La rentrée et les pleurs

Publié le par isa

En répondant à Vanessa, j’ai évoqué une des grandes difficultés de la rentrée : comment agir avec les enfants qui pleurent ?

C’est un moment déroutant et angoissant les premières années.

Il faut accepter cet état de fait.

Heureusement ,cela ne touche pas tous les enfants mais il est vrai que les pleurs sont très communicatifs.

Il me semble important de ne pas précipiter la séparation ,le premier jour, et de laisser le temps à la fois à l’enfant mais aussi aux parents d’accepter cette rupture.

 

Il y a différents types de pleurs :

  1. Certains enfants pleurent quand leurs parents sont encore dans la classe et s’arrêtent dés qu’ils ne les voient plus.
  2. D’autres hurlent, crient, tempêtent à leur départ ; la crise dure quelques minutes puis cessent.
  3. D’autres encore pleurent à retardement en réalisant l’absence au bout de quelques temps.
  4. D’autres pleurent sans discontinuer , inconsolables, refusant toute activité.

 

 

Comment agir ?

 

L’enseignant va rapidement percevoir la meilleure façon de faire , pour ceux qui débutent ,voici quelques conseils nés des nombreuses rentrées en petite section.

 

Dans le cas n°1 ( pleurs avant le départ des parents), ce type d’enfant a besoin d’être rassuré. Souvent il suffit de passer des bras de Maman à ceux de Maîtresse pour que le calme revienne, ce sont des enfants qui ont besoin du contact physique, ils veulent donner la main, tenir le pantalon, s’accrocher à la blouse de Maîtresse.

 

Dans le cas n°2 ( crise avec hurlements) ,ce sont souvent des enfants qui ne veulent aucun contact, ils ont besoin de crier pour exprimer leur angoisse. Il ne faut pas chercher à les prendre, il faut veiller à ce qu’ils ne se sauvent pas ( fermer les portes voire à clef si celles-ci donnent sur l’extérieur) et les laisser piquer leur colère, celle-ci ne dure pas. Finalement ils réintègrent le groupe et se montrent souvent actifs.

 

Dans le cas n°3 ( pleurs à retardement) les paroles et le contact peuvent aider à soulager l’angoisse passagère. Il ne faut jamais nier la douleur de l’enfant «  Je sais que tu es triste parce que ta maman et ton papa sont partis, je te comprends, tu vas les retrouver tout à l’heure, ils vont venir te chercher. A l’école, tu apprends aussi à quitter ton papa et ta maman et après vous êtes contents de vous retrouver ; moi , je suis là et je reste avec toi » . Il faut souvent répéter, les enfants veulent entendre les paroles qui les soulagent. Quelquefois j’indique sur l’horloge en collant une gommette l’heure des retrouvailles, bien que petits, ils voient le déplacement des aiguilles et il pressentent le temps qui passe. C’est d’ailleurs aussi pour cela qu’il faut rapidement leur donner des repères visuels du temps pour les aider à attendre ( journée en photos avec petit personnage qui se déplace au fil des activités). J’accepte aussi les doudous, les tétines pour que la coupure ne soit pas brutale.

 

Dans le cas n°4 ( pleurs inconsolables), je ne vous cache pas qu’il s’agit de la pire situation, de la plus difficile à gérer surtout si elle dure au-delà des fameux quinze premiers jours.

Ce sont des enfants qui ont beaucoup de difficultés avec le groupe, ils ont le souhait d’être seuls avec l’adulte, c’est pourquoi lors des premiers regroupements, il vaut mieux quelquefois les confier un petit moment à l’ATSEM avec laquelle ils se promènent dans l’école plutôt que de faire subir au groupe les pleurs incessants que rien ne calme ni le contact , ni les paroles.

Cependant il faut aussi savoir s’appuyer sur le groupe et quelquefois demander :  « Qui veut donner la main à Mickaël, il est un peu perdu sans sa maman et son papa, il faut le rassurer ? » Il y a toujours des enfants prêts à soutenir le petit copain et cela peut fonctionner.

Enfin il y a ceux, rares de mon point de vue, qui ne réussissent absolument pas à projeter le retour de leurs parents et qui vivent comme un abandon chaque séparation. Pour ceux-ci ,il faut beaucoup de souplesse et de patience, il peut être envisagé ( si cela est possible) de garder la maman un peu plus longtemps et progressivement diminuer son temps de présence en classe.

 

En tout état de cause, l’enseignant doit se sentir en confiance, il sait que ces pleurs sont inhérents à la séparation. Il veille à offrir de la douceur, de la compréhension et de la sécurité. Il se montre très présent y compris aux récréations ( lieu angoissant), il met en place au plus vite des repères temporels et des activités motivantes ayant un sens pour les élèves.

 

Si le découragement le gagne, qu’il songe qu’à la fin de l’année, ce sera lui qui sera triste de voir partir ses petits élèves…….

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Publié dans rentrée scolaire

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A
Bonjour, <br /> Je constate que le post est ancien alors peut-être n’aurais-je pas de réponse… Mon petit garçon (de 3 ans et demi quand même) est rentré en PS la semaine dernière. Chaque jour à été une véritable calamité selon l’institutrice et l’ATSEM. Mon fils pleure sans discontinuer du matin au soir, refuse absolument toutes les activités qui lui sont proposées et refuse de s’alimenter (midi et goûter). L’ATSEM (qui me semble assez « âgée ») m’a même dit qu’elle n’avait jamais vu cela de toute sa carrière. On m’a également dit que mon fils, par ses pleurs, gênait les autres enfants et la maîtresse (et cela devant lui). Je ne parle même pas des discours peu adaptés du style: « Ce sont les bébés qui pleurent »… <br /> Mon fils a toujours eu quelques difficultés lors des séparations mais, à la crèche, en journée, tout se passait bien. <br /> Il a même fait une adaptation au centre de loisirs cet été qui s’était bien passée (des pleurs au moment de la séparation mais une bonne journée par la suite). Aujourd’hui était son premier jour de centre de loisirs depuis la rentrée et voilà qu’on me dit la même chose qu’à l’école: des pleurs incessants, refus des activités et refus de s’alimenter. Il « colle » les adultes et les empêchent ainsi d’être disponibles pour les autres enfants. <br /> Le centre de loisirs a fait l’hypothèse qu’il n’était pas fait pour la collectivité ou qu’il en saturait peut-être. <br /> Je ne cache pas que je suis bouleversée par l’état dans lequel mon petit garçon se met et par le retour pas toujours bienveillant des professionnels. <br /> J’essaye d’adapter au maximum mon emploi du temps pour le récupérer à 16h30 mais je ne pourrai pas faire ça éternellement. Mon conjoint et moi-même avons une grosse charge de travail qui nécessite de faire pas mal d’heures. <br /> Je ne sais plus si je dois me montrer ferme ou davantage protectrice. J’ai commencé par la douceur mais aujourd’hui j’ai sévit en refusant de lui donner son goûter à la sortie du centre de loisirs. Je lui ai expliqué que l’heure du goûter était pendant qu’il était au centre de loisirs et que, là, ce n’était plus l’heure. <br /> <br /> Ma question serait de savoir combien de temps je dois attendre avant d’envisager un changement. Et si changement il y a, lequel puis-je mettre en place ? Le centre de loisirs m’a parlé de 15 jours pour initier un changement (sans préciser lequel) mais du coup, nous y serons bientôt et j’avoue être démunie car je ne veux plus que mon fils se mette dans des états pareils au point de ne plus s’alimenter mais je ne veux pas non plus répondre en plein à ses sollicitations de présence ++ (il dit par exemple qu’il ne mangera que quand je viendrai le chercher).<br /> <br /> Si vous avez des conseils, je suis vraiment preneuse ! <br /> <br /> Merci
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I
Bonjour Angéline,<br /> Merci pour ta confiance et ton intérêt pour le blog. Le post est ancien mais les pleurs à la rentrée sont universels. La description détaillée que tu as faite montre que ton fils n'est pas un cas à part malgré ce qu'en dit l'atsem. Un enfant qui pleure toute la journée durant les 15 premiers jours, qui refuse de manger et parfois aussi de dormir à la sieste, cela arrive et n'a rien d'exceptionnel. L'école et la crèche sont deux environnements bien différents et même si c'est un avantage d'avoir déjà vécu en collectivité, cela n'empêche pas de se sentir perdu en arrivant à l'école où le nombre d'enfants est souvent bien plus important et impressionnant .Le discours à tenir à ton enfant est celui de la compréhension, inutile de le culpabiliser d'être triste, il n'y peut rien, c'est son émotion. Tu dois lui dire que tu comprends qu'il soit triste, que c'est normal, que c'est difficile de se séparer, qu'il est certainement perdu parmi tous ces enfants mais que bientôt ils seront ses copains et qu'il sera heureux de les retrouver, qu'il est important d'apprendre à se séparer de sa maman et de son papa pour être capable de grandir et qu'il va à l'école pour apprendre cela et bien d'autres choses qu'il sera heureux de savoir. Alors bien sûr ces paroles sont à répéter, elles ne vont pas agir immédiatement mais lorsque l'enfant à qui on donne le droit d'exprimer ses émotions sans lui en faire le reproche comprend qu'il est soutenu dans ce difficile passage alors il finit par trouver également en lui la consolation dont il a besoin. Plus on le culpabilise et plus c'est difficile. Tu peux lui donner quelque chose qui t'appartient : petit foulard, petit mouchoir parfumé avec ton parfum ou ton odeur, une photo de ses parents, ou bien une chose qui le raccroche à sa maison ou à vous. Cela peut durer un mois, il faut beaucoup de patience, de réconfort et de soutien mais également de détermination. Si malgré tout cela, il continue d'être en souffrance, la première étape peut être de lui trouver une personne qui pourrait le récupérer le midi à l'école pour lui éviter une journée entière, cela peut être une mesure temporaire qui lui permette une bonne adaptation sans souffrance. J'ai compris que vous travaillez beaucoup avec ton mari et qu'il vit en collectivité toute la semaine, c'est beaucoup pour un si jeune enfant, que ferez-vous quand il va tomber malade ( ce qui arrive durant la première année d'école) ? avez vous une solution familiale ou la possibilité d'adapter votre emploi du temps ? Je sais toute la difficulté de concilier vie familiale et vie professionnelle, l'intérêt de l'enfant doit être supérieur car ce sont des années qu'on ne retrouve plus ensuite. Je souhaite que tout aille pour le mieux dans les semaines à venir et que ton petit garçon se rende à l'école avec le sourire. Je reste à ton écoute si besoin.
V
Bonjour, <br /> <br /> Apparemment mon fils lui pleure que quand on arrive au niveau du portail et quil ne veut pas y aller. Après 3 semaines ça en arrive aux hurlements!!! alors je fais front et les maitresses le prennent mais comment aider mon enfant. Le avant dans la voiture se passe bien bref tout vas bien si ce n'est se passage du portail avec les mesure actuelle renforcée je ne peux que le laisser au portail.<br /> comment faire? <br /> <br /> merci
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I
Bonjour , il arrive que le moment de la séparation soit le plus douloureux, cela semble être le cas pour votre fils. Ce qu'il faut savoir c'est comment il va ensuite, est-ce qu'il continue de pleurer ou bien se calme -t-il rapidement ? Le conseil que je donne pour ces séparations difficiles est d'accompagner l'enfant jusqu'au portail en le tenant par la main , c'est plus facile de quitter une main que des bras qui le portent et l'entourent. Bon courage, les choses vont s'arranger pour votre garçon, encore un peu de patience.
M
Bonjour à toute.<br /> Après avoir lu vos différents commentaire et n'ayant pas trouvé réponse à mes qestions, je me lance...<br /> <br /> Ma fille de 33 mois vient de faire sa première rentrée en petite section.<br /> Ce sont de gros pleurs lors de la pose le matin, lors de la cantine et lorsqu'on vient la chercher. <br /> Nous travaillons tous les deux aux mêmes horaires, et n'avons pas notre famille à côté. Donc nous sommes obligés de lui faire faire des journée d'adulte(7h30-17h30, avec cantine) à notre grand regret :'(<br /> <br /> Tous les jours elle me dit qu'elle ne veut pas aller à l' école. <br /> Ma question : est ce bon de "la forcer à aller à l'école"? <br /> Je sais que je n'ai pas vraiment le choix mais je veux savoir si le fait d'insister à la mettre à l'école cela ne va pas empirer son cas ?<br /> Quels solutions vous avez pour essayer de la soulager au mieux. <br /> C'est une petite fille très très réservée, timide qui demande beaucoup d'attention. J'ai appris qu'elle ne mangeait pas son repas à la cantine et ne touchait pas son goûter non plus... Quand je viens la récupérer elle est sur un banc seule.. Je suis complètement démuni. <br /> J'ai l'impression de la forcer à faire quelque chose dont elle ne se sent pas capable et c'est horrible. Je n'ai pas de solution, je ne sais pas quoi faire pour mon bébé...merci pour votre aide !
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I
Bonjour Mélissa<br /> C'est assez classique et selon les enfants l'adaptation sera plus ou moins longue. C'est vrai que votre petite fille fait une journée très longue pour son âge, si l'école est une grosse école cela veut également dire un sentiment de perdition parmi le nombre d'enfants. Je comprends que vous soyez inquiets. La meilleure solution serait de trouver une nounou qui la récupère le midi pour la faire manger mais ce n'est pas toujours facile, le nombre de places chez les assistantes maternelles étant limitées. Je creuserai cette solution pourtant. Sinon, il faudra de la patience, acceptez que votre petite fille pleure parce que les séparations sont de toute façon toujours douloureuses, y compris pour ceux qui ne le manifestent pas. C'est pourtant l'objectif de tous parents d'apprendre à ses enfants à savoir se séparer parce que grandir et devenir autonome passent par ces étapes de la vie. Les 15 premiers jours sont souvent les plus difficiles puis progressivement les choses s'apaisent dés lors qu'on ne veut pas bousculer et obtenir trop vite une adaptation qui demande du temps. L'enfant qui se sent reconnu dans sa tristesse aura plus de chance de se calmer que celui à qui on montre que celle-ci n'est pas acceptable. Bon courage Mélissa.
D
Bonjour, mon petit garçon qui aura 3 ans fin décembre vient de rentrer en PS ce matin. Il n'est pas encore tout à fait propre (on était en bonne voie durant l'été mais n'avions pas encore attaqué le sujet pour la sieste). La journée s'est plutôt bien passée sauf du point de vue propreté (l'ATSEM m'a dit ce soir "il n'a pas arrêté de faire pipi"). C'est un petit garçon hypersensible donc tout changement génère énormément d'émotions, je pense que son cerveau s'est focalisé sur la gestion de ce changement plutot que sur son corps. Néanmoins, comment faire pour l'aider au mieux et que la situation s'améliore de ce point de vue là ? que dire au corps enseignant ? ce matin rapidement j'ai évoqué le sujet avec la maitresse qui m'a dit "et bien il va apprendre".. un peu sèchement. merci pour votre éclairage !
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I
Bonjour Delphine, ton petit garçon est très jeune, une rentrée scolaire est un moment de la vie qui bouleverse la famille. Il sent tout ça et il est inquiet face à ce nouvel univers qu'il ne connait pas, pour lequel il va devoir prendre ses repères, c'est plus ou moins long selon les enfants, selon leur tempérament. Il ne faut pas vouloir accélérer les choses parce qu'il va ressentir une trop lourde pression et cela a un effet contraire. La seule chose à faire est de le rassurer, ne surtout pas lui faire le reproche de ses "oublis", lui dire " ce n'est pas grave, tu apprends à te retenir mais tu ne sais pas encore complètement le faire, ça va venir, j'ai confiance en toi et je sais que bientôt tu ne feras plus pipi dans ta culotte". Concernant le dialogue avec les adultes, il doit être sincère, il doit tenir compte de la charge de travail que cela occasionne ( ne surtout pas dire "C'est votre travail", je le mentionne parce que ça arrive), il est préférable de s'"allier" et dire que tu fais tout ce que tu peux pour qu'il apprenne aussi à la maison. Tu peux utiliser l'argument de son jeune âge pour prôner la patience. Ces premières journées de rentrée sont tendues pour tout le monde et dans le contexte de la pandémie, cela n'arrange rien à l'angoisse générale, les enfants le ressentent et l'expriment à leur manière en "régressant", plus on est patient et rassurant et plus l'enfant se sent en sécurité et retrouve son calme et le contrôle de son corps. Bon courage Delphine, j'espère que j'ai répondu à ta demande.
C
Que de bienveillance, merci pour cet article rassurant pour les parents comme moi.
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L
C est vrai qu elle a un passif aussi avec la nourisse ce qui n a pas arranger les choses pour sa premiere annee de maternelle, a la fin du contrat elle ne voulais plus y aller cetait des pleures de l angoisse et maintenant elle me parle de comment sa se passer la bas . Dés que je l a deposer le matin elle pleurais la nourisse la punissais sur une chaise dans un coin des mon depart alors cest vrai qu apres tout ca je lai surment surproteger sans m en rendre compte . On en a un peu discuter tout a l heure elle m a dit que d avoir une chose qui m appartient pour aller a l ecole lui ferais du bien donc on va essayer de mettre cela en place, suite a vos conseils je l ai rassurer ecouter on va bien voir ce que ca donne les jours a venir .<br /> Je vous remercies enormement parce que dans ces situations on se sent un peu seul contre tous car beaucoup d incomprehension pour certains parents qui me disent elle pleure encore etc ce qui nous renvois de mauvaises ondes aussi . Merci a vous pour vos reponses pour votre gentillesse .
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L
Merci beaucoup pour votre reponse et votre reconfort .<br /> Je me sens impuissante face a cela et cest difficile pour moi de la voir comme ca j aimerais qu elle rentre dans sa classe avec la meme envie qu elle veut inviter sa maitresse et ces camarades de classe a la maison pour son anniversaire parce qu elle aime enormement sa maitresse a coter de ce que je pourrais penser en la voyant comme cela . L annee derniere elle a eu un maîtresse tres dur pour sa premiere rentree qui au debut a accepter ses pleures et par la suite lui crier dessus des l entree en classe donc je pense que sa a accentuer la situation . Beaucoup de maîtresse et d atsem se permette de faire des réflexions cela me rend dingue sa me met hors de moi car pour eux il n y a pas de difference a avoir entre chaque enfant parce que les autres ne pleure pas la mienne cest un bebe ???????? .<br /> Je vais essayer de discuter avec elle appliquer ce que vous m avez dit et je vous dirais . Merci encore a vous pour votre gentillesse .
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I
Ce qu'il faut comprendre Laura, c'est qu'un enfant qui pleure renvoie aux adultes qui en ont la charge leur impuissance à l'aider à surmonter son angoisse. C'est culpabilisant et que ce soit toi sa maman ou les enseignantes ou atsem, les réactions sont là. De ta part, c'est une réaction d'empathie, tu te mets à la place de ta petite fille et tu ressens sa douleur, ça te fait mal donc tu en veux à celles et ceux qui se montrent incompréhensifs vis à vis d'elle, de la part des enseignants et atsem, c'est souvent un retournement contre l'enfant en lui reprochant son incapacité à gérer ses émotions, ça leur semble plus acceptable de se dire que l'enfant est seul responsable plutôt que d'endosser l'incapacité à l'aider. Ce sont des réactions humaines et on peut les comprendre, mais dans un cas dans l'autre, cela renforce les difficultés pour ta petite fille, trop de surprotection de ta part lui envoie le message qu'elle n'est pas entre de bonnes mains et qu'elle a à craindre les réactions de ces adultes si intransigeants, trop de reproches de la part des enseignants et des atsem lui renvoie qu'ils n'ont pas confiance en elle pour savoir gérer ses émotions. L'attitude la plus équilibrée est d'accepter sa sensibilité plus importante que les autres enfants, la rassurer sans la surprotéger, faire confiance aux adultes à qui tu la confies mais bien sûr et avant tout lui faire confiance et lui dire que tu sais qu'elle va parvenir à surmonter ces ruptures, que c'est une question de temps et de patience mais que ça va finir par arriver. Bon courage Laura, ta petite fille est sur la bonne voie !
L
Bonjour a tous,<br /> Voila j ai lu un petit peu tout vos commentaires qui me rassure un petit peu .<br /> J explique ma situation j ai une petite fille de bientot 5 an qui est en moyenne section de maternelle , elle pleure depuis ca premiere annee de maternelle aussi bien le matin que l apres midi et c est vrai que sa devient angoissant car quand je regarde autour de moi c est bien la seule comme l annee precedente . Je ne sais pas trop comment faire pour l aider pour l apaiser . Elle est toute contente jusqu au moment de passer la porte de la classe ce sont de pleure qui apparament ne dure pas une fois que je suis partie mais des qu il y a un changement ou des choses nouvelles pendant sa journée elle pleure en classe je pense de la peur du changement . Encore aujourdhui elle m a dit qu elle avait pleurer et qu une des maitresse lui avait dit que si elle pleurais encore comme ca elle allais retourner chez les petits je ne trouve pas sa tres pedagogique de leur part du coup elle ma dit qu elle avait pleurer encore plus . Elle aime énormément sa maitresse cette annee donc je ne comprend pas pourquoi les pleures persiste ? Si quelqu un peut m eclairer me donner des astuces ???? merci a vous
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I
Bonjour Laura,<br /> Il y a des enfants qui sont plus sensibles et qui manifestent leur anxiété à chaque changement, à chaque rupture. Ta petite fille fait partie de cette catégorie, le passage entre sa vie familiale et sa vie scolaire est une rupture même si elle se produit chaque jour d'école. Tous les indicateurs ( elle s'arrête rapidement de pleurer, elle aime sa maitresse, elle aime l'école et exprime de la joie d'y aller) montrent qu'il s'agit bien de la difficulté à vivre les ruptures et non pas à aller à l'école. Avec ces enfants, il faut être dans le réconfort et la sécurité et non pas dans la moquerie et les réprimandes. Tu pourrais peut-être l'associer à la réflexion pour comment anticiper cette rupture :"Tu aimes ta maitresse , tu aimes aller à l'école, tu n'aimes pas me quitter . Pourtant, tu apprends à le faire en allant à l'école et c'est bien parce que c'est comme ça que tu grandis, grandir c'est apprendre à se séparer des personnes qu'on aime, ce n'est pas parce qu'on ne se voit plus , qu'on ne s'aime plus. Qu'est-ce qui pourrait te rassurer quand nous sommes à la porte de ta classe et qu'on va se quitter ?" Je pense à des gestes symboliques du type "faire une passation en lui donnant un objet ou un vêtement ou tout autre chose qui pourrait faire le lien entre la maison et l'école" ou bien " être accompagnée d'une autre personne que Maman de temps en temps" ou bien " rentrer avec une petite copine main dans la main"..... Je pense que ta petite fille de 5 ans peut aussi trouver une idée pour elle. En reconnaissant qu'elle a le droit d'avoir peur des changements et que cela n'est pas une "comédie", alors elle pourra s'apaiser plus rapidement.
J
Merci pour cet article. J’ai un enfant de 33 mois, il intègre l’école l’année prochaine. Nous avons décidé de le prendre à la halte jeux tout les lundi matin pour l’habituer progressivement à la séparation. Au début il était très motivé car je lui ai montré des enfants qui jouaient dans la cours. Mais après avoir passé la première matinée sans moi (on ne sort pas dans la cours à la halte jeux) il était déçu et ne veut plus y aller..il ne supporte plus le mot lundi ni le mot école... il commence à pleurer dès dimanche soir. Je ne sais pas si je dois insister ou abondonner et attendre l’année prochaine pour l’intégrer à l’école. Merci
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I
Jiji, c'est une très bonne chose que de permettre à ton enfant de se socialiser progressivement, il a besoin de régularité, tous les enfants en ont besoin car la notion de temps chez eux est complexe et ce sont les habitudes de vie qui leur donnent des repères. Ces repères constituent une base de sécurité. La halte jeux n'est pas l'école, je ne comprends pas pourquoi le mot école le fait pleurer, c'est important de ne pas mettre de confusion dans la tête des enfants, certes il va retrouver d'autres enfants et joue avec eux mais ce n'est pas un cadre scolaire. Lui dire qu'il va jouer avec les autres à la halte jeux, c'est bien. On ne se prépare pas à l'école, il faut la vivre pour savoir ce qu'elle est. On se prépare à vivre avec d'autres enfants et c'est ce que tu fais pour ton enfant mais si c'est une source d'angoisse, alors il faut attendre un peu et reproposer plus tard.
F
Isa, nous avons suivi ton conseil, Lison rencontrera une thérapeute qui pratique justement la thérapie familiale en plus du micro kiné...qu' en penses tu? Elle nest pas allée a lecole de la semaine car elle a une angine blanche...je vais devoir tout recommencer vendredi si elle peut y retourner...????
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I
C'est plutôt rassurant et cela montre que Lison a des ressources et qu'elle est capable de surmonter sa tristesse mais aussi qu'elle a bien investi l'école malgré son angoisse de séparation. Ce sont des petits pas que vous faites et tout est bon pour se réjouir, aujourd'hui c'est le cas . Tant mieux Fabienne !
F
Bonjour Isa, je voudrais te faire part de qqc...ce matin comme a son habitude Lison a pleuré avant d aller à l'école...ce midi ma grande soeur était invité chez notre mère (qui est également la nounou de lison) et la emmené dans sa classe à 13h30 et là rien,tout bien, un grand sourire ,une lili fière de se déshabiller toute seule et de faire voir a sa maîtresse que c est sa tata qui la emmené ! Bref, il n y a qu' avec moi et sa mamie avec qui elle pleure! Je m en doutais car je sais bien qu' il ne s agit pas de la même séparation mais pas a ce point quand même !
F
Merci Isa,tes reponses m encourage et me font beaucoup de bien...je tiendrais bon...
I
C'est pourquoi Fabienne l'aide est nécessaire. Je comprends ton désarroi face à cette situation, je crois qu'il faut que tu tiennes bon, tu rends service à ta fille en exigeant qu'elle aille à l'école. Dans ces moments de vulnérabilité, les enfants sont très sensibles aux hésitations et aux doutes que les parents cherchent pourtant à cacher, si elle sent que ta détermination est défaillante ("j etais prête a ceder ce matin"), elle appuie excessivement sur ce levier. A un moment donné, il n'est plus question de dialogue et de tergiversation, il y a un adulte face à un enfant qui pour le protéger doit se montrer exigeant avec lui, mais tout cela relève de l'aide que tu vas recevoir et qui devrait vous aider avec Lison.
F
Voila isa notre louloute de retour a l ecole ce matin apres sa semaine de maladie et ca matin a été le pire de tous!<br /> Lison m a fait une crise de nerf dès 6h45 du matin a hurler,taper des pieds,jai cru qu'elle allait me casser son sommier a latte, en me repetant qu elle voulait rester avec moi et qu' elle refuserait de faire son travail en classe. Elle a pleuré jusqu'à l arrivé a l école. Elle avait fais cette semaine avec sa mamie un ptit bonhomme avec des bouchons et matières recyclable qu'elle a pris en photo car elle voulait faire voir a sa maitresse et pourtant ce matin elle n a pas manqué de le prendre dans son sac et l a expliqué à la maitresse devant moi...je ne sais plus comment agir j etais prête a ceder ce matin et la garder avec moi ms non j ai tenu bon comme ces 2 dernières années. Je suis impuissante devant sa souffrance et tellement malheureuse. Dois je être dur? Ferme?cool? Je suis toujours dans l empathie et le dialigue mais rien y fait cest encore pire.
I
Je pense que vous avez bien fait. La maladie est aussi fréquente quand les enfants ne veulent pas aller à l'école, ils perdent leurs défenses.
N
J’ai un cas numéro 2 !<br /> Quelqu’un d’autre ? Parce que franchement je me sens seule quand je vois les autres enfants et parents super zen le matin...
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I
Encore un peu de patience Natacha et tout devrait s'apaiser.
N
3 ans !!! Non mais je pensais que c’etait juste valable pour la petite section !!!<br /> Franchement je pense qu’ils souffrent moins que nous vu qu’ils semblent s’amuser dans la journée...
F
Moi aussi Natacha...3 ans que ca dure nous...ma fille est en souffrance et moi aussi d ailleurs????. Courage...
F
Bonjour,je suis tellement triste,désemparé, impuissante...ma petite fille de bientôt 5ans pas sa grande section de maternelle a pleurer tout les matins,des 7 heures du matin dans son lit en me repetant jusqu'à l heure du depart quelle ne veut pas aller a l'école et ce tout les matins. Elle se calme des mon départ, s'intègre, joue,participe,me dit que ses 2 maitresses sont gentilles et joue a la maitresse avec nous(papa et maman) a la maison le soir...sa 1er annee elle pleurait deja tout les matins mais que dans la classe et ce jusqu'à ce qu on la récupère a midi et toute l'année jusqu' en juin...il y a eu un peu de mieux la 2 ieme année car elle ne pleurait pas tout les jours mais quand meme régulièrement jusqu en juin aussi. Jai tout essayé, l empathie,la manière dure,tendre...je suis tjr dans le dialogue, je lui dit que je la comprend...nous voyons un microkine le 25...quelqu'un a t il deja vecu ca? Jai besoin d aide...
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I
Oui c'est pour ça que je pense qu'une petite aide pourrait suffire. Bon courage Fabienne
F
Merci Isa...je pense qu'on en est la effectivement...par contre quand il s agit de se rendre chez les copains/copines pour un anniversaire sans nous et quelle ne connais pas les parents et bien yout va bien..cest ce que je ne comprend pas...
I
Bonjour Fabienne, je comprends ton désarroi et je suis de tout coeur avec toi. Je pense que ta petite fille manifeste une peur excessive d'être séparée de sa famille et que ses troubles risquent de lui poser des soucis dans ses habiletés sociales ( être avec les autres). Je te recommande d'en parler à ton médecin traitant et de voir avec lui comment trouver l'aide qui lui est nécessaire pour qu'elle soit en capacité de ne plus craindre vos séparations. Autant la première année, cela semble normal même si pleurer durant un an, c'est déjà très long, autant maintenant, la persistance de son angoisse me semble nécessiter une aide psychologique. Cela ne veut pas dire qu'elle en aura besoin longtemps, il se peut que quelques séances suffisent à vous permettre de passer cette difficile étape mais je crois qu'il est important de ne pas la laisser développer une phobie scolaire (impossibilité d'aller à l'école). Ce qui est rassurant est qu'elle participe à l'école et joue avec ses camarades. Si tu as besoin, n'hésite pas.
B
Bonjour.<br /> <br /> Je suis tombée sur votre blog en faisant quelques recherches sur le net. Vous voyant réactive et répondant aux messages, je me permets de vous conter la situation de ma fille pour avoir votre avis.<br /> <br /> Ma pitchoun est rentrée en petite section cette année, elle va avoir 3 ans en novembre (c'est une des plus jeunes de sa classe, juste deux autres élèves sont de novembre mais plus tard dans le mois qu'elle) ; c'est une petite classe de 20 enfants, dont 15 filles, dans une petite école d'environ 85 élèves. Elle n'y va que le matin (mercredi compris, semaine de 4 jours et demi ici) : elle rentre manger et l'après-midi elle est à la maison, pour dormir autant qu'elle a besoin.<br /> <br /> Niveau propreté, aucun souci : elle est propre de jour depuis un bon moment, et c'est presque acquis pour la sieste et nuit. Elle n'est pas gênée que ce soit petit toilette, réducteur, ou même grand WC en s'accrochant à un adulte. Il n'y a que les selles qu'elle refuse de faire aux toilettes, mais elle attend la couche le soir pour faire, pas d'accident ou autre, c'est juste le "lieu" pour faire qu'elle veut choisir.<br /> <br /> Jusque là elle n'était pas en collectivité (je travaille à domicile, donc elle était à la maison mais en autonomie dans sa chambre et moi à mon bureau) mais allait souvent au LAPE, bébés nageurs, etc. Et mon mari et moi sortons au moins tous les mercredis après-midi / soir pour du sport, en la confiant à ma mère, mais chez nous, et cela n'a jamais posé problème de séparation. <br /> <br /> Elle est fille unique, nous sommes en protocole médical pour tenter de lui donner un petit frère ou une petite soeur mais elle ne le sait pas : nous sommes passés par là pour l'avoir, donc nous sommes "zens" car sachant comment cela fonctionne et nous savons aussi comment faire pour qu'elle ne me voit pas me piquer par exemple.<br /> <br /> La rentrée s'est très bien passée, aucun pleur, bien sociable avec les autres enfants, le seul "reproche" du maître sur la première semaine était qu'une fois sur une activité elle était tellement concentrée qu'elle ne l'écoutait plus.<br /> Cela a duré la première semaine complète + le lundi suivant. <br /> <br /> Le mardi suivant, elle a pleuré en cours de matinée ; j'ai pensé que c'était peut-être parce que son maître (le Directeur) n'était pas là mais un autre enseignant et que cela l'avait perturbée. <br /> Mais elle a à nouveau pleuré le mercredi et jeudi en cours de matinée, il a même fallu la changer jeudi car elle s'était trempée de larmes. Jeudi midi le maître m'a dit qu'elle avait l'air très fatiguée, malgré ses grosses nuits et siestes et qu'il l'avait envoyée se reposer un peu dans la salle de sieste à un moment. <br /> Vendredi matin, à l'arrivée elle s'est précipitée vers la salle de sieste et comme on lui disait "non" elle a fondu en larmes. A midi son maître n°2 m'a dit qu'elle avait un peu pleuré en cours de matinée mais "moins pire" que les autres jours.<br /> <br /> Ce weekend nous avons bien discuté avec elle, elle aime l'école, les enfants, ses deux maîtres, elle est enthousiaste tous les matins pour y aller, nous en parle beaucoup, raconte ce qu'elle a fait, etc. Donc a priori pas de peur ou de rejet de l'école ou des personnes qu'elle y fréquente.<br /> <br /> Ce matin, donc lundi de la 3e semaine d'école, pareil enthousiasme mais dès la porte de la salle de classe franchie : "ouin" à grosses larmes. Je ne sais pas comment va se passer la matinée, je le saurai à midi.<br /> <br /> J'avoue que je trouve cela étonnant que pendant une semaine + un jour cela se soit passé à merveille et d'un coup bim ! pleurs tous les jours. <br /> Le seul changement c'est que la première semaine elle ne faisait que 8h30 / 10h en demi-classe (ils font une rentrée moitié de classe par moitié de matinée au début) et matinée entière en classe complète depuis la deuxième semaine.<br /> <br /> Qu'en pensez-vous ? A quoi cela peut-il être dû ? Et surtout, comment faire pour l'aider à arrêter de pleurer et apprécier sans larmes ses matinées ? <br /> Merci d'avance de votre retour. Je suis si triste pour elle, et désemparée.
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I
Bonjour Biscotte et merci de ton intérêt pour le blog et de ta description précise de la situation.<br /> Ta petite fille a fait une réaction tardive à son arrivée à l'école, tu me dis que cela correspond au changement de maitre. Effectivement, les enfants très jeunes sont extrêmement sensibles à toutes les ruptures, ils ont besoin de continuité. C'est donc un élément important à prendre en compte. Cependant, cela arrive aussi qu'il y ait des enfants qui ne réagissent pas immédiatement puis qui se trouvent emportés par la détresse des autres petits copains qui pleurent. Il n'y a rien d'alarmant, il faut de la patience, de la compréhension. Elle découvre aussi un monde nouveau avec ses codes et ses règles, certaines sont contraignantes, c'est le collectif qui impose d'avoir cette exigence et certains enfants comprennent qu'ils ne pourront pas avoir ou faire comme ils voudraient le décider. Je lis qu'elle avait une certaine autonomie ( toi tu travaillais et elle s'occupait comme bon lui semblait), on peut penser que cela lui manque même si elle exprime son enthousiasme vis à vis de l'école. Les séparations qu'elle a connues étaient dans un cadre sécurisant ( famille), l'école n'offre pas les mêmes conditions ( beaucoup d'enfants même si elle a de la chance d'être dans une école relativement petite- des adultes qui changent- des lieux différents), c'est tout cela qui crée une sorte d'insécurité qui peut émouvoir et fragiliser. Je pense que dans le cas de ta petite fille, les habitudes vont progressivement lui permettre de surmonter la séparation. Il est important de lui dire qu'elle a le droit de pleurer et d'exprimer sa tristesse, que c'est passager et que bientôt elle ira à l'école sans larmes mais que pour le moment elle ne peut pas s'en empêcher car tout est nouveau et qu'elle se sent un peu perdue. Tu peux aussi évoquer avec elle ta propre expérience d'entrée à l'école, elle s'inscrit alors dans une filiation et comprend le "fil de la vie". Toutes les paroles apaisantes qui accepteront sa tristesse (et donc celle-ci ne sera pas niée ni reprochée) l'aideront et feront qu'elle retrouve plaisir. Concernant la fatigue, je pense qu'elle est en rapport avec sa tristesse, c'est plutôt un état. Tu m'écris que tu es toi-même triste, il faut bien reconnaitre que la tristesse fait partie de la vie et que c'est une composante importante, il n'y a pas de vie sans tristesse, mais ce que nous savons , nous les adultes, c'est qu'elle n'est pas durable et qu'à un moment ou un autre, la joie revient. Sois patiente Biscotte et garde confiance, tu as fait tout ce qui était bien pour ta petite fille, à toi de retrouver le sourire !
C
Bonjour Isa, <br /> Je suis tombée un peu par hasard sur votre blog, et j'espère que vous pourrez m'aider.<br /> <br /> Nous avons déménagé depuis 2 mois dans une nouvelle ville, nos 2 enfants (6ans et 3ans) ont désormais chacun leur chambre, tout se passe bien à la maison.<br /> Notre petite Léonie de 3 ans vient de faire sa rentrée scolaire en PS. Elle qui demandait à aller à l'école depuis le mois de février fait maintenant un blocage et se braque dès que l'on en parle.<br /> <br /> Le matin dès qu'il est le moment de mettre les chaussures, ça se transforme en drame avec des "je veux pas aller à l'école", des pleurs, des demandes constantes pour les bras ou des calins. Le chemin pour l'école c'est la meme chose, et je ne parle même pas de la séparation qui est un vrai déchirement pour nous deux.<br /> <br /> C'est une petite fille pleine de vie, souriante, coquine, un peu capricieuse, mais très attentive à ce qui l'entoure et pleine d'imagination. Et nous ne la reconnaissons pas depuis 1 semaine.<br /> <br /> La première journée à l'école s'est plutot bien déroulée, mais dès le mardi ça a été la catastrophe, il semblerait que Léonie ait passé une grosse partie de la journée à pleurer, tout comme les autres jours de la semaine.<br /> Elle a même repris son doudou la journée, chose dont elle s'était passé tout l'été.<br /> <br /> Depuis bébé, elle était chez une nourrice, donc elle sait ce qu'est la collectivité.<br /> Elle a toujours été un bébé très attachée à moi, et quand je lui demande pourquoi elle pleure, elle me répond toujours "je veux rester avec maman, je t'aime trop maman". <br /> <br /> Comment dois-je faire pour qu'elle trouve sa place à l'école et que ce ne soit pas un calvaire tous les matins. <br /> Notre grand était très facile sur tout. et Léonie est tout le contraire. Nous sommes totalement perdu sur la manière de gérer cela.<br /> Merci pour votre retour.<br /> <br /> Charlotte
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I
Bonsoir Charlotte, je lis ton message et je comprends ton inquiétude même si je sais que le refus de Léonie est passager et qu'elle va rapidement trouver un grand intérêt à aller à l'école. Votre vie a changé depuis peu avec ce déménagement et toute la famille doit trouver ses repères , s'ajoute à ce changement l'arrivée à l'école ce qui n'est pas sans susciter une anxiété logique. J'ai bien compris que Léonie avait une personnalité différente de son frère et qu'elle n'avait pas les mêmes réactions dans les mêmes situations, il est donc "normal" de la voir manifester son refus de l'école. La vie collective chez un nourrice n'a rien à voir avec la vie collective à l'école, se retrouver avec une trentaine d'enfants et n'avoir qu'une ou deux grandes personnes pour s'occuper de vous n'est pas toujours facile pour les tempéraments qui aiment que l'adulte soit proche et disponible. Je te conseille d'avoir beaucoup de patience et de bienveillance avec Léonie le temps qu'elle trouve le plaisir d'aller à l'école. Elle a aussi besoin d'entendre qu'elle a le droit de dire son refus mais qu'elle doit également apprendre à se séparer de sa maman et que cela n'empêche pas de s'aimer. Est-ce qu'elle a quelque chose qui peut lui permettre de se rassurer comme un petit carnet de photos de sa famille qu'elle pourrait regarder quand elle a envie d'être avec toi ? Ce passage difficile dure ,en général ,15 jours, et les choses s'arrangent ensuite. Bon courage Charlotte, et n'hésite pas si tu as besoin d'autres conseils.
J
Bonjour à tous et toutes !<br /> <br /> Je suis passé par ici cherchant quelques conseils pour mon petit garçon de presque 3ans qui a commencé l'école il y a peu. Je mets un peu la charrue avant les bœufs, mais je suis un papa assez empathique et je sais ce qu'il peut ressentir.<br /> <br /> Mon petit à commencé l'école il y a peu, la première journée c'est relativement bien passée, il n'y a pas eu d'accident, il a joué en pensant à nous de temps à autres, mais globalement c'était plutôt parfait. Le seul bémol c'est qu'il a fondu en larme quand nous sommes revenus le chercher.<br /> <br /> Cependant depuis, dés la deuxième fois, c'est tout autre. Il ne veut bien sûr pas aller à l'école, et pleure lors de la séparation. Pas de soucis la dessus je comprends que c'est "normal", il faut l'accompagner et cela arrive à beaucoup. Le soucis majeur est que durant la matinée (il ne reste que le matin), il s'interdit toute activité de jeux, il se cantonne à rester à la porte et nous appeler. Il reste même assis dans la cours à ne rien faire.<br /> <br /> Il est important de noter que notre petit est gardé à la maison et n'a jamais été en crèche. La seule expérience de collectivité était chez une assistante maternelle où cela c'est mal passé. Elle avait un fils de son âge, qui était très intrusif, et le tapait certainement. Il m'a souvent dit "papa partir tout seul et ****** taper ***". Il a créé une angoisse pour les autres et principalement les enfants de son âge.<br /> <br /> Je ne sais pas vraiment comment réagir et l'accompagner lors de ces séparations. Je pense que mon petit vit très mal cette étape . (Je pars du principe qu'un enfant qui ne s'autorise pas, ne bouge pas, ne joue pas, est plus en malêtre qu'un enfant qui pleure). Cela ne fait que quelques jours (4), et forcement il y a aussi l'habitude à prendre. Cependant je souhaite l'accompagner au mieux pour ne pas ancrer des choses en lui.<br /> <br /> Si vous avez vécu une situation similaire n'hésitez pas.
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I
Tu as raison Joan, il ne s'agit ni de caprices ni de jeu, un enfant qui est triste l'est "malgré lui". Je pense que c'est une manière maladroite de te dire qu'il va finir par s'adapter, qu'il n'y a rien de grave. Les enseignants sont parfois submergés par leur propre émotion et ne voulant pas être jugés incompétents à rassurer les enfants reportent sur eux une "responsabilité". Ne juge pas trop vite cette enseignante, ton enfant a aussi besoin que tu sois en confiance, se sentir rassuré si la personne à qui on le confie est digne de confiance est vraiment nécessaire. C'est pourquoi tu as (et ta femme aussi) un "travail" à faire sur cette dimension :"Comment faire confiance ?" Changer d'angle de vue permet de se rapprocher du point de vue de l'autre. En ce qui concerne votre sensibilité, c'est un atout dans la vie, et je pense qu'il faut te réjouir que ton fils le soit, certes il y a parfois des inconvénients mais je dirais que c'est une grande chance que de développer de la sensibilité et de l'empathie. Cette période de rentrée scolaire est un bouleversement dans la vie de la famille et chacun l'aborde avec ce qu'il est, vos journées de travail en pâtissent maintenant comme tout événement marquant de la vie, mais les choses vont rentrer dans l'ordre progressivement, je peux te l'assurer. Courage à vous !
J
Bonjour Isa, et merci pour votre réponse.<br /> <br /> Je n'avais pas pensé à essayer de lui donner quelque chose qui compense notre absence, nous allons essayer de trouver quelque chose qu'il pourra avoir sur lui lors de l'école (et pas que ce soit rangé dans son sac), un petit bracelet ou autre que nous portons toujours.<br /> <br /> Si cela ne s'améliore pas d'ici 15 jours, je repasserai certainement, car il est vrai que je ne compte pas trop sur la maitresse. C'est dommage, cependant elle a déjà employé les termes "caprices" et "il sait en jouer". Hors pour moi un enfant de son âge ne fait pas de caprice et cela ne m'encourage pas dans le sens à faire confiance à sa maitresse, malgré bien entendu que je le rassure dessus. <br /> <br /> Nous avons un peu parlez et effectivement je pense qu'il a peur des autres, de l'endroit inconnu et d'être sans nous, ses peurs doivent être réactivées et il doit se remémorer des moments avec sa ancienne assmat. Je lui explique que c'est différent et qu'aucun enfant ne le tapera, etc. C'est bien compliqué, et étant (moi et sa maman) assez sensibles et empathiques, il est vrai que ça nous plombe aussi notre journée de travail, de plus notre enfant doit avoir hériter de ces émotions un peu trop fortes. Ce qui n'arrange pas le coup de les maitriser.<br /> <br /> Compliqué, compliqué, nous le soutenons, nous disons que nous avons confiance, qu'il a le droit d'avoir un peu peur mais que tout ira bien. J'espère qu'il va s'adapter sans ancrer des choses au fond de lui. <br /> <br /> Merci encore en tout cas isa.
I
Bonjour Joan, je suis contente qu'un papa vienne sur le blog demander de l'aide, c'est assez rare et j'aimerais que cela ne le soit plus, que d'autres papas osent dire leur inquiétude comme tu l'as fait avec sincérité.<br /> Tu as bien décrit la situation et tu l'as également bien analysée. Ton fils a su gérer son émotion la première journée sauf quand vous êtes arrivés et qu'il a laissé celle-ci se relâcher, puis les autres jours ont été difficiles parce qu'il a compris que cette nouvelle vie allait continuer pour lui et que la séparation était inéluctable. Effectivement, tous les évènements traumatisants de séparation ( nourrice et fils intrusif) sont réactivés et contribuent à rendre plus complexe son adaptation à l'école. Cependant, votre confiance en lui doit être un support sur lequel il va développer une force pour surmonter cette épreuve. Il va avoir besoin d'entendre que vous lui faites confiance pour ça, et par ailleurs, si vous pouvez lui laisser quelque chose qui compense votre absence, ce sera une bonne aide. Je pense à un petit album photo avec vos photos ( la famille, l'animal de compagnie, la maison...) ou bien un foulard parfumé avec ton parfum ou celui de sa maman, ou tout autre chose qui lui rappelle que vous ne l'abandonnez pas. Joan, ce temps d'adaptation dure environ 15 jours avec des hauts et des bas, il faut l'aider à tenir en l'encourageant et en l'assurant de votre amour. Sa manière à lui de réagir est de ne rien faire et d'attendre, d'autres piquent d'énormes colères, d'autres tentent de s'enfuir, d'autres s'agrippent aux adultes, d'autres se montrent violents , chacun fait avec sa personnalité mais c'est la même tristesse et la même difficulté à surmonter l'angoisse de séparation. Plus tu comprendras ce qui lui arrive, plus il le comprendra également et finira par s'apaiser. Si tu as d'autres questions, je suis à ton écoute.
B
Bonjour Isa,<br /> Malgré mon expérience, les enfants nous font découvrir de nouvelles situations.<br /> Depuis mai, j'ai une élève qui s'accroche désespérément à sa maman (situation familiale compliquée) et il faut presque qu'on l'arrache de ses bras. Du côté de la maman, elle est compréhensive et ne traîne pas dès que la séparation est faite. Mais tous les matins, nous avons peur toutes les 2 de lui faire mal. Aurais-tu des conseils que je pourrais essayer pour que son entrée en classe soit moins "violente"? La maman a récupéré la garde de ses enfants du jour au lendemain suite à l'emprisonnement du père pour te donner quelques infos.<br /> Merci d'avance
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B
Effectivement, elle arrivait dans les bras de sa maman et je sais que la séparation est plus facile quand l'enfant donne la main. Finalement, depuis cette semaine, cette élève arrive avec le sourire et cela se passe mieux. Laisser du temps au temps...<br /> Merci pour ta réponse !
I
Batice, peux-tu me dire si cette petite fille arrive dans les bras ou en tenant la main de sa maman ? La séparation est toujours plus "aisée" quand les corps sont à distance. Tu peux également lui dire ta crainte de lui faire mal en la séparant de sa maman et lui assurer verbalement que tu comprends sa tristesse et qu'elle a le droit d'être triste parce qu'elle est séparée de sa maman et de son papa ( il ne faut pas l'oublier non plus même si il s'est montré défaillant).
A
Bonjour,<br /> Je suis rassurée d'un côté de constater que je ne suis pas la seule à chercher une solution pour mon enfant. Je suis la maman d'un petit garçon né en mars 2014 et qui a fait sa première rentrée en septembre 2017. Les premiers jours ont été difficiles pour lui puis petit à petit à réussi à se détacher facilement et même à ne pas pleurer ! Mais depuis la semaine précédent les vacances de Noël, machine arrière voire même pire. Il pleure tous les matins pendant une heure et du coup perturbe aussi l'accueil des autres enfants. Pa
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I
Bonjour Amélie, et merci pour l'intérêt des échanges qui ont déjà eu lieu sur le blog. Tu as tout compris, ton petit garçon exprime à sa façon l'inquiétude qu'il a vis à vis du changement qui est annoncé. Toutes les séparations ,dés lors, sont autant de moments de menace qu'il ne sait pas gérer. Dans ce cas, il est important de lui donner des repères, par exemple, fabriquer un calendrier avec la date d'accouchement et cocher les jours ensemble afin de l'aider à comprendre un peu la notion d'attente (souvent synonyme d'anxiété pour certains tempéraments). Bien sûr, le rassurer comme tu le fais et c'est très bien, trouver si tu peux des livres qui évoquent ce grand changement, par exemple Tout change d'Anthony Browne, il est un peu spécial, il semble fantastique mais je trouve qu'il montre bien à quel point les enfants imaginent des choses terribles et croient que leur vie ne va plus être la même du tout. Concernant l'école, c'est dommage que l'enseignante se montre si peu patiente car plus on "focalise" sur les pleurs et plus on les maintient. Ton petit garçon a besoin d'entendre qu'il peut pleurer si il en a besoin et que ça ira mieux ensuite, c'est souvent ce qui fait céder parce qu'il se sent compris et donc rassuré. La visite chez la psychologue ne me semble pas indispensable, si par ailleurs, il dort bien, mange bien et se comporte normalement à la maison. Je comprends complètement que les remarques de l'enseignante te peinent , peut-être peux-tu lui dire que tu as mis en place ce petit calendrier ainsi que les lectures pour le préparer et le rassurer. Le calendrier peut également indiquer les jours d'école afin qu'il ait aussi ces repères là. Amélie, je te souhaite que les choses s'arrangent. Je pense qu'il n'y pas d'inquiétude à avoir, ça va rentrer dans l'ordre et rassure toi , tu sais très bien t'y prendre.
A
Mince ! Par rapport à cette situation je pense que ma nouvelle grossesse en cours y est grandement pour quelque chose. Les choses ont été compliquées. J'ai du être opéré puis ensuite restée allongée quelques jours. Je pense qu'il s'agit peut être d'un contre coup émotionnel où il a besoin de se montrer et où il s'inquiète. J'ai beau lui expliquer, lui parler, le rassurer, j'ai même tenter les punitions, rien n'y fait et la maîtresse ne m'aide pas vraiment à faire en sorte que ça aille mieux. J'ai souvent des remarques qui à la longue commence à me peser moralement (elle m'a dit être énervée de bon matin, qu'il perturbe l'accueil, que c'est dure pour elle et pour l'atsem) mais en même temps je ne sais pas quoi faire pour l'aider. En revanche il mange correctement, dort toujours très bien et à la maison il est "normal". J'en arrive même à envisager de consulter un psychologue afin de débloquer la situation mais je ne sais pas même pas si celà pourra aider car à part ce moment là le matin le reste est normal. J'ai l'impression qu'il se fait à l'idée d'avoir une petite soeur, veux aller lui acheter un doudou, participe de plus en plus. Je ne sais quelle direction prendre. Alors j'ai lu tous les commentaires qu'il y a eu en dessous pour essayer de trouver une solution qui aiderait à mon fils à mieux se séparer le matin mais je ne sais comment m'y prendre.
A
Bonjour,<br /> <br /> Ma fille, née fin novembre 2014, a fait sa rentrée en septembre. Le mois de septembre a été difficile, elle pleurait beaucoup et se sauvait sans cesse. Elle a même eu quelques gestes "violents", comme taper sur les bras de la maîtresse qui essayait de la prendre pour la relever. Puis il y a eu une amélioration, qui est arrivée en même temps qu'elle a réussi à ne plus faire pipi ailleurs qu'aux toilettes. Mais depuis quinze jours, c'est machine arrière. Je l'emmène à l'école avec sa grande soeur (grande section), tout va bien jusqu'à la porte de la classe. Là, c'est larmes, cris, elle se roule par terre, se cogne la tête. En classe elle jette ce qui est sur les tables, ne s'exprime qu'en pleurant ou hurlant. Hier j'ai voulu voir par moi-même, cachée derrière la vitre, et honnêtement je ne sais plus quoi faire. A la maison elle fait beaucoup de bêtises, mais elle ne se jette pas par terre, ne se cogne pas volontairement... Il est vrai qu'elle a beaucoup de difficultés de langage, elle voit une orthophoniste comme sa grande soeur (dont le comportement s'était amélioré au fur et à mesure qu'elle apprenait à vraiment parler de manière compréhensible). Mais je ne sais pas quoi faire, je ne me vois pas la gronder à la maison puisque son comportement avec nous est correct. Je lui explique qu'il faut écouter la maîtresse, ne pas crier, demander gentiment... Rien n'y fait, l'équipe de l'école semble à bout, et j'en suis très triste... Je pense l'emmener au centre médico psychologique, qu'en pensez-vous ? J'ai l'impression de ne pas réussir à aider ma fille...
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A
Bonjour,<br /> <br /> Oui, je vais essayer de laisser mes enfants avoir envie plutôt que de tout leur donner avant qu'ils ne demandent quoi que ce soit. C'est dur, c'est un comportement réflexe chez moi, adopté en réaction à ma propre enfance où je m'épuisais à plaire à mes parents sans jamais réussir à attirer leur attention (ils m'ont très vite abandonnée à mes grands-parents, j'étais une sorte d'erreur de jeunesse. J'ai demandé mon émancipation dès 16 as et aujourd'hui ils ne savent rien de ma vie tout comme je ne sais rien de la leur).<br /> En tous cas oui, je me rends chaque jour compte que ma fille est encore petite, toute petite parfois, que sa place est dans mes bras quand elle va mal, ou même simplement quand elle ou moi en avons besoin. Aujourd'hui elle reste d'ailleurs à la maison avec moi, pour qu'elle puisse se reposer et aussi avoir maman pour elle seule!<br /> Bonne journée à toi et merci, rien que d'écrire ce que je ressens m'a fait du bien, je me sens déjà un peu plus rassurée!
I
Je corrige "Elle" a peut être besoin d'être bercée.
I
Agnés, j'essaie toujours de répondre rapidement car je sais que les personnes qui viennent écrire sont dans l'attente et souvent inquiètes. Je ne veux pas que tu penses que tu aurais dû attendre pour scolariser ta fillette, ce n'est pas mon propos. Mais tu touches à un point important, celui pour un enfant d'accepter d'être un parmi d'autres, d'autant plus que tu révèles un élément important de votre vie, l'arrivée du petit frère qui vient bousculer les places dans la famille. Ce n'est pas anodin dans ces circonstances. Ta petite fille traverse un double changement ( école et perte de sa place de petite dernière). Il faut aussi en tenir compte. C'est pourquoi je me rangerais derrière l'avis de la psychologue de faire un point en Janvier. La fatigue est générale, tes nuits sont difficiles, ton inquiétude s'est transmise à ta fille qui de ce fait s'agite encore plus. Il faut savoir que les enfants qui se sentent insécurisés vont ,la plupart du temps, avoir besoin de bouger, de s'agiter pour tenter se réconforter eux-mêmes. Il a peut être besoin d'être un peu bercée. Je comprends ton impatience à voir la situation changer, nous voulons tous vieillir quand les choses sont difficiles. Mais tu as raison, il faut vraiment que l'école la protège, elle ne peut pas en sortir avec des bleus régulièrement. J'ai espoir malgré tout que la situation s'arrange, tu es quelqu'un qui comprend et formule bien , tu vas trouver les ressources pour traverser ce passage. Apprendre à attendre, c'est important car c'est de la frustration que nait le désir et désirer c'est une voie vers le bonheur. Si tu anticipes tous les désirs de tes enfants, tu leur coupes l'herbe sous le pied, attendre c'est évoquer la chose ou l'action désirée, c'est l'imaginer, c'est imaginer le plaisir de l'avoir, c'est devenir un être sensible et intelligent ....
A
Merci de ta réponse rapide. Tu as bien résumé les choses. Je sais que ma puce est jeune, et je pense que si j'avais eu une autre solution j'aurais attendu janvier pour la mettre à l'école. Elle était gardée chez une nounou avec trois autres enfants, mais n'a jamais connu de relations au sein d'un grand groupe, où elle subit plus ou moins le fait d'avoir, je pense, l'impression de ne plus exister parce que les adultes ne peuvent pas toujours être avec elle. Cette réflexion me vient du fait qu'elle pleure moins à la garderie (moins d'enfants, plus d'adultes) et presque jamais au centre de loisirs (idem, les groupes y sont composés de 5 enfants maxi par animateur). <br /> La maîtresse et l'Atsem sont super, mais je les vois de plus en plus découragées. La psychologue scolaire a déjà vu ma fille lors de son passage en début d'année, j'avais été conviée à discuter avec elle mais dans la mesure où ma fille était petite (en âge, et en taille d'ailleurs!) il avait été convenu d'attendre janvier pour faire un point. Ce qui me pousse à vouloir consulter au CMP, c'est la peur que ma fille finisse par se blesser à force de se jeter par terre. Je n'aime pas aller la chercher en comptant les bleus dès que l'aperçois au loin dans la cour...<br /> Côté fatigue, c'est sûr qu'elle doit en ressentir beaucoup. Mon mari et moi-même sommes également fatigués, notre petit dernier d'un an ne dort que très peu, jamais de siestes et nuit terminée vers 5h du matin. Quoi qu'il en soit, mes filles se couchent à 20h, et je ne les réveille jamais sauf si elles dorment encore à 7h30 (ma grande commence à 8h). Et ma puce sieste le samedi et le dimanche pendant parfois plus de 3 heures. Les siestes en semaine sont plus compliquées, elle n'aime pas trop les dortoirs, et préfère dormir en couche mais à l'école on le lui interdit, ce qu'au passage je trouve dommage, le pipi la réveille et du coup le réveil en question n'est jamais serein car accompagné de pleurs. Je précise que je lui demande toujours si elle veut une couche ou non pour dormir à la maison, nous avions fait comme ça pour sa soeur et tout s'était bien passé, même si elle a accepté d'enlever la couche pour la sieste et la nuit huit mois après l'avoir enlevée le jour.<br /> Bref... je pense que j'ai tout de même un tort certain: j'apprends mal à mes enfants à attendre, je suis plutôt du genre à essayer de prévenir les demandes. Je fais ça tout le temps, au travail, avec mon mari, mes amis, c'est maladif!<br /> Je vais me plonger dans le fil rouge sur l'agressivité, merci pour le lien. C'est d'autant plus dur pour moi d'appréhender ce terme d'agressivité qu'il s'agit d'un comportement que ma puce n'adopte qu'à l'école...<br /> <br /> Merci en tous cas :-)
I
Agnés, merci de ta confiance. Ce n'est pas simple d'exprimer son désarroi quand on est dans la difficulté. Voilà ce que je comprends de la situation que tu me décris. Ta petite fille ( elle est très jeune puisqu'elle vient d'avoir seulement 3 ans) a vécu une rentrée compliquée ( je te rassure, c'est assez classique) puis a trouvé ses repères et a fini par avoir des habitudes y compris pour la propreté, mais depuis début Décembre (environ) elle régresse à nouveau et devient agressive envers elle-même ce qui n'est pas le cas à la maison. Tu notes deux choses également : ses difficultés de langage et les nombreuses bêtises à la maison. J'en déduis que ta petite fille est dans la phase d'agressivité propre à son âge ( ça commence vers 18 mois et doit se terminer vers 4 ans). Comme tu le dis si bien à propos de sa soeur, le comportement s'améliore avec l'acquisition du langage, c'est donc déjà un point important et si elle voit une orthophoniste, elle devrait en tirer bénéfice. La première chose qui me vient à l'esprit est qu'il est sûrement question de fatigue, ta petite fille a dû aller chercher beaucoup d'énergie pour surmonter sa rentrée, souvent en fin de trimestre on voit ainsi des régressions parce que les enfants sont épuisés. Il faut donc veiller à une hygiène de vie correspondant à ses besoins ( sieste, couchée tôt). Ensuite, il ne faut jamais ignorer les conduites agressives ni y contribuer en criant ou en donnant des tapes, l'adulte doit parler à l'enfant "Tant que tu crieras et que tu jetteras des choses, les autres enfants ne voudront pas jouer avec toi et c'est vraiment triste d'être tout seul, je sais que tu es en colère d'aller à l'école mais quand tu auras des copains pour jouer, tu auras envie d'y aller, je te fais confiance, tu vas réussir à te calmer et à ne plus faire de colères". L'enfant est emporté par ses émotions et il est important pour lui que l'adulte l'aide à comprendre ce qui lui arrive afin de l'aider à maitriser ses élans. Tu me parles du centre médico psychologique, je n'ai pas le réflexe de "médicaliser" trop vite un comportement qui semble ,selon moi ,ordinaire ( dérangeant c'est vrai mais ordinaire) mais je ne connais pas ta petite fille et ce sont vous les parents qui êtes les mieux placés pour sentir ces choses. Ne pense pas que tu ne réussis pas à aider ta fille, il y a des passages particulièrement difficiles et notamment entre 18 mois et 4 ans, il faut être solide parce que les enfants nous mettent à l'épreuve, ils nous défient de les aimer suffisamment pour les supporter malgré cette période si tumultueuse. Ta petite fille doit apprendre à aller vers les autres, doit apprendre à attendre, doit apprendre à maitriser sa colère.. Sur le blog, notre fil rouge cette année est l'agressivité des petits enfants, je te mets le lien , tu pourras peut-être y trouver des réponses http://www.ecolepetitesection.com/2017/09/l-agressivite-et-le-petit-enfant.html<br /> Aie confiance en toi Agnès
E
Bonjour,<br /> Je vous remercie pour ce conseil, j'ai commencé à le mettre en oeuvre et je vais voir au fur et à mesure comment la situation évolue. Comme il a le droit d'apporter son doudou, je lui ai donné un de mes bracelets qu'il adore, pour qu'il porte un peu de moi avec lui... Toutefois, aujourd'hui, il a encore essayé de s'échapper de l'école en pleurant (hurlant) car il ne voulait pas y entrer...<br /> Je verrai, comment les prochains jours se déroulent, mais j'avoue, j'ai l'impression que c'est une torture pour lui, quand je le vois réagir de manière aussi extrême; c'est la raison pour laquelle j'avais envisagé un changement de classe. Mais je vais suivre votre conseil.<br /> Je suis preneuse de tout conseil pouvant l'aider à mieux appréhender la séparation et le moment de l'accueil à l'école.<br /> Merci beaucoup
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I
Merci Eva de ce retour. Je comprends tout à fait l'inquiétude dans laquelle tu te trouves. Il s'agit de faire confiance à ton enfant et de penser qu'il est capable de s'adapter malgré son sentiment de perdition actuel (mais qui est provisoire). Plus il va sentir cette confiance et plus il s'en trouvera renforcé. Je sais bien que c'est difficile d'aller chercher au fond de soi cette assurance mais c'est essentiel. Ton enfant ressent ta force ou bien ta faiblesse et il conjugue avec ses propres sentiments. Actuellement, il aurait envie de fuir et c'est ce qu'il tente de faire, mais demain, il ira serein, il lui faut juste sentir que ses parents pensent qu'il en est capable. Tu peux également lui proposer un petit calendrier pour noter les jours qui avancent , ceux avec école, ceux sans école, afin qu'il puisse envisager à l'avance les jours de repos et qu'il ait des repères. Vous déplacez un petit personnage de jour en jour et tu lui fais observer ( aujourd'hui il y a école et demain tu te reposes). Sois confiante Eva et accepte que ce soit encore un peu douloureux pour lui, tiens moi informée.
E
Bonjour,<br /> <br /> Mon fils de 3 ans depuis peu est entré à l'école en Septembre 2017. au début ça allait assez bien, mais ensuite, il a commencé à pleurer tous les matins dès qu'on le dépose à l'école (sachant qu'on a pas le droit d'entrer dans la classe. Ces derniers jours, il fait des crises du type, il s'accroche à mon pied, durci son corps dès qu'on approche de la crèche et j'ai l'impression qu'il est complètement paniqué et je ne sais pas comment le rassurer. Je précise qu'il n'a pas été à la crèche, plutôt garde à domicile mais lorsqu'on est dans d'autres lieux où il y a des enfants, il s'amuse, il joue...<br /> J'envisage de voir la directrice pour éventuellement changer de classe, où voir ce qu'il y a lieu de faire pour l'aider.<br /> J'ai rencontré sa maîtresse en RDV individuel, et elle me dit qu'il est assez solitaire il ne leur parle par (ni à elle, ni à l'ATSEM) et elle pense que ayant du mal à faire confiance, il a besoin de plus de temps d'adaptation. <br /> Que puis-je faire pour qu'il se sente rassurer?
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I
Eva, je ne comprends pas pourquoi tu songes à le faire changer de classe, est-ce que tu as une raison particulière ? Ton petit garçon qui est jeune ( fin d'année) et plutôt réservé pour le moment est encore en phase d'adaptation, la maitresse a raison. Pour certains enfants, c'est beaucoup plus long que pour d'autres, c'est lié à leur tempérament et aussi à ce qu'ils ont vécu précédemment. Ton garçon avait une personne à domicile qui le gardait, cela veut dire qu'il n'a pas eu besoin de s'adapter à de nouveaux lieux, il était chez lui, c'était très rassurant. Il n'a pas eu non plus à composer avec d'autres enfants au quotidien (même s'il en rencontrait par ailleurs). Tout cela est nouveau pour lui et le bouscule. Le changement de classe va l'insécuriser à nouveau, puisqu'il va devoir recommencer une adaptation ( changement d'enseignant, d'habitudes, de repères, de camarades...).Je ne crois pas que ce soit une bonne chose. Pour le rassurer, il est important que tu lui parles de son émotion, que tu lui expliques ce qui lui arrive , par exemple : Mon chéri, tu es triste d'aller à l'école, tu te sens perdu, loin de moi, loin de papa, c'est normal, tu es encore petit et tu aimais bien rester à la maison. Pourtant tu apprends à te séparer de nous et tu sais qu'on est à notre travail et qu'on va se retrouver après. Tu vas aimer retrouver tes petits copains d'école une fois que tu seras habitué. Regarde je vais te dessiner un coeur sur ton poignet et un coeur sur mon poignet comme ça je pense à toi et tu penses à moi et on continue de s'aimer." Voilà un petit discours qui peut aider. Il ne faut pas oublier que la période novembre- décembre est souvent fatigante et que les petits peinent. Leur façon d'exprimer leur fatigue est de pleurer et/ ou de s'agiter. Il s'agit aussi de le coucher tôt et de ne pas oublier la sieste le week-end. Courage Eva !
C
Bonjour, je viens vers vous car ma fille a fait sa rentrée en septembre 2017 elle a eu 3 ans en Octobre, tout allait bien pour l'école. <br /> Ayant eu un 2é enfant en Aout, j'ai commencé doucement l'école, elle n'y allait que le matin, puis 1 jours, 2 jours, 3 jours et 4 jours par semaine tout sa progressivement jusqu'à l'arrivée des vacances d'octobre. <br /> Ensuite elle savait que maman allait reprendre le boulot (congés mat terminé) et qu'elle irait au periscolaire matin et soir, elle se faisait une joie et me demandais tous les jours en passant devant si elle y allait le lendemain (elle se faisait une joie de prendre le car également de l'école au périscolaire).<br /> Puis après les vacances d'octobre, travail repris, je l'y dépose le matin et la récupère le soir au périscolaire, au début sa allait (1ere semaine) et depuis elle pleure tous les matins alors qu'elle n'avait jamais pleurée avant ni à l'école quand je l'y déposais. Je l'enmene toujours à l'école le vendredi mais là aussi elle pleure. Elle est très fatiguée, pleure le midi, à la sieste notamment au centre de loisirs le mercredi (je mets pourtant tout en oeuvre pour qu'elle puisse se reposer mais elle ne dors pas!).<br /> Sa devient très compliqué, je ne sait pas si la fatigue y est pour beaucoup.. quand je viens la chercher elle ne veut pourtant pas partir, plus petite chez la nounou elle pleurait aussi en arrivant (c'était la 1ere arrivée).<br /> De plus, il y a 1 semaine et demi nous lui avons supprimé sa tétine car elle était prévenu qu'elle irait à la poubelle si elle faisait des nouveaux trous dans la nouvelle. Elle ne la réclamme pas le soir mais a priroi ne fait plus la sieste à cause de sa.. Je n'ai pas envie de lui redonner car se serait ne pas appliqué ce qui avait été dit.<br /> Que puis-je faire pour qu'elle se sente mieux ?
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I
Bonjour Cindy,<br /> ouh la la ta petite fille a eu beaucoup de bouleversements dans sa vie depuis Août: arrivée du bébé, école, périscolaire,abandon de sa tétine .... Je pense qu'il ne faut pas chercher plus loin. Cette accumulation de tension ( un enfant vit chaque changement de manière très forte, il a besoin de repères et de régularité dans sa vie) a épuisé son énergie et comme tu le dis , elle est très fatiguée. Il faut aussi savoir que d'après les chronobiologistes le mois de Novembre est le mois le plus difficile pour les enfants, c'est un mois critique avec maladies, fatigue.... Je te recommande de lui redonner sa tétine en lui expliquant qu'elle en a encore besoin d'après ce que tu constates, on a le droit de se tromper en tant que parents et le dire à son enfant :" Voilà j'ai dit que tu n'aurais plus ta tétine si tu continuais à la percer parce que je trouve ça dangereux, mais je vois bien que tu en as encore besoin, je me suis trompée, donc en voici une nouvelle, tu vas y faire attention". Evidemment, pour le reste, il faut savoir que les journées à rallonge (école avec périscolaire) sont bien plus fatigantes que chez une nounou où le bruit et les exigences sont moindres. Parfois il faut se rappeler ce qu'était ta petite fille juste 3 ans avant (c'est peu 3 ans) et se dire qu'elle a déjà beaucoup changé mais qu'elle reste une toute petite fille.
L
Bonjour Isa!!<br /> <br /> Mérci pour vos réponses ça réconforte ! J ai ma fille qui as 2 ans et demi , elle est en toute petite section ! Ç ést une classe passerelle pour les moins de 3 ans ! Ma fille est très sociable , très énergique ! Je l emmené à l école le matin et la récupéré en fin de matinée ça se passait très bien! Je la mettais à la cantine le vendredi 1 fois par semaine et àu dortoir! Ca se passait moyen des fois elle chouine car souvent elle voulait emmener son doudou à la cantine mais ç ést interdit! Bref! Depuis les vacances de la toussaint sont passer, elle as repris le rythme scolaire sans soucis pendant 1 semaine ! Et depuis jusqu à aujourd hui ma fille ne veut pas àller à l école quand je la lève le matin, je la rassure et finalement quand je l emmené elle est contente de retrouver ses ptits camarades et quand je la récupère en fin de matinée elle est en crise de larmes , et Ca tout les matins , la maîtresse me dit , Bén ç ést son heure de pleurer on ne sait pas pourquoi? Et la maîtresse me demande de la retirer de la cantine car elle pleure trop ! Et moi je ne veut pas car ce n ést qu une fois par semaine , en sachant qu à la rentree 2018! Je reprend mon travail à temps complet , il faudra qu elle s habitué ! Je voudrais savoir pourquoi ma fille est comme ça , car moi sa me stresse de la voir comme ça , et sachant que la maîtresse à part me dire faut la garder chez vous , et de ne plus la mettre à la cantine, je suis perdue Mérci Isa de me répondre
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I
Ce que tu décris Lahina est une petite fille qui est fatiguée et qui aurait besoin de se reposer, c'est normal, la rentrée à l'école demande beaucoup d'énergie. Le rythme qui est demandé est bien différent de celui de la maison, il y a le bruit, le stress ( lieu inconnu, personnes inconnues en nombre), l'attention qui est exigée, les activités qui se multiplient bref beaucoup de choses nouvelles qui épuisent petit à petit la belle énergie dont tu parles. Ta petite fille est si jeune, il est normal qu'elle se fatigue plus vite. Les crises de larmes sont le signe qu'elle est arrivée au bout de ce qu'on exige d'elle. Je pense que la maitresse a raison et que pour le moment, puisque tu le peux, il est inutile de lui ajouter la cantine même une fois par semaine. Il sera bien temps pour elle de s'habituer quand ce sera vraiment le moment et elle saura, ne t'inquiète pas. D'autre part, on voit souvent les petits épuisés tomber malades, c'est regrettable alors qu'il est possible de ne pas aller à leurs limites de résistance. Voilà mes conseils Lahina.
S
Bonjour je vois que vous répondez régulièrement aux parents .alors je me lance notre princesse de 3 ans et demie (la dernière de trois enfants,famille recomposé)a fait sa rentrée en septembre le 1ère jour tout était parfait elle était tres demandeuses pour aller à l´ecole .mais les jours suivants et depuis ce n’est que des pleures incessants !!elle hurle et à le sentiment que je l’abandonne.elle réagit comme ça egalement pour aller chez son papi et mamie qu’elle adore elle très très fusionnel avec moi .<br /> Pourtant papa est très présent et à toujours joué avec elle mais rien n’y fait elle stress et demande chaque jour si elle va a l´ecole et cela même pendant les vacances .<br /> On se demande si elle n’est pas angoissé .<br /> Pourriez vous nous éclairer ?!merci d’avance .<br /> Cordialement
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I
Bonjour Sarah et merci de ton intérêt pour le blog.<br /> Peux-tu me dire si ta petite fille pleure chaque jour ou de temps en temps ? Quand je te lis, je vois deux possibilités. Un enfant qui pleure depuis tant de jours manifeste une insécurité affective qui peut être de deux ordres: soit à l'école, l'ambiance et les adultes ne sont pas suffisamment rassurants, soit elle ressent l'inquiétude familiale ou le manque de confiance envers les personnes à qui elle est confiée et dans ce cas, elle ne peut y aller sans réticence. Il y a également une affaire de tempérament, elle peut être timorée et tout changement est source d'anxiété, il est important de la rassurer et de l'encourager à grandir. C'est compliqué quand on est parent de ne pas s'angoisser quand son enfant manifeste une forme de souffrance. Quelles relations as-tu avec l'enseignant(e) ?
M
Bonjour,<br /> Je vous lis et suis toujours rassurée de savoir que quelque part, des angoisses naissent et aboutissent à une solution. Pour ma part, je suis un peu paumée. Ma fille a fait sa rentrée cette année à 3ans 3/4 (née en février) C'est l'une des plus grande de sa classe (langage, observation, conversation) mais pas mature émotionnellement. La rentrée s'est passée normalement, pleurs au début et crescendo tout est rentré dans l'ordre. Pendant les vacances scolaires d'octobre, nous la mettions au centre de loisirs 1 jour sur 2 histoire qu'elle garde un petit rythme et ne soit pas coupée du monde des enfants. Et depuis 2 jours (nous sommes en novembre) les pleurs reviennent qd moi ou son papa la déposons à l'école. Le sentiment d'abandon est clairement là "tu me reviens me chercher toujours hein" me dit elle, " tu me laisses jamais". Avant l'école, elle était 3 ans chez une nounou au top, punchy et pédagogue, cocon de 4 ou 5 enfants, et nous ne l'avons jamais oublié nulle part, au meme titre que qd elle veut passer qq jours chez ses grands parents, cela se passe très bien. Le pb de l aséparation est vraiment lié à l'école (pourtant elle a des copines, elle s'amuse comme une folle à la récré avec sa bande de copines, et elle est fière de nous chanter ses nouvelles comptines).<br /> Je ne sais pas quoi faire car c'est une petite fille très curieuse, très intéressante mais elle pleure bcp à son age pour un oui pour un non et comme elle va sur ses 4 ans ... elle fait "bébé cadum" parfois et je crains qu'elle devienne une "victime" (jargon de jeune) soit par la maitresse qui en a marre de ses pleurs, soit par les autres enfants plus petits qu'elle qui lui marchent sur les pieds. J'espère que mon récit n'est pas trop décousu et je quelqu'un puisse me donner une piste ou me rassurer disant que "ça passera". Merci.
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I
Bonjour Minooz, oui il y a des issues aux angoisses et notamment celle de comprendre que le retour en classe après une période d'arrêt suscite toujours une sorte de retour en arrière émotionnel. Ta petite fille retrouve et revit les émotions de début d'année et doit à nouveau rechercher en elle la force de les surmonter. A la différence des premiers temps, cette résurgence va durer moins longtemps que sa première période d'adaptation. Il faut donc se montrer patiente et compréhensive et si elle insiste beaucoup pour qu'on lui donne des assurances de sécurité affective " Tu me laisses jamais", il faut s'y plier avec la plus grande compassion. L'irritabilité du parent face à ces questions ne rassurent pas l'enfant, il lui faut un parent protecteur et serein pour enfin lâcher prise et accepter ce nouvel environnement bien plus insécurisant que chez Nounou ou chez ses grands-parents. Cela est dû au nombre d'enfants, aux lieux ( espaces plus vastes), aux manques de repères ( espace et temps) et aussi aux attentes qu'elles viennent des parents mais aussi de l'enseignant. Ce n'est pas un lieu ordinaire, c'est un lieu où l'avenir se dessine et l'enfant comprend qu'il a des "choses " à y faire sur lesquelles chacun espère. C'est tout cela qui fait qu'on ne peut jamais comparer l'adaptation à l'école avec d'autres types de séparation. J'espère Minooz que tu trouveras dans mes mots un peu de réconfort.
M
Bonjour, j'ai constaté que vous répondez aux parents angoissés alors j'ai décidé de vous écris .Ma fille aura 4 en décembre mais c'est cette année qu'elle a commencé la maternelle je précise que nous sommes en italie cela fera 2 ans en janvier elle est née en Cote d'ivoire mais depuis que nous sommes arrivés en italie elle a été rarement en contacte avec d autres enfants a seulement été avec nous ses parents cela fait deux semaines qu'elle a commencé la maternelle elle accepte d aller sans problème et quand je la laisse elle ne pleut pas mais plus tard dans la journée elle veut simplement sorti de la salle de classe pour courir dans l école comme un jeu et participe moin aux activités avec d autres enfants et souvent hurle sans motifs aidés svp avec nos idées et conseils je suis vraiment très angoissée merci beaucoup à l attente de votre réponse
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I
Bonjour Mariam, oui je réponds toujours aux parents. Ta petite fille a 4 ans mais n'a jamais été scolarisée, cela fait seulement deux semaines qu'elle a commencé, c'est peu et c'est tout à fait normal qu'elle ne soit pas adaptée à cette nouvelle vie. Surtout que tu me dis que depuis que vous êtes en Italie, elle a peu fréquenté d'enfants. C'est donc un grand changement pour elle et il faut être patiente.Les enfants qui sont dans sa classe ont déjà eu un an d'école avant elle, c'est ça ? Ils ont donc appris les règles de l'école et connaissent les lieux et les activités. Ta fille va apprendre, il lui faut du temps. Ne t'angoisse pas, elle va y arriver. Continue de l'accompagner et de lui dire combien tu es fière qu'elle aille à l'école et qu'elle sache se séparer de toi. Tiens bon Mariam !
S
Bonjour, <br /> je vois que vous répondez aux parents je vous écris car je suis vraiment perdue... mon fils vient de faire sa rentrée, je précise qu'il aura 3 ans en octobre mais qu'il a été à la crèche et cela se passait très bien. Il était très content de faire sa rentrée, mais depuis 2 semaines il ne veut plus aller à l'école, et qu'il n'aime ni l'école ni la maîtresse. Il ne pleure pas quand je le laisse car il aime bien les animateurs (il me cite leur nom et dit qu'il est d'accord pour les voir, alors que pour autant que je peux le constater ils ne s'occupent pas spécialement de lui). <br /> Son papa a pu parler à la maîtresse pour lui demander si ça se passait bien car il ne voulait plus venir, elle lui a répondu qu'il ne parlait pas du tout en classe, ni avec elle ni avec les autres enfants, et qu'en récréation il était tout seul. Que parfois elle allait le voir pour lui demander si ça allait, il répondait oui avec un sourire, mais restait tout seul. Je suis vraiment perdue car il ne manifeste pas d'angoisse de séparation, donc ce n'est pas ça le problème visiblement. Et qu'en plus il n'a jamais eu ce genre de problème à la crèche, et du coup je ne l'avais pas du tout envisagé ! La directrice de la crèche m'avait toujours dit qu'il était très sociable, qu'il n'aurait aucun soucis à se faire pour l'école, je partais vraiment en confiance.<br /> Pensez-vous que c'est normal à son age de ne pas avoir de copains ? Je pense que ça ne m'aurait pas inquiété outre mesure s'il n'était pas triste à l'idée d'aller à l'école. Et pensez-vous que c'est normal qu'il ne parle pas du tout à l'enseignante ? Pourtant il n'est pas spécialement timide et renfermé dans d'autres contextes. Je précise que son enseignante à l'air très gentille, mais je ne l'ai quasiment jamais vu car je le laisse à la garderie matin et soir même si le soir je le récupère rapidement. <br /> Merci de prendre du temps pour répondre aux parents angoissés :) Et si vous avez un peu de temps pour moi n'hésitez pas.....!!!!! Merci beaucoup
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I
Tout va aller Solen, votre petit garçon va s'adapter à ce nouveau monde, vous avez tout compris et je ne m'inquiète pas pour vous.
S
Merci pour votre réponse je vais tenter de prendre rdv le plus vite possible avec la maîtresse j'appelerai l'école demain. Oui je sais que c'est beaucoup pour lui mais nous ne pouvons malheureusement pas faire autrement même si son père peut de temps en temps venir le chercher à l'heure de sortie des classes. Le problème c'est que cela se joue à 10 mn, mais du coup ils ferment les portes le temps que les enfants goutent et nous ne pouvons pas le récupérer avant. J'avais un temps envisagé d'employer une nounou si la situation ne s'arrange pas je pense que je le ferai. Je vais aussi demander à la maîtresse si elle ne peut pas pendant 2 ou 3 semaines lui parler un peu tous les jours, je pense que comme c'est un enfant calme elle a peut être plus géré les enfants qui pleuraient ou faisaient des bétises sans se rendre compte qu'il ne se sentait pas en confiance; plus le conseil que vous m'avez prodigué. Si ça ne s'arrange pas je vais lui concocter 3 semaines de vacances sur la Toussaint + une semaine de coupure entre les vacances de la Toussaint et Noel pour qu'il puisse souffler un peu et se reposer. Merci beaucoup pour votre écoute, vos conseils et pour votre site très riche !
I
Bonjour Solenn, merci de ton intérêt pour mes conseils.<br /> Tu me dis que ton petit garçon qui va avoir 3 ans dans quelques jours semble refuser l'école sans manifester de pleurs ni d'angoisse de sépraration. Il évolue plutôt seul et en retrait. Son entrée en crèche s'est bien passée et il est un petit garçon à l'aise en général.<br /> J'observe que ses journées sont longues ( garderie matin et soir) alors que c'est encore un petit enfant, je sais bien que les parents font comme ils peuvent et du mieux qu'il est possible. L'école n'offre pas les mêmes conditions d'encadrement qu'une crèche, moins d'adultes disponibles, plus d'enfants et notamment en récréation. Il y a de quoi fatiguer un jeune enfant pour qui la rentrée a été un bouleversement dans sa vie, l'école est un lieu d'apprentissage où les attentes parentales sont plus fortes qu'à la crèche, les enfants le ressentent. Il leur faut donc beaucoup d'énergie pour franchir cette étape et quelques semaines plus tard, ils sont épuisés. Alors certains vont tomber malade ( petit rhume...), d'autres vont se remettre à faire le bébé et beaucoup pleurer, et d'autres vont se replier sur eux-mêmes, c'est le cas de ton petit garçon. Ne pas avoir de copains est classique à cet âge-là, il leur faut du temps pour entrer en contact et nouer des amitiés, ils sont auto-centrés et n'ont pas encore mesurer le bénéfice de la camaraderie. D'autre part, il y a aussi la forme de caractère qui veut que pour certains aller vers les autres est plus compliqué. De la même façon, le nombre d'enfants dans une classe ne facilite pas l'échange verbal avec chacun des élèves pour la maitresse, mais c'est à elle d'être attentive et de solliciter les plus en retrait. Je te conseille de demander à la maitresse de solliciter les autres enfants envers ton fils pour qu'il ne se retrouve pas seul en récréation. Vois si durant un petit temps, il n'y a pas un moyen familial pour le récupérer à la sortie de la classe plutôt qu'à la garderie afin de réduire son temps en collectivité. Je pense que tu ne dois pas t'en faire, cela va rentrer dans l'ordre, c'est long une rentrée scolaire en petite section. On ressent la bonne adaptation aux environs de Janvier.
A
Merci Isa de m'avoir répondu. Je n'étais pas et ne suis pas angoissée par ma "séparation" d'avec mon fils car la maîtresse a eu la gentillesse de la faire progressive, d'une part, et d'autre part mon fils est un petit amour mais aussi un enfant très très demandeur et j'étais absolument convaincue que l'école lui ferait du bien à tous les niveaux. Il faut dire que j'ai moi même un souvenir très positif de l'école maternelle, et mes deux premiers enfants aussi, autant dire que je souhaite qu'un jour, leur petit frère ait la chance de prendre le temps scolaire comme une chance de découverte du monde, de soi et des autres. Mais voilà, il n'est pas prêt: le confier à un membre de la famille est toujours problématique même si ça l'est moins avec le temps, donc forcément c'est encore pire avec une maîtresse à l'école même si elle est extra. Après en avoir parlé avec le directeur d'école et la médecin PMI, on est d'accord: il souffre beaucoup trop, et cela pas que pendant l'école mais aussi (surtout?!) après, car le mot "école" déclenche des angoisses à la maison, et je viens de passer la nuit debout à tenter de le réconforter. C'est très difficile à vivre, pas que ça m'angoisse mais que du coup, rien n'est possible, jour et nuit, il est dans un gros stress. Bref, on verra donc plus tard. En attendant je vais regarder ce que tu fais avec tes élèves, le faire jouer avec certains thèmes, et aussi il fait de la babygym, et d'autres choses pour ne pas être qu'avec moi. C'est très dommage pour lui et pour moi: pour lui parce que cette maîtresse est en or et que plus tard, je ne sais pas quand ça sera, ni si ça sera une aussi bien (elle a déjà eu un de mes enfants comme élève) avec un ATSEM aussi gentille. On verra. Et pour moi parce que personnellement et professionnellement, c'est l'impossibilité d'avancer. Enfin voilà, je t'ai dit la suite... MERCI encore d'être là.
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I
Je souhaite à ton fils et à toi de trouver l'apaisement et encore merci de ta confiance.
A
Bonjour Isa,<br /> Moi je suis maman d'un petit du style n°4 et je sais qu'on a beaucoup de chance car la maîtresse de mon fils est d'une patience, d'un altruisme, et plein d'autres qualité, qui en font une personne en qui j'ai confiance pour aider mon enfant. Mais la question du temps de difficulté est effectivement posée, de même que les conséquences sur la gestion de la classe et l'effet sur les autres petits... car mon fils est entré finalement à l'école mais lundi dernier seulement, donc deux semaines après les copains. Je pense qu'il n'est pas tout à fait prêt dans sa tête à faire ce pas, mais pour lutter contre cette angoisse de séparation bien avérée (médecin) et pour pouvoir profiter de ses connaissances (qu'il a nombreuses) le pédiatre a souhaité que je scolarise mon fils. Et donc, c'est une catastrophe, pour lui, la maîtresse, l'Atsem, les autres enfants. En tant que maman,prendre une décision est extrêmement difficile: si je décide d'arrêter et de reprendre l'an prochain, on me dira que j'ai arrêté l'essai trop tôt. Si je poursuis, mon fils est dans un état de souffrance évident, à mes yeux comme aux yeux de son enseignante, et en plus de ça c'est difficile pour toutes les personnes de sa classe, situation dont je me sens en partie responsable puisque j'emmène mon enfant. Bref... Et donc, vous qui êtes enseignante, que diriez-vous à une maman comme moi? Car demain jeudi, il faut y retourner. Et très honnêtement, je me demande si c'est une bonne chose, finalement.
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I
Bonjour Agnés, désolée de te répondre seulement maintenant , j'ai dû m'absenter hier. Je te remercie de ta confiance. On ne peut absolument pas classer ton enfant pour le moment dans la catégorie 4 étant donné qu'il vient seulement de commencer si j'ai bien compris. Ton angoisse à voir ton fils se mettre dans des états de souffrance est tout à fait normale, quelle maman ne serait pas déchirée devant un tel désarroi ?Cependant, c'est une étape à traverser du mieux qu'on peut. Je peux te dire que j'ai connu moi aussi cette souffrance avec mon fils qui est aussi de fin d'année et qui s'accrochait à moi avec tout ce qu'il pouvait, ses mains, ses pieds qui cherchaient à s'accrocher aux miens et dans des hurlements qui pouvaient nous transpercer au sens propre comme au figuré. J'avais moi aussi toute confiance envers sa maitresse puisque c'était une amie, mais ce moment de séparation était bouleversant. C'est pourquoi je comprends très bien ce que tu vis. Il n'en demeure pas moins qu'il est encore trop tôt pour présager d'une non-adaptation et d'une impossibilité pour ton fils de réussir à accepter cette séparation. La maitresse et l'atsem sont des professionnelles et les cris d'un enfant font partie de cette rentrée en petite section. Certes, ils arrivent quand les premiers ont cessé et évidemment la patience et l'empathie sont un peu émoussées car tout cela est épuisant pour tout le monde. Il n'empêche que c'est leur travail et que leur conscience professionnelle doit primer. Ton enfant a besoin de cette séparation, c'est essentiel pour la conquête de son autonomie qui a des répercussions sur ses apprentissages. Est-ce qu'il est possible que ce soit son papa qui l'accompagne plutôt que toi pendant quelques jours ? Je propose cela parce que ta propre angoisse de séparation alimente la sienne et il ressent tous les freins que tu actionnes face à cette situation. Tu ne le fais pas volontairement mais c'est plus fort que toi, c'est viscéral parce que tu es sa maman et que tu ne supportes pas de le voir aussi mal. Un papa a plus de distance affective et joue le rôle du séparateur dans le trio familial, c'est pourquoi il me semble que ce serait plus facile pour vous deux ( toi et ton fils). Reviens me dire comment la situation évolue.
A
Isa je précise, mon fils n'a pas encore 3 ans, il les aura dans 2 mois et demi. Et il est en PS puisque c'est l'année de naissance qui compte (et que les TPS n'existent plus chez nous, malheureusement).
L
Bonjour,<br /> <br /> Je découvre ce blog qui je dois le dire me rassure beuacoup quant aux pleurs de mon enfant lorsque je le laisse à l'école. C'est dur, dur, car arrivé le moment de le laisser il se met à pleurer et me dit "je veux pas, je veux voiture" je lui dis bien que je vais revenir le chercher ... mais rien n'y fait. Bref avec tous les témoignages je me sens moins seule... et pourtant il a déjà connu cette séparation puisqu'il était en crèche... Mais en plus de cette inquiétude que j'ai de le laisser en pleurs, la maîtresse m'a dit qu'elle ne pourrait plus l'accueillir l'après-midi pour la sieste car il a des petits accidents de pipi durant la sieste... et que je devrais m'organiser pour le garder, chose impossible car mon mari et moi travaillons ainsi que ses grands-parents... un stress de plus! comment aider mon enfant à surmonter cette séparation et aussi comment l'aider à ne pas s'oublier durant la sieste?? Je suis démunie face à cela... :-(
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I
Bonjour Lulette et merci de ton intérêt.<br /> Oui c'est certain que tu n'es pas toute seule à connaitre ce désarroi pourtant chaque situation est unique et chacun vit celle-ci de manière tout à fait personnelle. Il est impossible de demander à un petit enfant de ne pas faire pipi durant son sommeil. C'est un acte totalement involontaire dont il n'est absolument pas responsable. Il est à peu près certain qu'il est en rapport avec son inquiétude vis à vis de l'école.Il faut donc le rassurer au maximum et ne surtout pas le disputer si il y a un petit pipi en dormant. Il faut veiller à ce qu'il soit bien passé aux toilettes avant d'aller se coucher mais en dehors de cette précaution, il n'y a pas d'autre alternative. Je pense qu'il faut un peu de patience et demander à l'enseignante de lui donner un peu de temps pour que tout rentre dans l'ordre. En revanche, je me demande comment tu envisages la situation quand ton enfant sera malade ( ce qui arrive pendant la première année d'école) si aucun de vous ne peut le garder. Je sais bien que c'est compliqué et que tout le monde souhaite faire du mieux qu'il peut à la fois dans son travail et dans sa vie familiale mais c'est une question qu'il faut se poser avant d'être au pied du mur.
L
Bonjour Isa, <br /> <br /> A la recherche d'explication sur la rentrée difficile en PS pour ma petite fille, je découvre tout juste ton blog. La première semaine de rentrée s'est très bien passée, elle était contente d'aller à l'école, sauf depuis lundi où elle refuse d'y retourner, elle pleure le soir à la maison, le matin à son levée et à l'école quand son papa la dépose. Le summum a été ce matin, elle a piquée une grosse crise comme jamais. On ne sait trop quoi penser de ce changement de situation. Peut être qu'elle nous a entendu parler négativement de son école ou peut être qu'elle réalise qu'elle va y aller tous les jours au lieu d'aller chez sa nourrice ou peut être qu'il s'est passé quelque chose à l'école ? On l'encourage et on compatie à son chagrin mais on ne sait pas comment réagir pour l'accompagner dans ce grand changement pour elle ...
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I
Lala, ta petite fille fait comme beaucoup d'autres enfants à la rentrée, elle exprime la douleur de devoir se séparer. Même si elle a déjà vécu des séparations, elle n'a pas vécu celle où elle se retrouve perdue parmi d'autres enfants avec comme référence quelques adultes. C'est donc un univers complètement inconnu dans lequel elle doit réussir à trouver les ressources pour accepter la séparation. C'est donc un bouleversement et selon leurs tempéraments, les enfants peuvent se sentir submergés. D'autre part, pour se sentir en sécurité, elle doit sentir que vous faites confiance aux personnes à qui vous la confiez, tu me dis qu'elle vous a peut-être entendus parler négativement de son école, il est certain que les enfants sont très doués pour capter les perceptions négatives. Donc, tu imagines bien que cela ne peut la rassurer. C'est donc la confiance que vous accordez qui va aider votre petite fille. Enfin ,il est important de lui dire qu'elle doit apprendre à vous quitter pour grandir " Tu es triste parce que tu ne veux pas nous quitter mais il le faut, tu grandis et tu dois apprendre à te séparer de nous, ensuite on se retrouve et on va se raconter tout ce qu'on a fait". Tu peux lui donner quelque chose à toi qui lui permet de ne pas te sentir trop loin ( mouchoir avec ton parfum par exemple). Le fait qu'elle ne pleure pas la première semaine ne veut rien dire, ça arrive souvent , c'est lié à la fatigue ( c'est exténuant les premières journées avec les pleurs) et au désir de revenir en arrière, de retrouver ses habitudes et ses repères. Aie confiance, les 15 premiers jours sont les plus difficiles ensuite c'est fluctuant et puis tout rentre dans l'ordre.
D
Bonjour,<br /> Mon fils est en PS. Tout se passait bien, je pouvais l'emmener facilement à l'école le matin. Et depuis quelques semaines, c'est la crise tous les matins, il me dit qu'il ne veut pas aller à l'école et quand je le laisse à sa maîtresse il s'accroche à moi en pleurant en disant qu'il veut rester avec moi. Je suis démunie car avant il y allait volontiers. Je ne sais plus trop comment réagir....
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L
Merci beaucoup pour ta réponse ! On continue de la rassurer, ce matin c'était difficile. Elle nous a parlé d'une de ses petites camarades avec qui ça s'est mal passé, la maîtresse a pris le temps de parler avec elle et elle a fini par retrouver le sourire quand elle lui a dit qu'elle n'était pas obligée d'être amie avec tous les enfants. Ma petite est bien sensible. Sa maîtresse et l'atsem ont l'air très bien, c'est juste l'organisation de l'école et les grèves qui nous ont un peu contrariés. Mais, en tout cas, merci encore, ton site est une vraie mine d'or, ça donne envie de faire plein d'activité avec ma petite. Merci beaucoup.
I
Delphine, je te remercie de ta confiance. Quand un enfant pleure alors qu'il ne pleurait pas auparavant dans la même situation, c'est qu'il exprime une réaction soit à son état ( fatigue, fragilité émotionnelle passagère...) soit à une nouvelle inquiétude ( changement familial, nouvelle organisation à l'école, dispute/conflit, peur dans une nouvelle activité...). Si ton fils ne peut exprimer verbalement ce qui l'inquiète, tu peux lui demander et si malgré ton aide, il ne peut le dire (ce qui est fréquent chez les petits) alors il est nécessaire de le rassurer, de le réconforter et de ne pas le réprimander parce qu'il se met à pleurer alors qu'il ne pleurait pas. Il a besoin de compréhension et d'un plus grand attachement ( lui donner quelque chose qui le rapproche de toi: un foulard, une photo...). De ton côté, tu peux demander à la maitresse ce qu'elle en pense, si elle a constaté un changement, s'il y a eu un problème avec lui, elle peut également te conseiller. Je comprends très bien que cela te déchire de voir ton fils qui pleure et s'accroche à toi, tu t'imagines ne pas être à la hauteur parce que tu ne parviens pas à calmer ses pleurs. Nous sommes nombreuses à avoir vécu cette situation, moi aussi j'ai eu la boule au ventre à plusieurs reprises. L'essentiel est de donner de l'amour et de la confiance, ton petit garçon va trouver comment surmonter ce qui l'inquiète à partir du moment où on respecte sa tristesse et qu'on ne la nie pas.
M
Bonjour, ma fille de 3 ans a fait sa rentrée en septembre, la première semaine a été un peu difficile mais elle s'est très vite habitué, malgres le fait qu'elle répétait chaque matin qu'elle ne voulait pas y aller, je la déposait sans pleurs. Mais depuis le retour de vacances, elle s'est mise a pleurer chaque jours et ils l'ont d'ailleurs changer a plusieurs reprises car a force de pleurer elle s'etait vomit dessus. Je ne sais plus quoi faire elle n'y va pourtant que le matin depuis la rentrée je la récupère chaque jours a 12h . j'ai beau lui expliquer qu'elle y va pour s'amuser avec les copains pour apprendre de nouvelles choses que ensuite je la récupère et qu'elle va manger a la maison rien n'y fait chaque jours la même chose et des le réveil elle me dit qu'elle ne veut pas y aller. Cela me déchire le coeur de la deposer chaque matins et de devoir la laisser en pleurs .....
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I
Je pense Manon qu'il te faut te convaincre que tu as pris la bonne décision. Tu souhaites que ta petite fille aille à l'école pour les raisons que tu donnes ( socialisation: copains, apprentissages) alors tu l'accompagnes dans cette difficile séparation qui va lui permettre de s'affirmer et de développer son autonomie. Actuellement, son autonomie affective ( s'éloigner des personnes qu'elle aime) est mise à rude épreuve, c'est pourtant en surmontant celle-ci qu'elle va se construire la force d'affronter d'autres situations dans sa vie. Elle a besoin d'entendre que sa base de sécurité ( famille) est stable et continue. Parle lui de ce que tu fais pendant qu'elle est à l'école, et ne nie pas sa tristesse "Oui tu es triste de me quitter, c'est normal, on s'aime, mais je continue de t'aimer même quand je ne suis plus avec toi, voilà ce que je fais pendant que tu es à l'école avec tes copains et ta maitresse(tes occupations), je suis tellement contente de venir te chercher à l'école et je sais que bientôt tu te sentiras mieux". Courage à toi Manon.
N
Bonjour isabelle, <br /> contente de trouver un endroit où l'on voit que l'on est pas les seuls dans la difficulté des pleurs à l'école.<br /> J'ai des jumeaux de 3 ans bientôt, Sacha et Louis. Ils ont fait leur 1ère rentrée et à vrai dire j'étais assez contente car les 15 premiers jours pas de larmes le matin, juste des colères quand même pour Sacha les jours de cantine au moment d'aller manger.<br /> Et puis on a dû s'absenter une semaine pour aller voir mon grd-père et là au moment de retourner en classe, des crises de larmes tous les matins (Sacha pleure tellement qu'il déclenche les larmes de son frère) que ce soit au péri-scolaire ou dans la classe, la séparation est très difficile.<br /> La maitresse me dit que les journées sont difficiles avec Sacha car très colérique. Apparemment, il hurle au moment d'aller à la cantine.<br /> Il ne fait pas la sieste car n'arrive pas à s'endormir.<br /> Je ne sais plus trop quoi faire, j'ai essayé la méthode de discuter avec lui de tout ça, de le rassurer en lui expliquant que je devais aller travailler mais qu'il me reverrais tout à l'heure. Je lui est demandé de m'expliquer pourquoi il se mettait en colère, de le faire verbaliser.<br /> J'ai également essayé de ne plus lui en parler du tout, pour ne pas qu'il y pense, pour détourner son attention mais rien n'y fait!<br /> J'ai pris une garde à domicile pour éviter de les mettre tous les jours toute la journée et à la cantine, du coup maximum 2 fois par semaine ils font journée complète et les autres jours ils rentrent se reposer à la maison.<br /> On me dit que la solution serait peut-être au contraire de les mettre tout le temps, comme ça ils s'habitueraient.<br /> Je ne sais vraiment plus...et je suis un peu désemparée...de le voir triste comme ça...
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I
Bonjour Nadège,<br /> oui , beaucoup d'enfants pleurent lors de la rentrée et même ensuite parfois, c'est le cas de ton petit Sacha. Tu me dis que tes fils ont bien accepté le changement pour les 15 premiers jours sauf au moment de la cantine pour Sacha. Et puis les choses se sont dégradées suite à une absence d'une semaine. En te lisant, je vois que tu veux faire du mieux possible en espérant que Sacha acceptera de ne pas trop se rendre malade à cause de la cantine. Tes garçons sont très jeunes ( à peine 3 ans), ils font deux longues journées car tu me parles de péri-scolaire ( c'est ça ?) et les autres jours ils finissent à midi, tu as organisé du mieux que tu peux mais tu doutes que ton organisation soit la bonne. Les jeunes enfants ont besoin de régularité et besoin de se reposer dans de bonnes conditions, ton petit Sacha est tellement fatigué d'avoir pleuré ou fait des colères qu'il ne parvient même plus à trouver le sommeil. Je pense que ton organisation est bonne et qu'aller tous les jours à la cantine serait trop pour lui, tu pourras l'envisager progressivement en cours d'année. Accepte qu'il ait besoin de ce passage difficile pour vivre sa séparation, ne te rends pas malade de le voir triste car cela contribue à renforcer son mal-être, dis lui que tu sais qu'il n'aime pas aller à la cantine mais que les jours où il y va , tu ne peux vraiment pas faire autrement. Il a besoin d'entendre qu'il a le droit d'être triste et que cela va passer et dans quelques temps il sera content d'aller manger avec ses copains et son frère. Les vacances d'automne qui arrivent vont lui permettre de retrouver son énergie et cela devrait aller mieux à la rentrée. Fais lui confiance, il a des ressources et toi aussi.
A
Bonjour isabelle,<br /> merci pour ce blog très interessant. J ai un souci avec ma puce de 4 ans est demie qui est rentrée ce lundi en MS, elle était l année dernière dans une école montessori ou dans l'ensemble la journée se passait bien, meme si elle cherchait les limites et n'écoutait pas toujours très bien, elle était prise en charge individuellement, avait ses affaires, des ateliers activités interressantes, etc... Nous avons changer d'école car nous avons déménager, elle a donc fait sa rentrée tardivement ce lundi dans une petite école privée. Notre fille est dans la classe de la directrice, qui travaille à mi temps, une autre instit est la le reste du temps. Le premier jour avec la directrice tout s 'est bien passé, les autres jours beaucoup moins...Notre fille dit ne pas aimé la seconde maitresse (c'est vrai qu'on sent bien qu'elle n'accueille pas l'enfant individuellement), elle se sent perdue et laissée à elle meme, elle pleure beaucoup et cherche à se sauver...les règles sont bien entendues différentes de l'ancienne école, ici toutes les affaires que nous avons apportées sont mises en commun, notre fille a beaucoup de mal avec ca, elle réclame ses lingettes, etc...<br /> apparement le temps de la cantine se passe bien, la sieste aussi, mais le retour en classe (apres la sieste suscite a nouveau des pleurs...), je pense qu'elle s'ennuie, elle me dit ne pas faire de travail dans cette école, et que les autres dont tous "n'importe quoi"... J'en viens en regretter l'ancienne école, je ne sais plus trop quoi faire car ca me fait du mal de la savoir mal et pas à l'aise la journée, j'aimerai qu'elle ait envie d'aller à l'école et qu'elle y fasse des choses interressantes...je sais qu'elle comprend tres bien qu'on va la récupérer le soir et qu'elle ne se sent pas abandonnée car elle va a la danse le mercredi matin et tout se passe bien, elle adore...
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I
Bonsoir Amandine, je sens bien que la rentrée est aussi difficile pour ta fille que pour toi, car après tout cela ne fait qu'une semaine d'après ce que je comprends. Tu me dis aussi que vous avez déménagé, cela fait donc deux bouleversements dans la vie de ta petite puce. Il me semble normal qu'elle soit aussi "hostile" à cette école et qu'elle regrette son ancienne école, mais aussi son ancienne vie. Elle est encore dans l'insécurité que provoquent tous les changements de vie, elle a besoin de se sentir en confiance, il faut donc que tu la rassures et que tu lui dises que tu as confiance en elle et qu'elle va parvenir à se faire des amis et à s'intéresser aux activités proposées. Il est vraiment encore un peu tôt pour dire que cette école ne lui convient pas et qu'elle va s'y ennuyer. Elle a surtout besoin de voir ses parents en confiance vis à vis des personnes à qui elle est confiée. Comment s'était passée son entrée dans l'école précédente ? Te souviens-tu des débuts ?
E
Merci pour votre réponse très rapide ! Le fait qu'il y'ai 4 niveaux dans la classe ne vous semble pas être un problème ? Je précise aussi qu'elle est dans une école diwan , vu qu'elle parle bien ( dixit la maîtresse ) je me demande si une autre langue ne la perturbe pas trop ...
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I
C'est une chance pour elle de pouvoir apprendre une autre langue,
I
Non une classe multi-niveaux n'est pas un inconvénient, les élèves se sentent solidaires et stimulés.
E
Bonjour je viens de voir votre blog et surtout j'ai vu que vous répondiez aux parents ! Ma fille de 3 ans viens de rentrer en petite section . Les premiers jours elle ne pleurait pas enfin pas au moment de la déposer . Mais aujourd'hui l'atsem m'à dit qu'elle pleurait enfin chouinait beaucoup surtout la première heure . Ce qui me dérange c'est qu'elle avait l'ai agacée par ce comportement , je ne l'ai pas trouver de très bonne humeur à dire vrai ^^ Ma fille demande souvent de rentrer à la maison et elle demande beaucoup d'attention , à du mal qu'on en s'occupe pas d'elle . Elle n'à jamais été en crèche ni en nounou cela peut il être lier ? Je rajoute que dans sa classe il y'a 4 niveaux ( TPS , PS , MS et GS ). Merci emilie
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I
Bonjour Emilie, oui je réponds aux parents parce que c'est difficile les moments de rentrée et que trouver une oreille attentive peut parfois dénouer les noeuds qu'on croyait impossibles à défaire. Je lis avec attention ton message et je ne suis pas très étonnée de ce que tu dis, voilà maintenant 15 jours que la rentrée a commencé et les adultes qui prennent en charge les enfants (enseignants, atsem, animateurs ...) commencent à ressentir de la perte d'énergie. Il faut dire qu'il en faut beaucoup pour assurer le réconfort de tous ces petits qui pleurent en même temps. D'autre part, les enfants aussi sont soumis à toute cette tension et parfois craquent un peu malgré des débuts favorables. Il ne faut pas t'inquiéter Emilie, tout cela va rentrer dans l'ordre. Ta petite fille apprend que l'école qui offre tout plein d'activités formidables est aussi un lieu de contraintes lié au fait qu'il faut tenir compte des autres, des règles. C'est parfois difficile à accepter car comme tu le dis, elle n'a pas été confrontée à cela depuis qu'elle est née, c'est donc un bouleversement pour elle mais elle a les ressources pour s'y adapter et tu dois lui faire confiance. Concernant l'atsem, essaie de te dire que c'est passager parce qu'elle déploie beaucoup d'énergie en ce moment et qu'elle a eu ce matin un passage à vide. Imagine ce que c'est que d'avoir tous ces petits à consoler durant des journées et des journées. Oui c'est son métier mais cela ne veut pas dire qu'elle se sent toujours au top.Nous avons tous dans nos différents métiers des moments de moins bien, il faut savoir être indulgent. Garde lui ta confiance, c'est ce qui va le mieux l'aider. Et puis informe toi auprès de l'enseignante (si tu peux la voir) afin qu'elle te donne son avis sur le comportement de ta petite fille. Tout va rentrer dans l'ordre, sois confiante.
L
Bonjour et merci pour ce blog, je suis complètement perdue face à la situation suivante : mon fils de 3 ans vient d'entrer en ps. C'est un enfant très sociable qui a su s'adapter en une journée à la crèche où il allait quelques jours par mois pendant mon congé parental ; il y passait des journées aussi longues et même plus que celles de l'école et lorsque que je le récupérais il sautait de joie en me disant toujours deux choses :"les dames sont très très très gentilles" et "c'est super la crèche, j'adore aller à la crèche". Cela fait une année qu'il parle avec envie de l'école je n'ai donc pas été surprise quand le jour de la rentrée s'est bien passé et qu'il nous a presque sommés son père et moi de le laisser jouer. Malheureusement j' eu un mauvais premier contact avec sa maîtresse que j'ai voulue prévenir qu'il était en fin d'acquisition de la propreté, en effet au lieu de prendre cette information de façon positive elle s'est braquée et m'a répondu froidement qu'il devait être propre etc. Depuis je n'ai de cesse d'entendre le pire à l'encontre de cette femme (devrait déjà être à la retraite, n'aime pas les enfants, est très brusque, ne donne jamais aucune information etc.) et même le personnel de l'école se montre désolé que mon fils soit "tombé" avec elle ce que je lui cache même si je suis consciente qu'il doit ressentir mes inquiétudes. Les 4 premiers jours il est allé à l'école sans pleurer alors que tous ses petits camarades hurlaient et tremblaient devant la maîtresse qui restait d'ailleurs toujours impassible. Le 5ème jour il s'est mis aussi à me dire qu'il ne voulait plus aller à l'école, que les dames étaient méchantes, que la maîtresse hurlait sur les enfants et les grondait tout le temps, qu'on lui avait dit qu'il était "interdit de pleurer" !!! et autres histoires suspectes de douches suite aux accidents de pipi, douche qu'il me refuse désormais à la maison !!!! Ce fut le début des séparations tragiques pendant lesquelles il me suppliait de le garder. J'ai essayé de m'appuyer sur la maîtresse pour le consoler en lui demandant quelles activités ils allaient faire, réponse : "vous croyez qu'on sait ce qu'on fait, non ça ne marche pas comme ça, cela dépend du temps qu'il fait" (véridique), aucun geste pour le rassurer. Je lui ai demandé plusieurs fois comment ça allait pour lui en classe, réponse :"il s'est encore fait pipi dessus aujourd'hui" et rien sur son comportement sinon qu'il ne pleurait pas en classe. Je l'ai récupéré un soir en larmes car il s'était blessé dans la cour et avait le genou en sang, elle n'avait rien remarqué. Cette nuit mon fils a fait une terreur nocturne très impressionnante pendant laquelle il me suppliait de le garder à la maison. Je suis déchirée, je sens que je suis complètement braquée contre sa maîtresse mais je ne sais pas si je dois céder à l'angoisse de mon fils ou continuer de le mettre à l'école en sachant que la maîtresse ne sera jamais une partenaire. Je travaille à temps partiel mais je n'ai aucune solution pour le faire garder.... bref je suis désespérée.... que me conseille-vous s'il vous plaît ?
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I
Bonjour Lisa, en lisant ton témoignage exprimé dans toute sa sincérité, reconnaissant que tu doutais du bon professionnalisme de cette enseignante, je partage avec toi une inquiétude vis à vis de cette personne. Il est toujours difficile d'anticiper une année sur les quelques jours qui viennent de se passer et d'autre part, sachant que cette rentrée est aussi une épreuve pour les enseignants, certains pour se protéger se "blindent" dans leur émotivité. Cependant, ce que tu décris est la façon dont tu as ressenti les choses et pour moi, c'est ce qui compte. Il y a donc eu clairement un manque profond de communication et une volonté rigide de ne pas prendre en considération ton intérêt pour ce qui se passe à l'école avec ton fils. Les nouveaux programmes 2015 donnent pourtant clairement le principe de la relation avec la famille, voici un extrait : Une école qui accueille les enfants et leurs parents<br /> Dès l'accueil de l'enfant à l'école, un dialogue régulier et constructif s'établit entre enseignants et parents ; il exige de la confiance et une information réciproques. Pour cela, l'équipe enseignante définit des modalités de relations avec les parents, dans le souci du bien-être et d'une première scolarisation réussie des enfants et en portant attention à la diversité des familles. Ces relations permettent aux parents de comprendre le fonctionnement et les spécificités de l'école maternelle (la place du langage, le rôle du jeu, l'importance des activités physiques et artistiques...).<br /> L'expérience de la séparation entre l'enfant et sa famille requiert l'attention de toute l'équipe éducative, particulièrement lors de la première année de scolarisation. L'accueil quotidien dans la salle de classe est un moyen de sécuriser l'enfant. L'enseignant reconnaît en chaque enfant une personne en devenir et un interlocuteur à part entière, quel que soit son âge.<br /> Tu vois combien la confiance est primordiale et si ton fils ressent que tu n'es pas en confiance, il est certain qu'il se trouve dans une insécurité affective qui l'envahit et le submerge. Pour ma part, avant de prendre toute décision définitive, je pense qu'il est important de dépasser les 15 premiers jours qui sont les plus douloureux et d'envisager un changement si la situation reste figée, c'est à dire si ta relation avec cette enseignante est toujours la méfiance et si ton fils continue de manifester de la souffrance. Dans ce cas, demande à rencontrer la directrice et à faire part de ton inquiétude en t'appuyant sur les nouveaux programmes et la relation d'information qui est maintenant obligatoire, si aucune solution n'est possible de ce côté là, envisage un changement d'école. C'est assez rare que je le conseille mais pour moi, la maltraitance est parfois plus insidieuse qu'on ne le pense. Je ne connais pas la réalité de ta situation et je ne veux pas juger trop vite car comme je te le dis la rentrée est un moment très difficile pour tout le monde ( enfants, parents, enseignants et atsem), c'est pourquoi je pense qu'il faut la passer pour pouvoir ensuite prendre une décision réfléchie. Bon courage, Lisa.
A
bonjour<br /> <br /> mon fils vient de faire sa rentree en petite section il a 3 ans et demi et cela est tres dur pour lui crise de larme colere il tape des pied il hurle refuse d aller a lecole il dit quil ne veut pas y aller <br /> j etais en congé parental ya six mois jai repris le travail il était chez une nounou mais surtout amie de la famille et pas d autre enfant que lui et tt se passé bien <br /> il va au periscolaire le matin une petite demi heure et apres ecole et cantine je le recupere a 15 h 15 depuis la rentree pas un jours sans larme et de tres grosse colere <br /> hier il a mm vomi et cematin au periscolaire il a fait une crise terrible cela me fait de le laisser ds cet etat mm si je sais que jai pas le choix cest terrible en tant que maman de ressentir la detresse de son enfant <br /> cela fait du bien de voir que mon cas et pas isolé et que bcp d enfant on du mal a s adapter mais que faire face a ca ::: en sachant que cest tte la journee quil pleure et que son angoisse ne le quitte pas mm en rentrant a la maison et refuse aussi de manger au petit dejeuner
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I
Bonjour Angela, comme tu peux le lire dans les commentaires précédents, la période d'adaptation est normale et la détresse exprimée est une étape dans cette séparation. Ton petit garçon change totalement de vie et c'est difficile pour lui. Il a besoin de se sentir en sécurité mais pour le moment, il ne connaît personne donc il est inquiet. Petit à petit, il va prendre ses repères , il va constater que les personnes qui s'occupent de lui ne changent pas, il va aller vers les autres enfants et découvrir la joie de jouer avec un autre de son âge. Il va se réjouir des activités qu'il pourra faire qui sont différentes de la maison. Tu peux lui faire confiance, il est capable de surmonter ce difficile passage.
S
Bonjour<br /> Mon fils de 3 ans et 4 mois vient de rentrer en PS. Il était en crèche depuis qu'il a 5 mois toute la journée. Il n'a jamais pleuré à la séparation et s'est toujours rendu à la crèche avec le sourire et volontiers. Il était impatient de rentrer à l'école.<br /> Il n'a pas pleuré le 1er jour à mon départ mais la journée a été difficile. Etant séparé de ses copains, j'ai cru qu'il avait perdu ses repères et j'ai demandé qu'on le change de classe pour être avec ses copains. Le matin dans sa nouvelle classe, il était heureux de revoir ses copains et n'a pas pleuré mais idem journée difficile. Et depuis, il pleure et me dit qu'il ne veut pas aller à l'école et la séparation est très compliqué.<br /> Je n'arrête pas de lui parler, lui expliquer que c'est comme la crèche et que je reviendrai le chercher mais rien à faire... je suis désemparée et je ne sais plus quoi faire ou dire. Comment expliquer son changement de comportement et surtout je ne sais plus comment réagir. Merci pour vos conseils
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I
Bonjour Stéphanie et merci de ta confiance. Cette situation qui pourrait être identique à la première séparation lors de son entrée en crèche n'est pas comparable, même si avoir vécu la collectivité va l'aider plus que tu ne le penses. Cette entrée à l'école est un bouleversement et ,selon les enfants, l'inquiétude générée va avoir besoin de s'exprimer de manière plus ou moins forte. La meilleure manière d'aider ton enfant est d'abord d'accepter qu'il te montre combien cela est difficile pour lui de se séparer de toi pour entrer dans un monde inconnu avec de fortes attentes ( tous les parents souhaitent la réussite de leur enfant et l'espère). Ne t'inquiète pas, tout cela est normal, et encore plus parce que nous sommes dans les 15 premiers jours qui sont les plus difficiles. Tous les enfants ne réagissent pas de la même façon et ce n'est pas parce que ton fils pleure qu'il ne va pas s'épanouir dans cette classe, fais lui confiance, il va parvenir à surmonter cette épreuve. Il est important qu'il entende qu'il a le droit de pleurer, que tu le comprends et que tu sais que dans quelques temps, il ira à l'école avec plaisir. Ne sois pas désemparée, ça te fait mal de le voir pleurer, de devoir le quitter mais pourtant c'est cette séparation et toute la confiance que tu lui donnes ( et son papa également) qui vont l'aider à devenir cette personne autonome et forte que tu lui souhaites d'être. Si c'est pour toi trop douloureux, ne peux-tu pas quelques jours demander à son papa de l'accompagner, souvent ça se passe mieux avec les papas parce que le lien garçon-maman est très fort et gêne à la séparation ? Je te souhaite Stéphanie de retrouver de la sérénité. Tu as déjà su trouver de l'aide en venant ici, il n'y a pas de raison que les choses ne s'améliorent pas, c'est vraiment ta volonté et je suis de tout coeur avec toi.
A
Bonjour,<br /> <br /> Mon fils de 4 ans est dans la situation n°1. Depuis qu'il va à la crèche, 3 mois, et maintenant en 2° maternelle. Tous les matins ce sont des pleurs... Je sais par les instit/pureicultrices qu'à peine partie, il s'arrête. Voudrait-il me faire culpabiliser de le laisser? Quelle attitude adopter? Nous parlons beaucoup et je lui ai expliqué bcp de choses, que maman doit travailler, qu'il va s'amuser, qu'on va se retrouver, ... Que sa petite soeur qui a 2 ans de moins ne pleure pas car elle sait tout ca.... Quand c'est papa ou quelqu'un d'autre, aucun probleme. <br /> Pourtant je ne m'eternise pas; rituel du gros calin debout, et bisou au revoir. Et dès que je m'eloigne il hurle, vient s'accrocher à mes jambes... Devrais-je etre plus ferme? Pas de calin si tu pleures? Je ne sais plus quelle methode adopter.<br /> Merci pour votre aide.
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I
tout ce que tu lui diS*
I
Bonjour Amélie, et merci de ton intérêt pour le blog. Ton petit garçon fait comme il peut et il pleure sincèrement. De ton côté, tu fais aussi du mieux que tu peux et tu constates que ça ne fonctionne pas. Premièrement, on ne peut pas comparer les réactions de ses enfants parce qu'ils sont uniques et donc différents. Ton fils a besoin d'être rassuré, il sait bien tout ce que tu lui dit, mais il a sûrement besoin d'entendre que la séparation, ce n'est pas la perte de ton amour :"Je pars mais je continue de t'aimer très fort", est-ce que tu peux lui laisser quelque chose de toi ( foulard odorant de maman ou photo de maman...)? Ce qu'il ne supporte pas, c'est uniquement le moment de la séparation, puisque tu dis qu'ensuite il se calme, c'est donc ce moment qui est particulièrement douloureux. De ton côté, tu ne supportes pas sa tristesse et la violence de ses pleurs, c'est normal, toute maman réagit avec son coeur et son instinct maternel, cependant, il y a des étapes à franchir et si tu t'inquiètes trop de cette séparation, ton petit garçon le ressent, ce qui va l'inquiéter à son tour et rajouter à sa propre angoisse de séparation. On voit bien en te lisant que c'est vraiment quitter sa maman qui est source d'anxiété puisque tu dis qu'avec Papa, il ne se passe rien. Il y a donc une interaction commune entre toi et ton fils pour cette peur de se quitter. Tu le sais mais je préfère insister : pour que nos enfants aient le goût d'apprendre, ils doivent accepter la séparation afin de pouvoir s'ouvrir au monde et avoir envie de l'explorer, mais pour se séparer, il faut avoir l'assurance de continuer à être aimé malgré l'éloignement. C'est autour de ça que se joue votre séparation. Il ne faut donc absolument pas que tu le menaces de le priver de câlins, ce serait pire pour lui. De la même façon, ne pars pas trop vite, laisse le s'installer dans son univers avec toi à ses côtés puis préviens le que tu vas partir mais que tu restes encore un peu avec lui, dis lui ce que tu vas faire pendant que lui sera à l'école et dis lui que tu continueras de penser à lui et de l'aimer et que tu auras hâte de le retrouver mais qu'il faut savoir se séparer. J'espère que mes quelques conseils t'aideront.
S
bonjour, ce blog est il tooujours actif?<br /> merci
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I
Est-ce que ça va mieux Amélie ?
A
Un grand merci pour vos précieux conseils.<br /> Amélie
I
Oui Sand
J
Bonjour, <br /> <br /> Je me lance aussi. Je suis maman de Jules 2 ans et demi qui vient de rentrer en pré petite section début septembre. Les 2 premières semaines ont été horribles, pleurs et hurlements quand je le laissais et pleurs toute la matinée à chaque changement d'activités. À la récréation ce n'est pas mieux.... <br /> Avec la maîtresse nous nous sommes mis d'accord il ne va pas à l'école le vendredi matin.<br /> Depuis la semaine dernière il n'y a plus de pleurs quand je le laisse mais par contre la maîtresse me dit qu'il pleure toute la matinée. Il me demande....<br /> C'est moi qui le garde depuis fin janvier et avant il était chez la nounou. <br /> Il a très peur des autres enfants, de l'effet de groupe et n'aime pas se faire bousculer. Il ne joue pas avec les autres.<br /> Pourtant quand je le récupère il me dit qu'il a passé une bonne matinée que c'était bien.<br /> Je ne sais plus quoi faire....
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I
Bonjour Julie, merci de ta confiance et de ton intérêt pour le blog.Est-ce que ton petit Jules a avec lui quelque chose qui peut l'aider de manière transitoire ( doudou, tétine + photo de sa famille ou foulard de sa maman....)? La rentrée est toujours difficile et pour les plus jeunes, c'est un bouleversement. D'après ce que tu dis, Jules semble avoir l'attitude classique d'un petit enfant qui rentre à l'école, peur des autres, ne pas jouer avec d'autres, pleurs, tout cela est fréquent et ne semble en rien anormal. Il montre une volonté à y retourner puisqu'il ne se plaint pas et ne pleure plus quand tu l'emmènes. On voit donc bien des progrès dans son adaptation. D'après ce que je comprends, il n'y va que la matinée, ce qui est bien pour un tout jeune enfant. Je pense, Julie, qu'il faut encore un peu de patience, il va s'adapter. Ton accompagnement bienveillant va l'aider à surmonter cette séparation qui est encore douloureuse et qui selon les enfants peut l'être encore un certain temps. Tu peux lui dire qu'il a le droit de pleurer parce que pour le moment c'est son moyen pour se soulager et qu'il en a besoin tout en le rassurant et en lui disant que bientôt il n'en éprouvera plus le besoin. Cette manière de ne pas stigmatiser les pleurs l' apaise, il ne se culpabilise pas de pleurer, il ne sent pas la tension des adultes qui l'intiment d'arrêter et c'est souvent ce qui fait qu'il n'en éprouve plus le besoin parce qu'il sent la confiance. Je comprends que pour une maman ce soit difficile de voir combien cette épreuve est douloureuse pour son enfant, mais les séparations ne sont jamais faciles, et il s'agit là d'une séparation initiatique qui peut déterminer d'autres moments dans la vie. Enfin, si tu sens que ton petit garçon souffre trop (dans la durée), qu'il est vraiment inconsolable et que malgré tout ce qui a été fait pour lui, son adaptation semble ne pas réussir alors mieux vaut reporter son entrée à l'école de quelques mois. Mais actuellement, il est encore possible qu'il s'adapte bien.
A
Bonsoir, j'arrive un peu tard étant donné que le dernier commentaire date de 2013 mais je suis tellement désemparée que j'essaie que me lance quand même.<br /> Mon loulou Noé aura 3 ans mi-novembre. Il était auparavant chez une nounou de ses 7 mois jusqu'à cet été. Il connaît entre autres les couleurs primaires, les formes de bases et sait compter jusqu'à 10. Ayant une grande sœur de 8 ans que nous allions accompagner et rechercher ensembles à l'école, il a très vite eu envie d'y aller lui-même et depuis juin, il prend son cartable à chaque fois que l'on s'apprête à sortir car il croit que je vais l'emmener à l'école. C'est donc sans surprise que ses 3 premiers jours de rentrée (mercredi matin, jeudi et vendredi toute la journée) se sont très bien passés, pour dire il m'a même mise dehors pour pouvoir jouer (ce qui est frustrant mais plutôt arrangeant étant donné que je travaille).<br /> Seulement voilà, le week end passé, Noé n'a pas pu retourner à l'école en raison d'une sévère gastro accompagnée de fièvre +++ et j'ai donc pris des jours pour le garder à la maison toute la semaine.<br /> Au retour à l'école le lundi suivant, je le sentais un peu réticent mais il ne pleurait pas. Enfin jusqu'à qu'une petite camarade arrive en pleurant et là, ça été le début de la fin. La petite stagiaire est venue le prendre et je suis partie mais il hurlait et le soir venu la maîtresse m'a annoncé que c'était une véritable catastrophe, il avait pleuré toute la journée en classe, à la récréation, à la cantine (il a quand même mangé) et l'après midi aussi (sauf à la sieste il a bien dormi). Et toutes les journées de la semaine ont été à l'identique (je ne l'ai pas mis le mercredi car je ne travaille pas).<br /> Du coup, je m'effondre chaque matin une fois dans ma voiture après l'avoir déposé, je me fait du mauvais sang toute la journée et ne suis pas efficace dans mon travail et je stresse quand je vois l'heure d'aller le chercher se rapprocher car chaque soir je me fais "alpaguer" par la maîtresse (ou l'atsem ce soir) devant les autres parents où l'on me dit que mon fils est une catastrophe, que je DOIS ABSOLUMENT trouver une autre solution. Sachant que je viens d'emménager dans cette commune, je n'ai pas de nounou et qu'après finalement sa 1ère semaine complète d'école, on ne lui donne pas sa chance de s'intégrer. Je leur ai expliqué que je n'ai pas vraiment le choix, que j'essaie de trouver une nounou (vu qu'elles ne veulent plus de mon fils et ceci depuis le 1er jour de pleur qui était le 3ème jour d'école), mais juste pour le midi et l'après midi ce n'est pas facile de trouver, que pour une femme seule cest très coûteux et surtout, cela ferait encore un nouveau lieu et une nouvelle personne et une nouvelle organisation pour mon Loulou. Est-ce vraiment la solution ?<br /> Bref, comme vous l'avez sûrement compris (vu mon discours décousu), je suis complètement perdue, au bout du rouleau et je passe mon temps à pleurer en me demandant ce que j'ai raté et en essayant de trouver LA solution (j'ai déjà fait les 3/4 de la liste des assistantes maternelles de la commune sans succès).<br /> Si vous me lisez et avez connu des situations similaires, je vous remercie d'avance de votre partage. Et si par bonheur Isa me lit également et me répond, je la remercie chaleureusement de l'avis qu'elle pourra me partager.
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I
Oui Audrey je te lis et je te réponds aussitôt. Ton message n'a rien de décousu et j'ai bien compris ton embarras. Je voudrais te dire que ma quatrième fille a pleuré un bon mois sa première année et pourtant elle avait une maman spécialiste de la petite section donc tu n'as rien fait de mal. Seulement voilà ton petit Noé est sensible à tous les changements de sa vie et l'école est un bouleversement important. Il arrive que les premiers jours se passent bien et que la semaine suivante soit catastrophique et je m'étonne de l'empressement de l'enseignante à te demander une autre solution. C'est beaucoup trop tôt pour juger de la maturité ou non d'un enfant à supporter l'école. Ton petit garçon sent aussi tous tes tiraillements et il te sent inquiète donc il l'est également. Il veut retrouver la vie où vous alliez ensemble chercher sa sœur. Tu dois lui expliquer que ce n'est pas possible et que grandir c'est se séparer de sa maman tout en continuant à d'aimer très fort mais en pensée en attendant de se retrouver. Propose lui d'emmener une photo de toi ou un foulard avec ton odeur. Plus tu auras confiance en sa capacité d'adaptation et plus il va y parvenir. Il faut de la patience et tout va se caler. Je comprends vraiment ce que tu vis parce que je l'ai vécu et je sais combien c'est déchirant mais il est possible de surmonter sans baisser les bras. Si tu as des questions, j'y répondrai volontiers.
V
<br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Merci pour votre article, qui en tant que maman d'une petite fille qui pleure beaucoup, me réconforte un peu.<br /> <br /> <br /> Depuis la rentrée de septembre, ma fille, qui est en petite section, pleure tous les matins. Elle pleure une bonne partie de la matinée d'après ce que me dit sa maîtresse. Ce<br /> matin, après les 2 semaines de vacances, elle a pleuré jusqu'à la récréation. Je me doutais que la reprise serait difficile mais pas à ce point. Sa maîtresse, à la sortie ce midi, m'a dit<br /> qu'elle se sentait "démunie" face aux pleurs de ma fille (j'avais l'impression qu'elle en avait aussi un peu assez). Par contre, elle participe aux activités, en pleurant certes, mais elle<br /> participe (enfin à presque toutes).<br /> <br /> <br /> Je précise que la maîtresse, qui est aussi la directrice, fait classe à mi-temps. La fin de la semaine est assurée par un jeune professeur des écoles, avec qui les choses ont l'air de mieux se<br /> passer (pas ou presque pas de pleurs pendant la matinée avec lui).<br /> <br /> <br /> J'aimerais trouver une solution pour aider ma fille. Je sais que ce n'est pas en m'angoissant que cela ira mieux, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Je me doutais bien qu'après avoir<br /> été gardée par sa grandmère (même pas de halte-garderie, erreur fatale), l'adaptation serait dure, mais c'est pire que ce que j'imaginais.<br /> <br /> <br /> Merci d'avance pour votre réponse,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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I
<br /> <br /> bonjour Virginie, et cela me fait plaisir qu'une maman ose venir jusqu'ici pour exposer ses difficultés qui sont parfois bien insupportables à vivre, c'est une belle marque de confiance<br /> que j'apprécie. J'imagine Virginie que ta petite fille pleure au moment de se séparer de la personne qui l'accompagne, est-ce toi ? Je lis dans ton témoignage qu'elle a été gardée par la famille<br /> et tu penses que c'était une erreur, vous avez choisi avec son papa en pensant que c'était le mieux pour elle, inutile de te sentir coupable de ce choix. Il indique que vous recherchiez de la<br /> sécurité et de la confiance, sûrement deux choses qui sont encore un peu compliquées pour toi actuellement vis à vis de cette maîtresse, cela peut être malgré toi, c'est ta nature, tu es sûrement<br /> une maman protectrice. Du coup, ta petite fille le ressent et ne se sent pas non plus ni en sécurité ni en confiance, sauf avec ce maitre qui semble être plus rassurant, c'est donc bien la preuve<br /> qu'il n'y a pas d'impossibilité à son adaptation. Tu veux aider ta fille, accepte qu'elle exprime son désarroi, dis lui que tu as toute confiance en sa maîtresse et qu'elle va bientôt réussir à<br /> aller à l'école sans crainte comme ses copains d'école. Tout ce que je te dis paraît bien simple voire simpliste mais ce sont les mots qui agiront sur elle parce qu'ils auront été pensés et<br /> prononcés par toi et aussi son papa. Plus tu penses qu'elle ne va pas s'adapter, plus c'est ce qui arrive, tu le dis toi-même dans ton message. La maîtresse est démunie , dis -tu, cela arrive<br /> parce qu'elle ressent des résistances et que ta petite fille lui renvoie son incapacité à la rassurer, c'est aussi difficile pour elle, elle a besoin de votre aide et surtout de votre confiance à<br /> toi et au papa. La responsabilité est partagée, chacun espérant que l'autre a une solution. Il n'en existe pas qui soit miraculeuse, il faut beaucoup de patience, de tolérance et de<br /> bienveillance, dans cet état d'esprit , il y a fort à parier que ta petite fille trouvera son apaisement. J'espère t'avoir aidée, n'hésite surtout pas si tu as encore des questions.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Bonjour encore mille merci pour votre réponse et votre acceuil vous avez su trouvé les mots justes pour m'aider à comprendre encore mieux ce qui se passent en ce moment dans nos têtes<br /> ! Continuez ainsi je ne manquerai pas de mettre mon grain de sel dans d'autres discussions... ps : hier soir mon fils ne voulait pas partir de l'école ça fait plaisir à voir.Bonne<br /> continuation et bonne rentrée à tous ! <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Bonjour à tous, bravo pour cet article, cela m'éclaire et me donne les clés pour arriver à surmonter les pleurs de mon fils le matin. En effet, depuis jeudi dernier il pleure chaque matin à<br /> chaudes larmes et ne veut pas me quitter. Cela me déroute car il semblait heureux et prêt pour sa première rentrée. Il a pourtant été en crèche et chez une nourrice durant 3 ans : nous<br /> avons connu des moments difficles au début à la crèche alors que chez sa nourrice il n'a jamais pleuré le matin. Je ne suis pourtant pas une maman angoissée mais depuis jeudi dernier il<br /> pleure et se met à hurler tous les matins lors de notre séparation. Il s'arrête net dès que je suis dans le couloir. Sa maîtresse et son atsem nous ont dit  qu'il passait une très bonne<br /> journée et que le moment critique était le matin. J'ai donc décidé de mettre son papa à contribution ce lundi pensant qu'avec son papa tout irait pour le mieux. hé bien, il a<br /> encore beaucoup pleuré et la séparation avec son père a été aussi difficile, l'atsem  l'a encore pris en charge...J'ai lu et relu votre article et vos commentaires qui vont m'aider à<br /> adopter le bon comportement. Je n'ai jamais connu ça avec mon aînée et cela me rend triste il faut l'avouer...Chris<br /> <br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> bonjour Chris et bienvenue sur le blog, pas facile en tant que maman de laisser son enfant pleurer et de ne rien y faire à cause de notre absence, c'est accepter de confier son enfant à<br /> d'autres personnes et les croire capables de réconforter son enfant, pas facile cette délégation, elle introduit l'idée de séparation et d'autonomie. De plus , vous me dites que votre petit<br /> garçon a déja connu cette séparation par la crèche et la nounou, cependant les enjeux de l'école ne sont pas les mêmes, et votre enfant n'est pas sans ressentir cela, quand votre enfant rentre à<br /> l'école,vous savez ( sans forcément y penser) qu' il vous quittera quand il la quittera, c'est dire l'importance accordée à ce lieu de passage. Vous voyez combien sans que les mots soient<br /> dits, cette séparation a une importance particulière pour vous et pour lui.On a beau se dire, c'est normal , il a l'âge, il va s'adapter, on se retrouve face à la tristesse de son enfant et cela<br /> nous est insupportable, la tristesse fait partie de la vie, faire croire à ses enfants que la vie n'est que joie et bonheur serait illusoire et néfaste, entrer à l'école peut ( pas toujours)<br /> engendrer de la tristesse, c'est une réaction normale à un vide vécu. Croyez dans ses capacités d'adaptation, il a besoin de cela et acceptez qu'il soit consolé par une autre personne que vous.<br /> La différence de comportement entre votre fille est votre fils est aussi tout simplement liée à leur  relation à vous, les petits garçons pleurent plus souvent que les petites filles en<br /> moyenne, vous avez eu raison d'envoyer votre mari, un papa c'est le tiers séparateur , c'est celui qui a la tâche d'ouverture sur le monde avec ses enfants. Je pense que vous avez toutes les<br /> clés et que vous savez exactement ce qui convient le mieux à votre enfant, ayez confiance et suivez votre propre pensée. Bien entendu, si vous avez besoin d'en parler encore, le blog vous<br /> accueille.<br /> <br /> <br /> <br />
I
<br /> <br /> J'ai le cas dans ma classe cette année d'un petit garçon qui a pleuré toute sa première journée de façon inconsolable. Je sais qu'il est trop tôt pour tirer des conclusions. La famille de cet<br /> enfant ne voulait le scolariser que le matin dans un premier temps mais s'est heurtée à l'intransigeance de la directrice. Celle-ci a beaucoup stressé les nouveaux parents aux inscriptions<br /> de juin en insistant sur l'obligation de scolariser tous les enfants à plein temps dès la rentrée et sur les horaires (portail fermé à 8h30, les parents attardés dans les classes se font<br /> houspiller quand ils sortent "trop tard"). Bref, cette famille aborde l'école très remontée contre la directrice et avec beaucoup d'angoisse, que le petit manifeste bryamment! Je suis<br /> vraiment désolée de cettte situation et me sens prise entre 2 feux : la pression de la directrice et ma philosophie personnelle qui voit les parents comme des partenaires, qui préfère<br /> aménager l'accueil au cas par cas et préfère un enfant à mi-temps le matin et serein plutôt qu'un enfant assidu toute la journée mais en difficulté d'adaptation, parce que c'est trop pour lui<br /> d'un seul coup. J'ai proposé aux parents de se laisser 2 semaines d'observation-adaptation et de considérer un accueil que le matin si l'enfant continuait à pleurer autant après 15j. Mais je sais<br /> qu'en négociant cela avec les parents, je vais me heurter à la directrice, qui se retranche derrière les demandes de l'administration et risque fort de me signaler à l'inspectrice.<br /> Comment gèrerais-tu la situation Isa?<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> je pense que tu as bien fait car les parents vont se sentir rassurés par ta compréhension et ta souplesse, il y a de grandes chances que cette attitude soit favorable à l'adaptation de<br /> leur petit garçon. Sois confiante. Je suis d'accord avec l'idée que l'école c'est toute la journée mais il y a manière et manière de le faire comprendre, la rigidité n'est pas opérante, elle<br /> trouble la relation. C'est souvent une marque de manque de confiance en soi, elle manifeste la peur d'être surprise par une situation imprévisible ou qui pourrait se reproduire, la peur de la<br /> hiérarchie qui agit comme un bouclier contre l'esprit d'initiative et l'innovation, pour certaines collègues le plan vigipirate a permis de mieux se refermer pour éviter l'intrusion qui<br /> déstabilise une personnalité peu sûre ( parfois cachée sous une haute estime de soi).<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Tout d'abord merci mille fois pour ce site et le travail fourni. J'ai une PS à quart temps cette année, un public que je ne connais pas (n'ayant fait que du cycle 3 jusque là), et quel réconfort<br /> de lire tous ces conseils et préparations qui vont me permettre de ne pas paniquer, douter sur le contenu et me consacrer davantage à faire connaissance avec ces petits (le comportement, les<br /> réactions et adapter les miennes).<br /> <br /> <br /> Cela dit je me pose une question concernant le cas n°2 des pleurs. J'ai bien compris que ce type d'enfant refusera le contact physique et se calmera tout seul mais cela me rends mal à l'aise de<br /> le laisser pleurer dans son coin (tout en essayant une première fois de le calmer) en attendant qu'il se calme. Ai-je tort de culpabiliser? Les autres enfants ne seront-ils pas perturbés par le<br /> fait que je le laisse dans son coin? Dois-je donc le laisser et continuer mes activités avec le reste des élèves même s'il se roule par terre?<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> oui cela peut paraître difficile mais si tu insistes pour prendre ce type de petit dans les bras ou par la main, tu accentueras ces cris et ce sera encore plus compliqué, alors qu'en le laissant<br /> piquer une bonne colère tu acceptes qu'il exprime son émotion, et finalement, il reviendra vers toi.<br /> <br /> <br /> <br />
F
Bonjour tout le monde<br /> Je viens de découvrir ce blog, un vrai bonheur ! Merci Isa. Je voulais juste dire à Joëlle d'essayer de ne pas trop s'inquiéter car hélas , pour compliquer un peu les choses, plus les parents sont angoissés plus l'enfant le sera. Lui expliquer qu'on comprend sa peine mais que nous, papa et maman, on est heureux pour lui qu'il aille à l'école, qu'il va grandir avec des copains , qu'il va y faire de nombreuses activités, qu'il sera fier d'apprendre et de nous montrer ce qu'il sait faire. On est fier de lui! Heureux de le voir devenir "un peu grand"... Le temps de séparation est complexe. Si on reste trop en classe ,c'est un peu, comme si on lui disait ( inconsciemment: Oh oui c'est difficile, oh oui c'est douloureux...) Alors qu'en fait une séparation bien assumée par les parents sera facilitée chez l'enfant. Je pense que le doudou peut aider : il le posera ensuite , plus tard, dans le panier à doudous ou dans son sac...Alors , à mon avis , oui rester un peu en classe mais pas trop car en ne restant pas longtemps c'est aussi lui signifier qu'on a très confiance en lui, qu'on est fier de lui et qu'on a confiance à l'école. On a choisi de l'y envoyer, non parce qu'on travaille, non parce qu'on n'a pas d'autre choix mais plutôt parce qu'on est content qu'il devienne "grand" et qu'on est fier de lui !
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I
<br /> Merci beaucoup Fabienne de ton message pour Joëlle, je viens d'écrire le mien et je vois que nous nous rejoignons complètement, effectivement grandir demande de franchir des étapes ce qui<br /> induit la plupart du temps de la peur, mais grandir c'est vivre.<br /> <br /> <br />
J
Bonjour<br /> Je viens de tomber avec bonheur sur votre blog!<br /> Je suis maman d'un petit garcon de 2 ans et demi , qui vient de faire sa 1 ere rentrée!!<br /> En TPS , je viens de vous lire concernant les pleurs et j'avoue etre dans le cas 4, c'est a dire que le 1 ere matin il n'a rien dit au moment de notre départ et a pleuré toute la matinée en se rendant compte qu'il n'avait plus ses repéres. et le lendmeain matin dés l'arrivée a l'école jusqu'a midi sans cesse. C'est trés dur , j'ai demandé a son institutrice qui m'a dit qu'elle n'avait pas réussit a le calmer ( pleurs lancinants) étant dans une classe de 29 eleves de MS et lui faisant parti de 4 TPS, il y a aussi une atsem .On a beaucoup discuté avec notre fils pour positiver cette rentrée et le rassurer par rapport a l'abandon. c'est un petit d'ordinaire trés sociable, et qui est trés heureux d'aller a l'ecole.<br /> Du coup nous sommes un peu perdus et j'aimerais des conseils pour arriver a ce que ca se passe au mieux. En sachant que nous voulions le mettre a l'ecole que le matin progressivement et qu'il gardé en assistante maternelle .<br /> En attendant de vos nouvelles <br /> une maman un peu perdue !!
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I
<br /> <br /> Bonjour Joëlle,<br /> Je vous remercie de me faire confiance et de m'interroger sur la situation de votre petit garçon. Vous ne pouvez pas encore dire que votre fils appartient à la 4 eme catégorie car dans ma<br /> description j'ai bien précisé qu'il fallait que cela dure plus de 15 jours, ce qui n'est pas encore son cas. Je comprends trés bien que cela vous inquiète déjà car c'est trés douloureux de<br /> laisser son enfant alors même qu'il vous réclame et ne veut rien entendre. La séparation est un moment douloureux pour les enfants mais aussi pour les parents et notamment les mamans qui sont<br /> tiraillées entre le désir de voir grandir leur enfant et celui de le garder avec soi pour le protéger. Cependant, la vie d'un enfant est de quitter progressivement ses parents, elle n'est<br /> pas de rester dans le giron familial. Votre petit garçon est jeune, trés jeune, il me semble que pour sa première année, une fréquentation à mi-temps est suffisante, si cela vous est possible.<br /> Ensuite, votre accompagnement doit être rassurant, parlez lui de votre retour ou de celui de sa nounou, dites lui ce que vous ferez ensemble quand vous vous retrouverez, donnez lui quelque chose<br /> à vous ( type foulard avec votre odeur) en lui disant que de cette façon vous êtes toujours un peu avec lui, dites lui aussi que vous allez penser à lui pendant que vous serez ailleurs. Il faut<br /> tenir durant 10 à 15 jours, je sais ,cela peut paraître long mais si au delà de cette durée, votre enfant a toujours autant de mal , il faudra envisager autre chose, une autre forme d'adaptation.<br /> Ce sont des moments difficiles à passer, mais qui permettent à votre enfant de grandir, d'exister en dehors de vous. C'est cela l'éducation: permettre à ses enfants de devenir des êtres autonomes<br /> et responsables avec leur propre pensée. Tenez bon ,Joëlle et sachez que votre petit garçon continuera à vous aimer même si vous avez le sentiment qu'il exprime une certaine<br /> détresse, faites confiance aux personnes à qui vous l'avez confié, ce sont des professionnelles.<br /> <br /> <br /> <br />