent de faire un certificat médical quand les enfants sont malades car la maternelle c'est pas obligatoire!<br /> <br /> Perso je n'ai pas de TPS donc je ne vais parler que pour mes PS, je dis aux parents pas de couches à l'école. si possible on allège le temps scolaire à la demi-journée. Je demande aux parents de jouer le jeu avec nous et pas de couches à la maison non plus pour la sieste. je dis aussi que pour la nuit c'est différent, je sais que cela peut être plus compliqué. Et surtout je déculpabilise les parents au maximum, je n'aime pas le terme de propreté, j'avais lu un article dessus fort judicieux, les enfants sont propres (ils sont lavés, ont des vêtements soignés) c'est juste qu'ils ne gèrent pas bien encore leur pipi... pour les aider je dis même aux parents de proposer un cadeau de grand (ca peut être un livre du coup ce n'est pas cher) quand l'enfant ne fera plus pipi dans ses culottes... C'est un moment important dans la vie de l'enfant pourquoi ne pas l'accompagner avec un objet symbolique...<br /> <br /> Après mon ATSEM est souvent furieuse car je ne refuse pas ces petits... et bien je mets la main à la pâte et je les change aussi! Le métier de PS c'est un métier à part à bien des égards. refuser un enfant qui n'est pas &quot;propre&quot; alors que l'on accepte tous les autres je trouve cela injuste et psychologiquement déstructurant et destructeur. De plus c'est aussi l'empêcher de grandir, lui permettre de pouvoir continuer à être un bébé et donc de laisser dans sa toute puissance... je ne suis pas sure que cela soit bon pour lui.
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S
Pfff ! Pas facile ces histoires de propreté ! Cette année, après 10 jours d'essai, j'ai renvoyé jusqu'à janvier deux TPS ( ils referont une rentrée avec le cru de classe passerelle)qui n'étaient pas propres du tout ( l'un s'oubliait 3 ou 4 fois dans la matinée, malgré les passages aux toilettes, l'autre un peu moins mais au moins une fois par matinée ) et pas prêts apparemment de toute façon. Le papa du premier m'a avoué qu'il mettait des couches à la maison, sinon, il s'oubliait partout et le deuxième, c'est la nourrice la veille de la rentrée qui m'a dit qu'il ne viendrait pas car il n'était pas propre ( bizarre, il a fait sa rentrée quand même ). Bref, en attendant janvier, je n'ai maintenant que 19 élèves mais je n'ai pas d'ATSEM à plein temps ( et n'en aurai jamais)et pour moi, dans ses conditions, il n'est pas envisageable de garder des enfants qui ne sont pas propres. Ma directrice, qui aurait voulu que j'accueille ( après remarques de l'inspecteur) d'autres TPS pour remplir la classe à 29 à bien compris que ce n'était pas gérable quand avec l'ATSEM, nous lui avons dit qu'elle devrait se passer d'ATSEM puisque celle-ci était préposée aux toilettes et à la serpillière de force. Je suis d'accord avec le fait que certains enfants auraient besoin de l'école le plus vite possible ( ma première année de TPS, j'ai gardé à plein temps un deux ans incontinent mais cette année-là, j'avais la grande joie d'avoir une ATSEM formidable pour moi toute seule) mais pas dans les conditions actuelles. Oui à la couche si on est au minimum 3 adultes dans des classes moins chargées, comme en classe passerelle. Oui peut-être aussi si on a 30 enfants dans la classe, un peu d'ATSEM, mais là, je rends mon tablier d'instit, je fais garderie et les enfants gardent leur couche jusqu'au retour à la maison. Je suis un peu provoc là mais j'en ai ras le bol des discours démagogiques qui parlent du bien- être des enfants quand on veut les entasser dans des classes avec un adulte sensé faire de la pédagogie différenciée, que le ppms prévoit de garder les élèves en classe lors des épisodes de grand froid même si il n'y a pas de chauffage ( ils restent dans leurs bureaux eux, à L'IA ?), de se partager les enfants des autres classes quand un instit est absent...
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I
Oui effectivement nous sommes quelquefois mis devant des missions qui ne sont pas les nôtres où se situent les limites , comment savoir que pour tel ou tel enfant il est mieux de le garder plutôt que de le renvoyer dans sa famille, ne t'est-il pas arrivé d'avoir un enfant qui ne savait absolument pas manger tout seul, l'as-tu pour autant renvoyé chez lui parce que ce n'était pas la mission de la cantine de l'école ? Tu vois c'est compliqué. A la fois, nous avons l'obligation de réclamer les meilleures conditions pour l'accueil des élèves et à la fois nous devons nous positionner pour le meilleur accueil en dépit des meilleures conditions, c'est contradictoire et difficile. ça nous interroge, on le fait et tu as raison, ce n'est pas parce que nous ne sommes pas sur la même ligne que je vous juge, oh non, je sais combien la difficulté de ce métier est grande ! J'essaie de démontrer que le regard sur une problématique peut être décentré et qu'une difficulté qu'on perçoit comme un problème en changeant son regard peut devenir moindre.
I
Isa, je commence à te connaitre et je sais que tu ne portes pas de jugement, mais ne nous méprenons pas sur ce que je dis : je tente toujours d'appréhender l'enfant dans sa singularité (nous avons plusieurs enfants handicapés à l'école et je trouve cela très bien qu'ils soient là) mais pour se faire les conditions doivent être les meilleures. Nous n'avons malheureusement pas droit au chapitre concernant les effectifs, donc il me semble que la propreté n'est pas une mission de l'ecole , et que cela permet notamment un accueil individualisé de tous.
I
C'est que renvoyer un enfant pour trois mois pour un souci qui se règle en deux semaines ( à condition de ne pas se focaliser )n'est pas dans ma façon d'accueillir ce petit ni dans la conception de mon métier. Mais je comprends parfaitement que ce soit difficile à vivre et encore plus quand les conditions les plus favorables n'ont pas été données , mais le petit en question n'y est pour rien et c'est pourtant lui qui se trouve pointé du doigt. L'école lui tombe dessus, la famille lui fait des reproches (sinon elle ne l'aurait pas mis à l'école
I
Je le savais qu'on ne serait pas d'accord, je l'avais même prévu et cela démontre bien qu'il n'y a pas une réponse à ce type de question. Il y a la position &quot; je me situe du côté de l'adulte et du collectif&quot; comme toi Isabelle et celle &quot; je me situe du côté de l'enfant : individu singulier, accepté tel qu'il se présente&quot; qui est ma position. Notre métier n'est pas d'avoir des élèves qui ne dérangent pas, qui se ressemblent tous, qui ne nous interrogent pas sur nos pratiques. Ce que j'ai essayé de vous dire et surtout à Lulu
I
Je suis d'accord avec toi Stasia, on ne peut pas tout demander et son contraire. J'ai été educatrice de jeunes enfants avant d'être instit, avec 1 adulte pour 8 on peut s'occuper de l'apprentissage de la propreté, pas avec 25 et tous les objectifs de l'école maternelle. Parce que pendant qu'on fait l'apprentissage de la propreté à 2 ou 3, que font les autres ? Je suis pour le bien être de l'enfant et moi je dis que son bien être passe par un apprentissage de la propreté à la maison, et si cela ne se fait pas, on ne peut pas être responsable de tous les maux. Je pense aussi que l'on met de l'eau au moulin de ceux qui pensent l'ecole maternelle comme un lieu de garde alors qu'on passe notre temps à construire une autre idée de l'ecole. Pour ma part, j'ai &quot;renvoyé&quot; deux enfants chez eux et bien pour le bien être de 2 adultes, et je n'ai pas honte de le dire, des adultes disponibles c'est du bien être pour les 23 autres éléves.
I
Ceci dit, je comprends très bien la difficulté dans tes conditions.
I
Ce qui est tout à fait inadmissible, ce sont les décisions d'accueillir des TPS sans une Atsem à plein temps, d'entasser des enfants sous prétexte qu'ils sont petits, et d'ailleurs tu dis bien que ton choix serait sûrement différent dans d'autres conditions. Je me place toujours par rapport à l'enfant, les contraintes que cela nous imposent passent au second plan dans la position que j'avais choisie, et dans cet état d'esprit j'ai observé durant ma carrière que les problèmes de propreté se sont toujours réglés rapidement , je n'ai vraiment pas le souvenir d'un problème insurmontable. J'ai en revanche de très mauvais souvenirs d'épidémie de poux on ne parvenait pas à enrayer, mais c'est un autre problème.
E
Je comprends tout à fait votre position, mais je me dis que si je commence à accepter les enfants en couches, j'en aurai de plus en plus... Et dans une classe d'une trentaine d'enfants, s'il faut vérifier et changer les couches d'une dizaine d'enfants chaque jour, mon ATSEM va y passer sa journée. Parce que bien entendu, la couche permet d'éviter d'en mettre partout, mais si l'enfant ne dit pas qu'il a fait dedans et qu'on ne pense pas à vérifier, il pourrait rester un moment avec une couche mouillée ou pleine de caca... Pas sûr que ce soit très agréable... <br /> <br /> Le texte précis que cherche Sara, c'est le règlement départemental des écoles. Normalement, ils sont tous inspirés d'un règlement national, donc ils varient peu entre eux je pense. Chez moi en Loire Atlantique, c'est le premier point du règlement qui dit : &quot;Les enfants dont l’état de santé et de maturation physiologique et psychologique (propreté et socialisation) est compatible avec la vie collective en milieu scolaire peuvent être admis à l’école maternelle. &quot;<br /> <br /> Personnellement, je préfère attendre que les enfants soient propres au moins le matin avant de rentrer à l'école. Pour les TPS, s'ils ne sont pas propres en janvier, on reporte leur rentrée à septembre suivant. Pour les PS, une fois leurs 3 ans passés, on fait un essai d'une matinée en couches pour voir comment ça se passe. J'ai fait ça l'année dernière avec une petite fille, ça s'est bien passé, elle est venue une semaine avec ses couches et elle a été propre ensuite. C'était une petite fille du mois de décembre, et le fait qu'elle n'ait pas été propre montrait qu'elle n'était pas prête non plus psychologiquement à rentrer à l'école. Elle avait eu un petit frère pendant l'été et vivait mal le fait de quitter sa famille pour entrer à l'école. Et bien d'attendre un petit peu a permis de lui laisser le temps de mûrir, et du coup sa rentrée plus tard s'est bien passée.
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N
Merci Emilie, c'est exactement le texte que je cherchais!
A
C'est ma première année en PS et j'ai été choquée de voir des enfants en couches le premier jour de classe, d'autant plus que les parents ne m'avaient rien dit comme s'il s'agissait d'une évidence!!! Je n'ai pas apprécié de me retrouver dos au mur (d'autant plus que j'ai encore en tête des propos d'un ancien ministre!!!) et du coup je n'ai pas joué le jeu des parents. J'ai proposé les toilettes à cet enfant au même titre que les autres et nous n'avons pas eu besoin de changer la changer la couche!<br /> Comme je ne vois pas les parents à la sortie (merci les nouveaux rythme qui nous font partir à 15h45 mais font rester les enfants jusqu'à 16h30!!!) je n'ai pas pu le leur dire mais je sais qu'une couche est toujours glissée dans son sac à dos. Pourtant il n'y a pas eu d'accidents (peut etre du fait que j'ai traité, sans le savoir, cet enfant comme un enfant propre).
S
Arf... cette histoire de propreté... <br /> Cela inquiète d'abord les parents en juin! Lors de la réunion on dédramatise, on plaisante, on explique qu'avec les deux mois d'été, le soleil, les vacances et les parents plus disponibles il y a de fortes chances que l'enfant soit propre pour la rentrée.<br /> C'est quasiment toujours ce qui se passe mais il reste l'adaptation à la collectivité et les longues journées d'école.<br /> Difficile de demander à un petit qui commence juste à se maîtriser de se contenir, de demander, d'y penser même.<br /> D'où des &quot;accidents&quot; à répétition en début d'année!<br /> La première chose est de demander à chaque famille un sac au nom de l'enfant avec un change complet (chaussettes et sac en plastique itou). Le pli est vite pris et cela autonomise les enfants qui se salissent tout en les rassurant.<br /> Ensuite, j'ai une ASEM qui a très vite repéré les &quot;pas tout à fait propres&quot; et propose plusieurs passages aux toilettes pendant la matinée. Au bout de trois semaines elle est rodée et pas d'accident à signaler hormis... hormis le vendredi... vive la réforme! On a constaté que le vendredi c'est le jour le plus &quot;mouillé&quot;! Mon ASEM n'arrête pas... Ce vendredi encore, en pleine récréation, une fillette qui n'avait eu aucun souci jusque là... A mettre sur le compte de quoi? Fatigue? <br /> Il y a aussi le cas d'enfants qui manifestent ainsi une petite régression, un malaise par rapport à l'école. J'en ai un cette année...propre les 2 premières semaines (sauf pipi à la sieste) puis pipi et caca sur lui le matin à la 3ème semaine...sans rien manifester... Alors on réfléchit, j'en parle avec lui, ses parents. Je me dis qu'il y a des choses à expliciter et qui doivent être dites.<br /> Après tout cela n'a rien d'évident les toilettes collectives, même bien pensées, par rapport à l'intimité de la maison.<br /> J'ai connu des petits ne venant que la matinée qui se retenaient et filaient aux toilettes à l'arrivée de leur parent. J'ai eu aussi, l'année dernière une petite fille soumise à un rythme trop ardu pour elle ( d'où pipi, caca tous les jours) qui a eu besoin de ne venir que la matinée pendant une semaine pour s'adapter et résoudre son souci de propreté. <br /> Maîtriser son corps ou pas, volontairement ou non, c'est signe de quelque chose: à nous de savoir quoi en réagissant au cas par cas.
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E
Etre propre à la maison c’est une chose, être propre à l’école c’est encore autre chose.<br /> En début d’année je demande à mon ATSEM d’accompagner les enfants aux toilettes en petits groupes afin de mieux comprendre pourquoi il y a certains accidents. La propreté demande de nombreuses compétences à nos élèves…<br /> Je crois que c’est aussi notre rôle de les aider à y arriver. Avec mon ATSEM , nous nous demandons : <br /> 1 si l’enfant accepte d’utiliser les toilettes de l’école : avec ses parents, seul avec un adulte, en présence d’autres élèves, pas du tout ?<br /> 2/ S’il sait exprimer ses besoins : Se fait comprendre par mots ou gestes, Demande à chaque fois qu’il en a besoin, Y va si on lui propose, Demande souvent mais ne fait pas toujours…<br /> 3/ s’il est autonome par rapport à ses vêtements : Sait baisser son pantalon, son slip, Sait le placer pour ne pas le mouiller Sait remettre sa culotte, Sait remonter son pantalon, Sait boutonner don pantalon, s’il porte des vêtements pas pratiques (ceinture, bretelles…)<br /> 4/ s’il sait faire pipi : Sait s’assoir seul, Sait faire pipi debout, Fait pipi DANS les toilettes (pas à côté)<br /> 5/ s’il sait se rendre seul aux toilettes après avoir signalé qu’il partait : y aller et revenir des toilettes seul, Y reste pour jouer à l’eau…<br /> <br /> En fonction des problèmes qu’on repère, on aide spécifiquement chaque élève, on dit aux parents ce qui pourrait aider leur enfant et les choses rentrent dans l’ordre assez rapidement  :-)
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V
Oui mais il refuse. En plus, il y a des portes aux toilettes dans notre école. Je lui ai proposé de rester devant sa porte mais non
I
Est-ce que tu lui as proposé d'y aller seul ? je parle de pudeur , pour certains enfants c'est le cas.
V
J'ai un élève dans ma classe qui refuse d'aller aux toilettes à l'école. Pour le moment pas d'oublis sauf une fois à la sieste. Il va à la cantine et je ne sais pas s'il y va là bas. J'ai peur qu'il se retienne trop et qu'il est de soucis après. Comment faire?
C
&quot;L'atsem de la classe ne peut quand même pas passer son temps à changer un enfant!&quot; Et si, malgré tout en début d'année, c'est courant en TPS/PS. Cette année, j'ai des PS/MS. Parmi mes PS, il y en a dont les parents ont attendu la rentrée pour faire ce travail de propreté. Sans doute avaient-ils besoin de l'école pour y arriver. J'ai aussi accepté pour un élève incontinent une couche culotte tant il y a à faire dans d'autres domaines (c'est un MS mal voyant jamais scolarisé). L'ATSEM lui apprend à aller sur le WC et à remettre sa culotte. Nous sommes à l'heure de la bienveillance et à l'éducatif et c'est bien pour que l'enfant grandisse sereinement. C'est lourd à gérer et épuisant pour les 2 adultes. Il faut sans cesse revoir ses objectifs à la baisse.
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A
Je suis d'accord : on ne devrait pas priver un enfant d'école sous prétexte qu'il n'est pas propre... <br /> Mais dans notre académie, les IEN sont clairs : pas d'enfant pas propre en PS et au besoin, on le &quot;renvoit&quot; temporairement jusqu'en novembre ou en janvier ou bien on ne le scolarise que le matin où il y a moins d'accident en général.<br /> Dans ma classe, j'ai eu 2 ans de suite des &quot;gros accidents&quot; avec 1 élèves qui ont duré presque toute l'année... c'était une ou 2 fois par semaine. Mon atsem a changé et lavé les enfants. L'atsem de l'autre classe PS de notre école, accepte aussi de changer et de laver en cas d'accident mais ma collègue ne veut pas d'enfant pas &quot;propre&quot; dans sa classe...<br /> Nous avons scolarisé aussi des enfant incontinents qui portaient la couche et que l'on changeait 1 fois par jour.<br /> <br /> C'est difficile à gérer ces histoires de propreté. En juin, j'essaye de dédramatiser auprès des parents des futurs PS car sinon il y a parfois de terribles pressions familiales sur les enfants pendant l'été.<br /> <br /> J'ai moi même mis la pression à mes enfants et je n'en suis pas très fière aujourd'hui.<br /> Mes 2 enfants n'étaient pas propres à la veille de rentrée en PS : mon fils ne voulait pas quitter la couche avant d'aller réellement à l'école et ma fille nous a dit qu'elle avait envie de faire pipi pour la première fois dans la cour, le jour de la rentrée. Ils avaient 2 ans1/2 passés, ils n'allaient à l'école que le matin et cela s'est passé tranquillement avec seulement quelques accidents, les passages aux toilettes étant très nombreux en PS en début d'année...
I
Christine, oui certains parents attendent parce qu'ils pensent qu'auparavant l'enfant ne semble pas prêt, c'est le cas de mon petit fils qui pourtant était en crèche et voyait d'autres enfants faire sur le pot. Cet été, je l'ai gardé et il ne supportait plus que je lui change la couche et lui nettoie les fesses, une sorte de pudeur apparaissait. Je lui ai proposé d'essayer de faire sur le pot comme les copains de la crèche ce qui faciliterait le nettoyage et le rendrait libre de ses mouvements, il était d'accord. Durant une seule semaine, j'ai fait ce que je faisais avec mes petits élèves, horaires réguliers de passage aux toilettes, la semaine suivante, il était propre de jour comme de nuit, il acceptait même de faire sur des toilettes adultes et apprenait fièrement avec son papa à faire pipi dehors.... Je pense que tous les enfants en sont capables sauf cas de troubles physiques ou psychologiques. Mais dés qu'on se met à les menacer, à les humilier, à leur faire des reproches trop insistants ,on les rend vulnérables et ils perdent leur faculté naturelle de contrôle. On voudrait des élèves parfaits mais à quoi ça sert ? Et si aucun adulte ne se décide à les accompagner dans cette conquête de liberté ( je pense aux couches acceptées), alors nous maintenons l’ambiguïté avec eux qu'ils sont toujours des bébés. Tant qu'on regardera cette étape comme une contrainte pour l'adulte où celui ci cherche à se défendre de l'enfant et ne voit que désagrément dans un apprentissage pourtant si évident alors l'enfant le ressent et se met à régresser parce que grandir fait tout à coup peur.
S
Moi j'aimerais bien lire ce texte &quot;clair&quot; qui stipule qu'un enfant qui n'est pas encore&quot;propre&quot; peut ne pas être scolarisé. Notre inspecteur nous a dit : un enfant inscrit à l'école doit pouvoir être accueilli toute la journée, qu'il soit propre ou non. Quand on lui parle de la difficulté à gérer les changes de ces enfants, il répond qu'il ne faut pas priver un enfant des apprentissages auquel il a droit. Il manquerait plus qu'on les punisse de ne pas être propre ! Voilà le discours de ma circo. Il ajoute d'ailleurs que pour gérer les pb dûs au change et au nettoyage, nous devons accepter les couches. J'ai dans mon école une classe de TPS qui s'est ouverte l'an dernier, les conditions d'accueil sont très différentes d'une classe de PS : les horaires peuvent être aménagés au cas par cas, des entretiens réguliers avec les familles sont organisés, une Atsem à temps plein a été engagée pour cette classe, etc... et les couches sont acceptées. Une table à langer a d'ailleurs été acquise... Cette organisation m'a d'abord révolté puisque j'ai dans ma classe des enfants de décembre et que je partage mon Atsem avec une autre classe, je ne peux pas proposer à certaines familles de réduire le temps de classe alors que certains se passeraient bien d'une journée continue (d'ailleurs.. quelle mascarade ces nouveaux rythmes sensés réduire la journée des enfants!..)... Et puis j'ai finalement fini par accepter les couches pour les enfants qui ne sont pas prêts à les retirer. Mon Atsem ne passe plus le temps qui m'est imparti à changer les enfants ou nettoyer et chacun vit sereinement la vie de classe. Évidemment, je dialogue régulièrement avec les familles dont les enfts ont encore la couche puisque l'objectif est qu'ils deviennent rapidement propres. Tout cela est compliqué, je ne suis pas là pour changer des couches, mais je préfère que mon Atsem soit disponible pour mes élèves dans les ateliers plutôt que pour changer des pipis! Ce qui me choque dans ce que j'ai lu, c'est qu'on puisse priver un enfant d'école sous prétexte qu'il n'est pas propre... qu'en pensez-vous ? Comment faites-vous ?
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N
Non, les textes sont clairs, l'enfant doit être physiologiquement propre pour être admis (sauf handicap et cas particulier). Il peut être propre de jour et pas à la sieste, dans ce cas, il ne reste pas à l'école pour dormir (ou éventuellement, il n'est pas couché ... bof). Cependant, dans la réalité, c'est plus compliqué car lorsque l'enfant a déjà passé quelques temps à l'école, il est souvent difficile de faire marche arrière, les parents souvent ne jouent pas le jeu. Chaque année, j'y suis confrontée et me retrouve prise en étau entre parents et Atsem (sans doute parce que je ne suis pas suffisamment ferme ... question de tempérament). Il faut expliquer aux parents qu'au-delà des problèmes logistiques, il en va de l'image que l'enfant peut renvoyer vis-à-vis de ses petits camarades, vis-à-vis de lui-même. Je ne crois pas qu'une telle situation puisse être bien vécue par un enfant qui s'oublie régulièrement devant tous ses petits copains, c'est humiliant et lui n'en peut rien, il n'est pas prêt, c'est tout! Même si les parents se moquent (pas tous) des soucis que cela peut nous causer, il sont quand même concernés par le bien-être de leur enfant! Mais bon, toujours très compliqué.
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N
Comme je le disais, c'est très compliqué, moi non plus je n'arrive pas à renvoyer à la maison un enfant qui n'est pas propre après les 3 semaines &quot;d'adaptation&quot;, j'ai toujours peur qu'il le vive comme un rejet, ce qui me vaut les foudres de mon Atsem qui sait me rappeler le règlement (à ce sujet, il faut que je recherche le texte). Par contre, les couches-culottes ... non! Dans un village proche il vient également de s'ouvrir une &quot;classe-passerelle&quot; qui accueille des 2 ans et les couches sont acceptées selon les consignes de l'inspecteur, comme chez Sara. Moi je pense qu'il faut leur laisser du temps le temps d'acquérir tranquillement cette propreté si chère à tous et parfois il serait préférable de différer la rentrée (en gardant la place bien sûr) mais rares sont les parents qui ont cette patience. Je n'ai pas de pb de pipis la journée, mais les draps changés tous les jours avec des enfants qui ne veulent pas sortir de leur lit parce qu'ils sont mouillés, ça oui et pourtant, on ne les gronde pas au contraire, on sait bien qu'en dormant, le pipi n'est pas maîtrisé mais eux le vivent mal parce qu'il y a le regard des autres ... Sujet sensible, il faut respecter les avis de chacun je pense!
I
Je sais que je vais détonner dans la pensée universelle sur la propreté mais je n'ai jamais renvoyé un enfant pour problème de propreté. Il m'est arrivé de retarder ou d'adapter une rentrée parce que l'enfant manquait de maturité pour assumer un collectif qui aurait pu lui être néfaste. Je suis d'accord avec toi Natacha sur le problème du regard de l'autre, mais que penses-tu de la guerre psychologique vécue à la maison parce que l'enfant a été renvoyé de l'école à cause de ce manque de contrôle ? J'ai toujours dédramatisé cela en affirmant que l'enfant allait être entraîné par ses copains et c'est toujours ce qui se passait, on faisait juste pendant deux ou trois semaines, le passage aux toilettes à heures régulières et comme l'atsem de la classe faisait également la cantine elle continuait même si je n'étais pas là. En général, en disant &quot; Ce n'est pas grave, tu apprends à te contrôler, tu vas y arriver comme les autres et tu verras comme c'est agréable de ne plus te mouiller&quot;, l'enfant se sentait en confiance et parvenait à se maitriser. Je n'ai eu qu'un seul enfant qui a mis plusieurs mois à réussir mais il était dans un milieu où si je l'avais renvoyé, il n'aurait pas été scolarisé de l'année, j'ai fait ce choix en accord avec l'atsem à qui je donnais des coups de main. Chez nous, il était interdit de faire un reproche à l'enfant pour un oubli, beaucoup de confiance et de stimulation en venait rapidement à bout. Après il arrive que des enfants aient des troubles qui relèvent d'une aide psychologique mais avant de l'affirmer il faut d'abord tenter l'éducation. Oui des familles ne le font pas ou le font trop c'est à dire que cela devient une obsession, il faut absolument que l'enfant soit propre pour rentrer à l'école, ça tourne tellement à la manie que ça devient un cauchemar pour l'enfant alors que c'est un stade naturel et qui doit être accompagné avec confiance et respect.
E
Voici ce que dit notre inspectrice : un enfant qui n'est pas propre ne peut pas aller à l'école. Il a par contre jusqu'aux vacances de NoËl pour le devenir et il sera admis dans la classe dès qu'il sera propre (avec cette limite des vacances de NoËl). Mes collègues de TPS ou PS, insistent bien auprès des parents sur le fait que la place de leur enfant est gardée, qu'ils ont donc cette période de aider leur enfant à devenir propre...
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