Quand fait-on l'évaluation ?
Nous entrons dans notre deuxième volet concernant l’évaluation positive.
Nous avons débattu autour du concept lors de la première période et nous avons avancé dans la réflexion sur ce qui motive l’évaluation pour l’enseignant et ce qu’elle recèle pour l’élève et sa famille.
Nous avons balayé les conditions qui nous semblent être indispensables pour une évaluation efficace : celle de l’observation individuelle, celle de l’autonomie, celle de l’objectivité, celle de l’encouragement, celle de la place de l’erreur et de sa valorisation et celle de la prise en compte de la place des familles.
Il est temps d’entrer dans la concrétisation.
Je vous propose de nous pencher sur les grandes questions : quand, pourquoi, comment.
Commençons par la question du temps puisque c’est celle qui revient majoritairement dans les objections sur l’organisation de l’évaluation.
Distinguons l’évaluation que fait l’enseignant qui s’accorde un temps d’observation et l’évaluation dont les élèves sont partie prenante.
Dans les deux cas, le temps est mesuré et défini.
Soulevons les problèmes que ce temps vous donne et fouillons pour comprendre.
Partez de votre pratique ; pour le moment, nous ne sommes pas encore dans l’élaboration, nous nous donnons l’année entière pour creuser et construire.
Partez donc de votre pratique pour illustrer notre questionnement, pointez les satisfactions ou les insatisfactions, ce qui vous semble réaliste ou irréaliste.
Avez-vous un rythme, des rythmes, des échéances, des retours en arrière, des accélérations, des temps morts, des répartitions dans le temps, des planifications, des rituels … ?
En conclusion, quelle organisation temporelle pour l'évaluation ?