Land art : résultat mitigé chez Géraldine B

Publié le par isa

Ma toute premiere séance de Landart a donc eu lieu vendredi dernier.
Mon interprétation a été plus sur le sens de la place que sur le beau.
Je n'ai pas prévu non plus de plastifier et faire une trace à utiliser sur les bancs que j'envisage de... supprimer. L'idée fait son chemin...
J'ai donc coupé ma classe en deux et ai installé les enfants sur la ronde.
Je me suis fait une place avec les feuilles disposées au centre.
Je les ai invités à se trouver une place sur la ronde et à la décorer comme moi en choisissant de jolies feuilles et en essayant de faire joli comme Marc Pouyet dont le diaporama défile sur ma tablette depuis lundi.

Bon... Certains ont joué le jeu... d'autres ont couru dans tous les sens ...
Voyant cela, je leur ai fait une place que certains ont accepté. .. et d'autres ont refusé.
Et en regardant de plus près. .. ce sont ceux qui pleurent beaucoup le matin, des garçons qui ont été dans le refus de l'activité l'un d'entre eux a même mis un grand coup de pied dans la place que j'ai faite pour lui. Je n'ai pas vraiment relevé, "puisque tu la préfères ainsi nous prendrons la photo comme ça. "
La dimension symbolique de la place a bien révélé le refus de ceux qui au jour de l'activité n'ont aucune envie de la prendre cette place dans la classe.
Il serait intéressant de refaire un travail sur la place plus tard dans l'année.
Afin que l'activité se déroule bien j'ai scindé la classe en deux groupes mais du coup j'ai aussi divisé par deux le temps alloué... d'où un gros manque de temps et des résultats mitigés.
On apprend de ses erreurs.
Une collègue m'a dit que je n'aurais pas dû laisser un demi groupe à l'Atsem dans la classe.
Est-ce que cela vous choque?
Voici quelques images retouchées pour rendre un peu mieux du rendu de cette première pour moi.

Land art : résultat mitigé chez Géraldine B
Land art : résultat mitigé chez Géraldine B
Land art : résultat mitigé chez Géraldine B
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Publié dans land art, photos 2015

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C
tu t es installée en salle de jeux si je comprends bien??c'est peut -être ça qui a dérouté tes éléves, la salle de jeux c'est pour bouger et donc ils ont peut être manifestés leurs désaccords?? perso, j'ai fait un fois l'atelier en classe avec un rond tracé sur une feuille (un contenant) et une fois dehors; j'ai eu plus de difficultés car dehors =cour = liberté, ils me l'ont vite fait comprendre!!
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I
D'autre part, même une moitié de classe ça fait toujours trop pour un travail qui demande accompagnement, observation, discussion plus ou moins individualisée.Concernant la répartition des élèves entre toi et l'atsem, je suis toujours mitigée, pour ma part, je l'ai toujours pratiqué de manière exceptionnelle y compris quand j'avais 33 élèves, je préférais que nous soyons deux tout le temps plutôt que chacune dans un lieu, parce que la responsabilité de l'enseignant est entière à la fois responsabilité légale mais aussi responsabilité pédagogique durant le temps de classe. Alors oui, il y a parfois des circonstances qui font que c'est évidemment mieux pour tout le monde de se séparer, notamment j'ai choisi de travailler avec un groupe d'enfants particulièrement indisciplinés qui mettaient en danger les autres enfants lors des séances de sport, pendant plusieurs séances environ 4 ou 5, j'ai travaillé avec eux pour leur inculquer les règles de fonctionnement des ateliers de gym : apprendre à ne pas pousser, apprendre à ne pas sauter sur le copain, apprendre à attendre son tour.... je les reprenais dés qu'ils transgressaient, j'ai vraiment fait un travail de sécurisation avec eux, et quand j'ai senti qu'ils étaient prêts, j'ai pu à nouveau faire eps avec toute la classe. Pendant ce temps, les autres élèves avaient des ateliers simples avec l'atsem sans apprentissage. J'ai aussi utilisé cette manière de travailler quand on faisait des gâteaux "en cachette" comme je vais vous proposer pour la semaine 7. Dans ce cas, la classe était divisée.
G
Désolée pour les fautes de frappe j'écris depuis un smartphone. ..
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I
Géraldine j'ai apprécié que tu viennes expliquer aussi clairement ta façon de faire, tes hésitations, tes sentiments et combien tu as envie d'apprendre, je trouve que c'est la meilleure façon de progresser, d'évoluer et cela aide également ceux qui comme toi ont peut être eu des difficultés par rapport à cette activité.
G
Il est vrai que j'ai lu en diagonale et que je n'ai pas suivi les conseils de faire la place sur la table sur un espace délimité.<br /> J'aurais dû mieux lire ou penser à cette variable. On en apprend chaque jour.<br /> Cette expérience m'à tout de même questionnée sur le thème de la place que je n'avais pas évoqué jusque là mais que j'envisage de travailler plus dès la rentrée l'an prochain. Insister sur le fait que l'enfant a sa place. Peut être la matérialiser pour le jour de la rentrée. <br /> Il peut être rassurant pour l'enfant de savoir que SA place l'attend. Je ne sais pas encore comment faire... mais j'ai envie de creuser l'idée.
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I
Se préserver c'est savoir ne pas aller au delà de ses limites et demander de l'aide à ses collègues quand tu es à bout. Est ce que tu peux compter sur elles ?
G
Me préserver... Qu'entends-tu par là ? J'avoue que concrètement je ne sais pas trop ce que ça veut dire, ni comment faire. <br /> Ce matin, pour cause de RV médical, je n'étais pas en classe ; quel bonheur de retrouver cette pause du mercredi ! Il n'y avait que 12 élèves et j'ai finalement pu être remplacée. J'ai su que la remplaçante sentait qu'ils avaient déjà des habitudes, ils ont même rangé la classe !... Ca fait plaisir à entendre, même si j'appréhende autant chaque matinée...
I
oui je comprends bien, ça me rappelle aussi des jours que j'ai vécu quand en Septembre on est encore loin des habitudes de vie de classe et qu'il faut répéter, répéter encore et encore mais l'éducation est cet éternel rabâchage, et puis un jour, ça s'arrête, du moins pour certaines choses acquises. Néanmoins, je suis certaine que la semaine en continu aurait été longue aussi pour moi, c'est vrai qu'on ne peut jamais dire tant qu'on ne vit pas les choses, mais je sais que j'appréciais tellement cette coupure du Mercredi pour ma respiration et pourtant j'aimais ce que je faisais mais ça n'enlève pas la difficulté des débuts d'année. Je sais qu'il faut beaucoup de patience et qu'on n'est pas toujours suffisamment au top de celle-ci, c'est pourquoi ma recommandation est de ne pas aller au delà de nos limites, un enfant qui devient insupportable au dessus de notre limite peut être envoyé chez la collègue pour éviter le point de désespérance, mieux vaut cela qu'un clash aussi bien extérieur qu'intérieur. Préserve toi Guinie.
G
Si tu veux parler des classes de PS en France, j'espère que non ! Si tu veux parler de celles de mon école, on ressent tous (4 classes : PS, PS-MS, MS-GS et GS) des différences (déjà maintes fois notées ça et là) chez les enfants que nous attribuons aux nouveaux rythmes.<br /> Aujourd'hui encore ça a été difficile, bruyant, remuant etc. En classe, l'atsem avait un atelier peinture, moi collage pour apparier album/personnage, les autres... Comment te dire ? Cris, bruit, chahut au sol dans le coin regroupement, bagarres, matériel de cuisine éparpillé au sol, ... Je me déplace, explique, retire du coin en question, isole sur une chaise etc... Je suis réincarnée en essuie-glace ou boule de flipper !<br /> A cela j'ajoute 2 pipis + 1 caca chez une petite, 1 pipi pendant la sieste. 5 enfants archi mouillés car sauter dans les flaques c'est rigolo ! Dois-je préciser que ce sont ceux que j'ai repris x fois (dont le matin même) à jouer avec l'eau au bac à eau (pourtant fermé), au lavabo dans les toilettes, quand ce n'est pas dans la cuvette elle-même... Ma corde à linge qui sert à faire sécher travaux et peinture est encombrée de t-shirt, gilets, chaussettes...<br /> Je n'en peux plus... Je ne sais plus quoi faire... Les semaines n'en finissent plus...
I
oui j'ai l'impression que ta classe est un casse-tête, est-ce que c'est dans toutes les classes à cause des nouveaux rythmes ?
G
Merci Isa, je vais essayer les jeux de rôles. Pfff il y en a des choses à faire avec moins de temps (après-midi raccourci à la sieste + pas grand chose et des enfants peu réceptifs, fatigués, excités etc, dès le jeudi matin...)
I
Joue la scène avec un copain. Beaucoup de situations peuvent être résolues en passant par des théâtralisations.
I
Voilà des occasions de jeux de rôles pour apprendre aux &quot;victimes&quot; régulières à trouver une attitude. Je veux dire par là qu'à la suite d'une de ces prises de place, tu peux proposer de rejouer la scène et de demander aux élèves de réfléchir à ce qu'il est possible de faire. La discussion va donner des pistes et ensuite tu proposes que l'enfant &quot; victime&quot;
G
Je remarque que chaque année, il y a des enfants qui prennent plaisir (?) à cacher l'étiquette de leur voisin sur le banc, ou à s'asseoir devant, ce qui entraine bien évidemment (et à juste titre !) la colère, l'incompréhension, la peine de celui à qui l'on prend la place. Ce sont toujours un peu les mêmes qui agissent ainsi, et de manière systématique à chaque regroupement. Comment faire pour qu'ils arrêtent ? Pour leur faire comprendre qu'ils prennent une place qui n'est pas la leur ? Et que dire à ceux qui sont les &quot;victimes&quot; régulières ? Il y a aussi ceux qui poussent des fesses leur voisin... Pas facile à interpréter : jeu ? gène de la proximité ? besoin de place ? besoin de prendre plus de place ?...
I
était et non étaient
I
sans pour autant le verbaliser.
I
la place accordée à l'enfant dés son arrivée à l'école est le symbole du porte-manteau &quot;voilà tu as une place à toi pour accrocher tes affaires&quot; ensuite le travail que j'ai proposé avec les places étaient de viser deux buts, l'un que l'élève sente qu'il doit prendre la place qu'on lui donne ( matérialisation avec la fabrication de son rond land art) et ensuite visualiser l'ensemble des places avec le rassemblement de toutes ces places ce qui signifie chacun a sa place parmi les autres de manière égale. Tout cela les élèves le perçoivent s
M
Il ne manquerait plus que ça que je ne puisse pas laisser mon ATSEm seule avec une demi -classe. Avec 32 élèves, je dirais même que c'est une question de survie de tous.<br /> Je laisse mon ATSEM seule avec un 1/2 groupe à la bibliothèque (de toute façon , on ne rentrerait pas tous dedans), dans une salle de motricité (oui, oui, on en a 2 !), dans la classe si je vais dehors ou dehors si je suis dedans ...<br /> A partir du moment où les élèves ont une tâche précise bien comprise par l'ATSEM, je ne vois pas pourquoi une ATSEM ne pourrait pas gérer sachant que je suis toujours à portée de voix s'il y avait un problème quelconque. Mon ATSEM est très compétente et pourrait certainement en apprendre beaucoup en gestion de groupe à une pauvre PE2 débutante (avec tout mon respect).
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E
Je suis confrontée à cette réflexion sur les responsabilités laissées à l'ATSEM. Et je suis heureuse de lire que vous avez les mêmes dispositifs que moi lorsqu'on peut se mettre en 1/2 groupe. Tout reste de notre responsabilité, on est d'accord. On jauge chaque jour la tâche assignée et le degré de confiance que l'on peut accorder à notre ATSEM.
F
Bonjour,<br /> je rebondis sur la suppression des bancs. Moi aussi, j'y songe sérieusement. Ce coin regroupement prend beaucoup de place et au final ne sert pas bcp. Il y a plus souvent des activités de construction, de jeux que les enfants apprécient plus de faire au sol que sur les tables. D'ailleurs, avez vous le sacro saint nombre de places assises correspondant au nombre d'enfants ? Bon, cette réponse aurait plus sa place dans la partie &quot;aménagement de la classe&quot;. Pour l'Atsem qui surveille une moitié de classe dans la classe, elle reste de toute façon sous ta responsabilité, cela ne pose donc pas de problème. Bon dimanche à tous
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S
Parce que je me suis confrontée à ce problème il y a deux ans, je te répondrais que je l'ai résolu en proposant des repères (et je trouve que c'est souvent ce qui est compliqué pour les Petits) donc un repère spatial, un cadre (sinon ils sont perdus et ne sachant que faire,ils courent...) : tu leur donnes un cerceau ou un anneau ou un rond de papier de couleur ou pas...Cette expérience mitigée t'a permis de prendre conscience d'un problème et tu vas chercher comment le régler et c'est cela que j'apprécie de plus en plus avec les PS: si il y a une faille ds ton organisation, ton dispositif....Chlah, ça part en vrille! <br /> Au début, cela me chavirait, j'avais l'impression de ne pas y arriver et puis maintenant, ça m'intéresse de plus en plus de comprendre comment, pourquoi, comment améliorer...c'est un petit peu scientifique ou expérimental finalement tout en restant très sentimental...
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