la salle des maîtres: Christelle et son petit élève difficile

Publié le par isa

salle des maitres

 

Christelle parle :

Bonjour Isa et merci pour cette occasion de pouvoir partager et avoir des conseils concernant cet enfant....

C'est un petit garçon qui a eu une rentrée de ps difficile l'année dernière dans le sens où ses parents se sont brutalement séparés 3 semaines avant et il est revenu vivre, avec sa maman, chez sa mamie dans le village où se trouve l'école.

Il a une nounou qui n'est pas un modèle d'exemplarité mais la maman m'expliquait qu'elle n'avait pas le choix dans le sens où elle commençait à 6h et qu'elle était la seule à accepter l'enfant; enfin c'est une très jeune maman qui a énormément de mal à se reconstruire...Moi, je suis revenue de mon congé maternité en janvier 2011; les enfants ont eu entre temps 4 remplaçants différents, ce qui je pense n'a pas dû arranger les choses pour T.qui a un énorme besoin d'être cadré....En 6 mois de temps il m'a tout fait: mordre au sang, griffer, pousser contre le mur, croche-pieds, insultes....Et ce de façon très violente et totalement gratuite! Ce pouvait être n'importe quel élève! Même un élève de CM pouvait y avoir droit!

Et quand il était "puni" , il me regardait avec un air étonné; il ne comprenait pas pourquoi il était puni; il répond à des pulsions qui sont plus fortes que lui, c'est vraiment l'impression que ça me donne!

Un matin, alors qu'on l'avait "isolé" dans la classe ( sa table et sa chaise à part des autres enfants) , l'atsem était partie nettoyer les mains des enfants qui avaient fait peinture et moi je répondais à une collègue qui était venue me demander qqch; il en a profité pour se lever et donner un coup de crayon de couleur dans l'oeil de son camarade! encore une fois gratuitement !La peur que j'ai eu!!! Le coup est arrivé juste en-dessous de l'oeil, dans la paupière inférieure, l'enfant a saigné et a eu un beau bleu ensuite....La maman de T est complètement dépassée....Il est reconnu comme hyperactif d'après le médecin mais il ne peut rien lui donner avant ses 6 ans DIXIT la maman; Mais ceci n'explique pas cette agressivité!

Il ne venait que le matin, ça "allait" dans le sens où nous étions deux adultes et qu'on le surveillait à tour de rôle; mais cette année, chez les MS, il sera là l'après midi également et je suis seule l'après midi....Hors de question qu'il prive ses 24 autres camarades ( tps/ps/ms) de quoi que ce soit!

Enfin en récréation, sur la fin j'avais trouvé une petite astuce,car il s'entend bien avec une petite puce toute douce et toute gentille qui avait accepté de le prendre en charge pendant les récréations et ils se promenaient comme ça main dans la main....ça l'aidait à le canaliser un peu...La petite lui avait même dit "je suis pu ton amoureuse si tu me tapes!" et ça a marché 

Enfin, voilà si vous avez déjà vécu ce genre de choses ou que vous avez des idées par rapport à ce genre d'enfant alors je suis preneuse car ça plombe d'emblée une classe et je pense qu'il a un gros soucis psy donc qu'il est en souffrance ; il ne sourit jamais et ne pleure jamais non plus....J'ai déjà prévenu la maman que fin septembre je ferai certainement un signalement psy (car au niveau scolaire tout va bien) pour qu'il ait une aide déjà à notre niveau.

Je pense que je n'oublie rien....

Je vous remercie tous et toutes par avance pour vos commentaires ; mais déjà le fait d'en parler et "de coucher ces mots sur le papier "soulage!!  

 

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Publié dans la salle des maîtres

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S
<br /> <br /> Bonsoir,<br /> <br /> <br /> Je vais un peu reprendre ce que les collègues ont déjà dit: j'ai moi aussi eu un élève comme celui que tu décrit: Y. Incontrôlable, violent, mordant etc... Il adorait manger , le problème c'est<br /> qu'il goutait régulièrement ses pairs:((. Le matin quand il arrivait il se mettait à hurler, se trainait par terre et tapait tout ce qui s'approchait (adulte ou enfant même sa maman). La seule<br /> qui arrivait à le calmer c'était moi en lui parlant comme à un petit chat que l'on veut apprivoiser. Après ces crises, il était épuisé... Je pense qu'il était très malheureux. L'après midi il ne<br /> posait pas trop de problème car il dormait beaucoup. L'an passé il était chez ma collègue en MS et ne faisait plus la sieste. Il était toujours aussi violent et après avoir fait équipe éducative<br /> sur équipe éducative, on y a invité les animateurs du centre aéré afin qu'ils témoignent eux aussi, en téléphonant au moins deux fois par semaine au CMPE (le CMPP des enfants de moins de 6 ans)<br /> pour qu'ils lui trouvent une place, nous avons obtenu  que cet enfant devienne une priorité, j'invitais aussi l'assistante sociale du secteur. En clair, je suis passée pour l'enquiquineuse<br /> de service mais en fin d'année, Y bénéficiait d'une AVS et surtout de soins!!!! Pour cette année, il bénéficie toujours de son AVS, et il est pris en charge à mi-temps par l'hopital de jour. Ma<br /> collègue de GS est soulagée car ces enfants nous demandent une telle énergie que forcément les autres en patissent.Je ne sais pas si mon téloignage t'aidera  et ...<br /> <br /> <br />  ... je t'apporte tout mon soutien et je te souhaite malgrè tout une bonne rentrée.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> merci Sonia pour ce témoignage qui montre que la persévérance finit par dénouer des situations parfois trés difficiles.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> merci little pim.Je suis d'accord avec Isa sur la priise abusive de certains médicaments surtout à cet âge, je pense qu'il y a énormément de choses à tenter avant d'en arriver là....<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Il est vrai que la situation est délicate ... les conseils de sandra sont sans doute la meilleure chose à faire si la situation ne s'améliore pas. En tout cas bon courage à vous.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> bonjour, j'ai eu moi aussi un enfant hyper-actif dans ma classe de MS il y a quelques années. Les parents n'en pouvant plus eux non plus, ils ont consultés. C'est regrettable de dire cela et cela<br /> me gène quelque part mais il avait un traitement médical en GS qui lui permettait de se controler un peu. C'était très efficace car les quelques fois où il ne le prenait pas, c'était l'enfer à<br /> l'école. Il est donc possible de donner quelque chose pour "calmer" les enfants même en maternelle. Malheusreusement, il a déménagé en CP et je n'ai plus eu de ses nouvelles.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> J'ai peur que ce médicament (la ritaline) ne devienne un substitut aux aides défaillantes que la société ne peut plus donner à ses enfants. Comment un enfant qui a pris ce type de drogue<br /> devient-il un adulte sevré ? J'aimerais connaître les effets de cette dépendance. Je reste perplexe quant au message qu'on insinue dans les têtes en disant: "il bouge donc hyperactivité donc<br /> ritaline". A-t-on suffisamment de recul sur ce médicament pour savoir quel effet il a sur le cerveau et sur la santé en général ? Ce n'est pas anodin.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> merci Sandra pour ces infos!<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> bonsoir merci à vous! C'est vrai que la patience est une bonne chose face à cet  enfant mais c'est difficile de rester zen quand il nous pousse à bout et si l'on répond à son agressivité par<br /> de l'agressivité alors c'est un cercle vicieux mais les nerfs en prennent un sacré coup par moments!<br /> <br /> <br /> Nono le fait de savoir que l'on est pas seule à vivre ou avoir vécu ce genre de chose fait du bien!<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> bien sûr Christelle que la patience est une épreuve avec de tels petits, mais lorsqu'on se laisse emporter par l'émotion , on ne réfléchit plus, on devient nous-mêmes incontrôlables,<br /> c'est ce qui nous laisse un mauvais sentiment sur nous-mêmes, d'ailleurs n'est-ce pas cela qui nous taraude avec ces enfants, ils nous poussent à sortir de notre cadre, ils défient nos limites,<br /> ils nous montrent combien nous sommes vulnérables, et cette image de nous-mêmes nous déplait, alors qu' il faudrait reconnaître que cela nous dépasse, que nous ne pouvons attendre la même<br /> attitude de leur part que des autres élèves , qu'il faut accepter d'avoir ce sentiment d'inutilité ( ce qui n'est jamais vrai d'ailleurs), que notre aide se situe ailleurs. Ce qui importe<br /> prioritairement c'est la sécurité de l'enfant et des autres, ceci veut dire réfléchir à la manière d'éviter tous les risques potentiels , parfois il vaut mieux prendre l'élève avec soi quand on<br /> veut discuter avec la collègue plutôt que le laisser sans surveillance immédiate.<br /> <br /> <br /> je pense que nous avons bien fait d'exposer ce problème de cette manière plutôt que lors du débat, cela aura permis effectivement que tu te sentes moins seule et que tu prennes le temps<br /> de prendre le recul, de digérer toutes les infos que les collègues t'ont généreusement apportées.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> <br /> Rhoooo je me suis revue il y a deux ans avec un petit A dans ma classe, une vraie tornade!! Pour dire pendant que ses camarades chouinaient à la rentrée lui a enlevé ses baskets, les a jetées et<br /> est monté ( ou plutôt escaladé) un des meubles de rangement.... Il était tjs dans la provovation, il m'a déjà arraché un bout de panneau en bois dans le couloir, et quand je le gardais près de<br /> moi en récré il cherchait des vers et les mangeait!<br /> <br /> <br /> Bref, il ne fallait pas le lâcher d'une semelle, et si on faisait une sortie, il fallait prévoir quelqu'un rien que pour lui. J'ai tout fait, appelé le RASED, fait uen équipe éducative, convoqué<br /> les parents qui au départ me disaient être totalement dépassés eux-aussi puis leur discours a changé quand on a parlé de psychologue... Ils ont commencé à dire qu'on le pérsécutait et que ce<br /> n'était QU'UN efant rempli de vie rien de plus.... L'année dernière, il est passé chez les moyens ( pas dans ma classe) et c'était la cata. la psychologue scolaire a même dit qu'elle ne voyait<br /> aucune solution à part l'exclure.... Il n'a pas participé à la kermesse parce qu'il détruisait systématiquement le décor et faisait des gestes obscènes sur scène. Quand on le réprimendait il nous<br /> insultait de tous les noms d'oiseaux possibles....<br /> <br /> <br /> Cette année il est dans la classe de la directrice et elle balise à mort parce que sa maman est enceinte et ce ne va pas forcémment arranger les choses.... Et j'ai oublié de dire que ses parents<br /> n'étaient pas séparés.<br /> <br /> <br /> Désolée, je n'ai pas été d'une grande aide mais peut-être que d'autres collègues te donneront des pistes exploitables.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Toutes les situations sont différentes car toutes les histoires ne se ressemblent pas, mais pourtant l'évocation de ce type de difficultés font écho à toutes celles qui ont vécu en classe<br /> avec un élève particulièrement perturbateur. Je voudrais dire que ces enfants ne représentent pas la majorité des élèves et qu'il n'est pas certain d'en connaître obligatoirement, je dis cela à<br /> tous les petits jeunes qui arrivent et qui vont lire avec un noeud au ventre. Pour autant, quand ça arrive, il faut savoir que l'aide extérieure est primordiale et qu'il ne faut pas hésiter à la<br /> solliciter. Par contre, il y a enfant perturbateur et enfant perturbateur, certains relèvent de l'aide psychologique et même pour certains psychiatrique, mais il y a aussi un bon nombre d'élèves<br /> qui ont besoin d'apprendre à se contrôler dans le cadre de la classe. Ne pas tirer la sonnette d'alarme trop vite, observer, discuter, comparer, chercher comment faire changer les<br /> choses. On voit bien pour ton petit élève Nono que la famille a eu besoin de temps pour accepter le processus d'aide. Patience voilà un joli mot que parfois on ne supporte plus<br /> !<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> L'an dernier, j'ai fréquenté un tel élève. Tous les matins, lorsqu'il arrivait je l'accueillais calmement, je lui redisais les règles de vie, les devoirs et surtout les droits. Tous les<br /> jours, on définissait ensemble un objectif, par exemple : Aujourd'hui tu vas apprendre à jouer avec un camarade gentillement, ou, tu vas apprendre à ne pas taper ton copain.... Lorsqu'il <br /> enfreignait l'objectif, je repartais dans une explication du pourquoi il n'a pas pu y arriver, et on remettait en place l'objectif.<br /> <br /> <br /> Au début, il prenait beaucoup de place, petit à petit il s'est un peu calmé. (Ce n'est pas devenu un ange) mais on a pu travailler avec les autres enfants. <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> comme tous ces conseils et points de vue sont importants, merci Catherine, tu montres combien le niveau de patience est haut, ce n'est pas tous les jours facile et cela demande une<br /> énergie, mais les quelques petits progrés aident à tenir.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Bonsoir Christelle,<br /> <br /> <br /> j'ai moi aussi rencontré ce genre d'enfant l'année dernière, en classe de CE1. A. était un enfant en souffrance, qui violentait ses camarades, les enseignants de l'école, le personnel du centre<br /> de loisirs... Quand je dis violentait, cela signifie "cherchait à étrangler". Cela faisait 5 ans que ce allait mal sans que rien ne soit mis en place. D'année en année, la situation<br /> s'est vraiment beaucoup dégradée pour cet enfant, très intelligent par ailleurs. Le climat de l'école était devenu insupportable pour tous. J'ai interpelé le médecin scolaire qui a fixé des rdv<br /> aux parents sans résultats (puisqu'ils ne se déplaçaient pas), fait des courriers à mon IEN et à mon IA (très régulièrement pour les informer de la situation), contacté le conseil général, le<br /> RASED (dépassé par ce petit)...<br /> <br /> <br /> Au final, ce qui a permis de faire changer les choses, c'est quand les parents d'élèves se sont mêlés à l'affaire car leurs enfants souffraient de la situation. Ils ont pris rdv auprès de l'IEN,<br /> menacé de faire mettre un article dans le journal si cet enfant n'était pas pris en charge par des personnes compétentes.<br /> <br /> <br /> 3 semaines plus tard, A. a été changé d'école, scolarisé à mi-temps, a eu un suivi psy au CMPP, est passé en commission à la MDPH, bénéficie d'une AVS, d'un suivi en SESSAD et attend une place en<br /> ITEP.<br /> <br /> <br /> Ca va mieux pour cet enfant maintenant mais ça reste très fragile.<br /> <br /> <br /> Pendant le temps où il était dans ma classe, j'étais moi aussi en souffrance et j'ai pû me faire aider par le réseau PAS de la MGEN.<br /> <br /> <br /> Bon courage à toi,<br /> <br /> <br /> Sandra<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> bonne information Sandra, merci de ces recommandations qui vont aider d'autres collègues aussi.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> merci Patricia pour tes conseils! Ce qui m'importe c'est que cet enfant soit enfin bien dans sa peau et je ferai ce qu'il faut pour ça....Bon courage à toi aussi pour cet enfant que tu<br /> accueilles...J'espère qu'effectivement une solution sera trouvé et un protocole mis en place pour lui<br /> <br /> <br /> Merci encore pour votre soutien et vos conseils; que ça fait du bien!<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Bonsoir,<br /> <br /> <br /> Je tiens aussi à te faire part qu'il ne faut pas hésiter à faires les démarches suivantes : dans un premier temps, il faut faire appel au psychologue scolaire, au médecin de la PMI et<br /> ensuite faire une équipe éducative de façon à aménager le temps scolaire de ce petit garçon. J'ai eu cette année, le même soucis avec une petite fille, en petite section. Elle était très violente<br /> avec les enfants et les adultes. Suite aux démarches entreprises, nous avons réduit son temps à une heure seulement chaque matin avec un suivi chez un pédopsychiatre. Elle a beaucoup progressé<br /> mais cette année, en ms, elle aura aussi un temps d'adaptation qui lui permettra de mieux accepter le changement. J'accueille aussi un petit garçon autiste et violent pour qui j'ai entrepris les<br /> mêmes démarches. Grâce à cela, nous avons pu mettre en place différents suivis qui permettent à l'enfant de s'épanouir.<br /> <br /> <br /> Je te souhaite bon courage.<br /> <br /> <br /> Patricia<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> merci Robin pour ton soutien, je n'avais pas pensé au médecin scolaire...Il aura 4 ans en novembre. Mes collègues sont au courant de la situation....De toute façon j'ai bien l'intention d'en<br /> reparler demain à la pré-rentrée et lancer l'idée du RASED que je ferai de toute façon ,le psychogogue scolaire que je pourrai enfin interpeller cette année car l'année dernière, comme il était<br /> en ps, il était trop petit m'a-t-on répondu, ce que j'ai touvé aberrant mais bon...Et donc le médecin scolaire.J'espère qu'en travaillant tous ensemble on arrivera à aider ce boutchou!<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Coucou,<br /> <br /> <br /> Alors, en premier lieu, Equipe Educative !! Il ne faut pas que tu te sentes seule dans cette situation, il te faut de l'aide et c'est urgent, parle en avec ta directrice,teléphone au maître<br /> référent, interpelle le médecin scolaire (ou le le médecin de PMI si l'enfant à moins de 4 ans), et bien sur, contacte aussi le ou la psy scolaire.<br /> <br /> <br /> La scolarisation à la journée de cet enfant n'est peut être pas possible, ni pour lui, ni pour toi, ni pour les autres enfants, il y a, sans aucun doute des aménagements possibles et la réunion<br /> d'une équipe éducative pourra aider à trouver collectivement des solutions.<br /> <br /> <br />  Bon courage<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> merci Karine, le rased n'intervient qu'à partir de la MS, c'est pour cela que dès fin septembre je ferai un signalement...Quant au psychologue, je l'ai conseillé à la maman et lui ai donné le<br /> numéro de la pmi .Elle a fait les démarches et l'enfant commençait son suivi en juin...Elle semblait soulagée , c'est vrai, que l'on prenne un peu en charge son enfant.Apparemment il n'était pas<br /> comme ça avant...Les bêtises qu'il fait? Je n'ai pas réussi à savoir justement si c'est pour attirer l'attention ou pas, car même près de lui, on dirait qu'il obéit à une pulsion et le coup<br /> partira si l'on ne l'arrête pas à temps....Et aucune émotion sur son visage, jamais de pleurs ni de sourires.J'espère que le psychologue, dont j'ai demandé le numéro de téléphone à la fin de<br /> l'année, sera coopératif et me donnera des indications quand je l'appèlerai ....En tout cas merci  pour ton soutien!<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br />  Cette anesthésie des émotions est sûrement une protection dont il se pare pour ne pas être submergé. Il a vraiment besoin d'aide et j'espère que le suivi débuté en Juin aura déjà<br /> permis des avancées.<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> <br /> As-tu pu te faire aider l'année dernière par les membres du RASED si cela existe tjs chez vous (hic). Je pense par exemple à la rééducatrice. Tu as la possibilité de réunir une équipe éducative<br /> avec notamment le médecin de la PMI. Est-ce que des tests visuels et auditifs ont été réalisés (je pense à un enfant de ma classe qui avait des pb auditifs non décelés et qui avait un<br /> comportement agressif vis à vis des autres). La maman a également l'air d'être en souffrance, cela peut l'aider de voir que l'école prend du temps pour gérer le cas de son enfant. As-tu<br /> l'impression qu'il comprenne les règles de vie de la classe et qu'il sait qu'il fait une "bêtise" juste pour attirer ton attention? Etait-il comme ça avant la séparation des parents (que dit la<br /> maman à ce sujet)?<br /> <br /> <br /> Chez nous, le médecin de l'éducation nationale avait conseillé à une maman dont l'enfant semblait en souffrance après la séparation des parents, qu'elle emmène son enfant chez le psy qui est une<br /> personne médiatrice qui n'est pas partie prenante de la vie familiale. Tellement de choses peuvent circuler dans la tête d'un petit bout au moment de la séparation...<br /> <br /> <br /> Bcp de questions mais peut-être qq pistes pour toi.<br /> <br /> <br /> Bon courage<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> oui Karine ,beaucoup de pistes possibles, à l'évidence la souffrance s'exprime sur le mode agressif, si cet enfant cherche à ce qu'on s'occupe de lui, peut-être faut il aller dans la<br /> reconnaissance en lui proposant qu'il aide, qu'il se montre utile, une autre façon d'être qui lui permettrait de comprendre une autre base des relations. Il faut tenter différentes directions,<br /> celle qu'il faut bannir c'est la violence envers lui qu'elle soit physique mais aussi morale ou verbale. Les adultes sont des protecteurs, ils ne sont pas des agresseurs, il est important que ce<br /> petit garçon se sente en sécurité, il ne se contrôle pas, l'adulte lui doit se contrôler. Toujours beaucoup de patience et de recherche pour trouver comment le<br /> sortir de ce cercle infernal dans lequel il est. Une séparation familiale est une situation violente pour les enfants même si les adultes se montrent intelligents et diplomates, il n'empêche que<br /> la déchirure blesse et que tous les enfants n'ont pas les mêmes capacités à surmonter.<br /> <br /> <br /> <br />